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L'Espagne fait replonger les marchés

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  • L'Espagne fait replonger les marchés

    Après la Grèce sauvée in extremis de la faillite par ses partenaires européens, c'est au tour de l'Espagne, autre maillon faible de la zone, de devenir la cible numéro un des spéculateurs.


    Pénalisée par des rumeurs sur l'extrême fragilité des finances publiques espagnoles, la Bourse de Madrid a chuté de 5,41% ce mardi. Dans son sillage, Athènes a dévissé de 6,88%, Lisbonne et Milan de 4,46%. En repli de 3,64% à 3689,29 points, l'indice CAC 40 a terminé sous les 3700 points, pour la première fois depuis plus de deux mois.

    Les valeurs du secteur bancaire ont été les plus chahutées. A Madrid, Santander a plongé de 4,08% à 8,61 euros, et BBVA de 7,59% à 9,09 euros.

    « Toute nouvelle spéculation sur la zone euro est sans fondement, irresponsable », a pourtant déclaré le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.

    Selon des analystes interrogés par l'AFP, certaines rumeurs faisaient valoir que les agences de notation Fitch et Moody's allaient abaisser la note de la dette à long terme de l'Espagne actuellement AAA, soit la plus élevée possible. Les deux agences ont démenti. Un autre rumeur a circulé selon laquelle l'Espagne se préparait à demander une aide financière de 280 milliards d'euros au FMI, ce qui a été démenti par José Luis Rodriguez Zapatero. « C'est une folie que d'avancer cela. Ces rumeurs sont tout à fait intolérables », a-t-il estimé lors d'une conférence de presse.

    Les propos rassurants du Premier ministre espagnol n'ont pas empêché les taux d'intérêt des obligations souveraines à dix ans de progresser en Grèce (à 9,156%), en Espagne (à 4,097%) et surtout au Portugal (à 5,417%). De son côté, l'euro a enchaîné les plus bas depuis un an pour coter 1,3022 dollar.

    Par P-J.L
    Source : boursorama.com
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    Quand les vautours deboullent c'est que ca sent mauvais...

    Portugal/Espagne les prochains sur la liste il me semble...

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    • #3
      Salam j'en profiterais pour demander quel est la situation de ce point de vue là pour notre pays? J'ai vu que malgré la dépendance au pétrole, l'Algérie a une situation économique très saine avec une excèdent budgétaire évaluer à 30 milliards. Elle a totalement reprise en main son économie déplorable des années 90, c'est totalement l'inverse aujourd'hui.

      Confirmez-vous?
      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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      • #4
        L'Algérie ne peut subir ce que sont en train de subir les pays européens parce que tout simplement nous n'avons pas d'économie de marché. Ce qui est bon en ces temps, ça nous met à l’abri des spéculateurs.

        Pour ce qui est du pétrol, le prix de ce dernier dépend plus de la consommation des grands pays qui sont la chine et les usa.
        TAHYA EL DJAZAIR.

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        • #5
          l algerie tranquille jusqu en 2100
          no worry no panic
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            Oui belk mais le pétrole ne restera pas là indéfiniment or l'Etat ne prépare absolument pas les autres secteurs économiques à prendre la relève lors de l'après pétrole.

            Merci pour ta réponse sinon , c'est vrai que l'économie de marché est la clé de voûte du système, est-ce parce que nous suivons l'Islam qui nous interdit de spéculer que nous en avons pas? Où est-ce davantage un choix politique?

            Comment nommerai t-on notre économie? C'est une économie planifiée?
            Dernière modification par Arbefracom, 04 mai 2010, 21h19.
            Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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            • #7
              Oui belk mais le pétrole ne restera pas là indéfiniment
              Tout a fait d'accord. Mes propos concernaient seulement la conjoncture actuelle.

              est-ce parce que nous suivons l'Islam qui nous interdit de spéculer que nous en avons pas? Où est-ce davantage un choix politique?
              Non, rien a voir avec l'Islam. Le choix de l'Algérie est plutôt idéologique. N'oublions que nous avions un système socialiste jusqu'au début des années 90s.

              Comment nommerai t-on notre économie? C'est une économie planifiée?
              Les économistes appellent ça une économie dirigée.
              TAHYA EL DJAZAIR.

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              • #8
                Et ironiquement c'est ce qui nous a permis de limiter la casse ces dernières années...

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                • #9
                  Merci belk, mais une économie de marché où la spéculation est énorme nous mettrais en contradiction avec l'Islam non?
                  Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                  • #10
                    Merci belk, mais une économie de marché où la spéculation est énorme nous mettrais en contradiction avec l'Islam non?
                    La speculation est en effet contradictoire avec l'islam et c'est à cette effet que l'ecrise trouve son origine. On a speculé aussi bien à la hasse qu'a la baisse, on a titrisé des dettes de menage pour les revendre aux organismes financiers dans le monde ce qi à expliqué cette contagion, puisque des banques ont acheté ces titres de creance pourri.

                    Maintenant pour revenir à l'Espagne ou la Grece, c'est la consequence de ce que l'on appeller peter plus haut que son ... c'est à dire que pendant des années on a fait croire à ces pays qu'ils etaient du meme niveau que la France voire l'Allemagne, or leur confort ne refletait aucunement leur creation de richesse, mais des credits à outrance en gros ils ont vecu largement au dessus de leur moyens. Les pays du sud du bassin mediterranneens ont des dettes qui ne depassent pas les 30 milliards, ce qui est à portée pour les rembourser, mais quand on voit un pays comme l'espagne qui à 1400 milliards à rembourser alors que son economie à ete basé pendant un moment sur la speculation immobiliere, le moindre eternumment ailleurs, fait que ce fait des ravages. Et je pense que le pire n'est pas encore passé, parce que ce scenario de faillite d'etat, beaucoups l'envisageaient depuis 2007.

                    Pour des pays comme l'Algerie, ou meme le Maroc dans une certaine mesure, la crise n'impactera que tres peu la population, dans la mesure ou leur systeme financier est fermé, il est peu exposé au turbulences de l'eco mondiale. L'autre point propre à l'Algerie c'est que celle ci, depend en majorité de la rente petroliere et gaziere, donc n'est pas tres exposée dans la mesure où la demande reste soutenue, son budget depend d'un prix du baril inferieur à 40$ soit plus de 50% du court actuel. Or, elle peut etre exposée, si la demande mondiale baisse comme on a vu en 2008-2009 qui a fait passé le baril de 150$ à 60$. Bon maintenant, le revers de la medaille c'est que le developpement de l'Algerie ne repose en grande partie par les rentrées du petrole et les politiques publiques, or le fait qu'elles entravent sensiblement l'initiative privée n'est pas forcement une bonne chose.
                    "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                    • #11
                      Merci beaucoup focus pour cette très bonne explication.

                      Toujours en restant lié à la finance islamique, pourquoi donc des pays musulmans comme les Emirats Arabes Unis sont durement touchés en tant de crise?
                      Dernière modification par Arbefracom, 05 mai 2010, 17h19.
                      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                      • #12
                        Je t'en prie. Pour les emirats, il faut savoir que le plus touché est Dubai. L'exces explique en grande partie cette recession. En fait, elle etait previsible, puisque pendant des années on a assisté à une bulle immo enorme, tu pouvais acheter un appart sur plan à 120 000€ et le revendre 3 mois plus tards le double, et c'est comme ca, qu'un appart pouvait changer de main 5 ou 6 fois avant qu'il ne soit livré et son prix etre multiplié par 10.
                        En parrallele, les projet pharaoniques lancés à Dubai, etaient indexés sur les espoirs d'une croissances continue à Dubai, ce qui poussaient les banque islamiques de surcroit à accorder des prets sur le principe de partages des risques et des beneficies croyant s'en mettre plein les poches comme elles l'ont toujours fait. Or, la crise en occident à reduit les investissements immo etc...venant des occidentaux, et donc à contribue à degonfler la bulle, entrainant une baisse des rentrée de capitaux dans les caisses des investisseurs locaux et par extension des banques, du coup blocage de tout le systeme et qui à poussé Dubai à demander une aide du voisin Abu dhabi.
                        Une aide de 80 milliards dont les 3/4 l'etaient pour les grandes holding dubaiote qui risquaient le epot de bilan.
                        "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                        • #13
                          Merci pour les précisions.

                          En parrallele, les projet pharaoniques lancés à Dubai, etaient indexés sur les espoirs d'une croissances continue à Dubai, ce qui poussaient les banque islamiques de surcroit à accorder des prets sur le principe de partages des risques et des beneficies croyant s'en mettre plein les poches comme elles l'ont toujours fait.
                          Pourtant en Islam il est interdit de miser (ou d'indexer pour reprendre ton terme) sur l'avenir? Donc même si on préconise un partage des risques en finance islamique, la base même est pourrie car on n'a pas le droit de miser de l'argent sur l'avenir, sur quelque chose qui ne dépend que de Dieu.
                          Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                          • #14
                            Pourtant en Islam il est interdit de miser (ou d'indexer pour reprendre ton terme) sur l'avenir? Donc même si on préconise un partage des risques en finance islamique, la base même est pourrie car on n'a pas le droit de miser de l'argent sur l'avenir, sur quelque chose qui ne dépend que de Dieu.
                            Je pense pas qu'on mise, mais qu'on investit, et un investissement se fait toujours sur une esperance de gain sur l'avenir. Ce qui differencie de la finance classique, qui prete avec interets et qui se fiche de la situation du client, c'est que la banque islamique partage aussi bien les risques de pertes que de benefices avec son client. En gros, la banque est plus dans un role d'investissement et de soutiens que de loueurs d'argents, et comme elle sait qu'elle risque de perdre, elle va bien etudier la pertinence du projet, l'environnement economique etc...
                            "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                            • #15
                              C'est désormais clair, merci. C'est vrai que sur ce point la finance islamique est un sacré atout et limite largement les risques, je suis stupéfait à quel point elle est peu implantée en Algérie pourtant pays musulman.
                              Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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