WASHINGTON - La proposition du président Barack Obama de relancer l'exploitation du pétrole au large des côtes américaines "est morte", a estimé mardi un sénateur, alors qu'une marée noire menace les côtes du sud du pays deux semaines après l'explosion d'une plateforme.
"La proposition du président d'autoriser de nouveaux forages en mer est morte", a estimé le sénateur démocrate de Floride, Bill Nelson, en s'engageant à s'y opposer.
M. Obama avait fait cette proposition en mars dans l'espoir de convaincre son opposition républicaine de se rallier à un projet de loi sur le climat devant réduire les émissions de gaz à effet de serre.
M. Nelson, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse aux côtés de ses collègues démocrates Robert Menendez et Frank Lautenberg, a défendu le projet de loi déposé lundi par les trois élus pour relever le plafond des indemnisations dues par les compagnies pétrolières en cas de dommages économiques, de 75 millions à 10 milliards de dollars.
Selon le sénateur Menendez, la marée noire devrait faciliter le vote d'une loi sur le climat en négociation au Congrès depuis plus d'un an. "Cela devrait nous pousser à cesser de faire ça (des forages en mer) et à passer à une loi sur le climat fondée sur des sources d'énergie plus vertes", a dit M. Menendez.
Le sénateur du New Jersey (est), qui est mobilisé contre la proposition de M. Obama d'ouvrir de nouvelles zones maritimes aux forages en mer, a fustigé les partisans de cette solution qui "continuent de dire +fore chéri fore+ (+drill baby drill+)", une expression popularisée par l'ancienne candidate républicaine à la vice-présidence Sarah Palin.
Le sénateur Lautenberg a affirmé qu'afin d'obtenir sa voix, tout projet de loi sur climat devrait exclure de nouveaux forages en mer.
De son côté, le chef de la majorité démocrate Harry Reid est resté prudent sur la question en affirmant un peu plus tard que "nous allons tous prendre du recul par rapport aux forages en mer jusqu'à ce que nous trouvions un meilleur moyen de gérer cela".
Interrogé sur l'impact de la marée noire sur l'avancement du projet de loi sur le climat, M. Reid a indiqué que "plutôt que de la ralentir, cela va accélérer l'adoption de la loi sur le climat".
Des responsables de la compagnie britannique BP, qui exploitait la plateforme Horizon Deepwater qui a explosé le 20 avril, devaient par ailleurs informer à huis clos dans la journée des élus de la Chambre des représentants sur la situation dans le golfe du Mexique.
(©AFP / 04 mai 2010 21h47)
"La proposition du président d'autoriser de nouveaux forages en mer est morte", a estimé le sénateur démocrate de Floride, Bill Nelson, en s'engageant à s'y opposer.
M. Obama avait fait cette proposition en mars dans l'espoir de convaincre son opposition républicaine de se rallier à un projet de loi sur le climat devant réduire les émissions de gaz à effet de serre.
M. Nelson, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse aux côtés de ses collègues démocrates Robert Menendez et Frank Lautenberg, a défendu le projet de loi déposé lundi par les trois élus pour relever le plafond des indemnisations dues par les compagnies pétrolières en cas de dommages économiques, de 75 millions à 10 milliards de dollars.
Selon le sénateur Menendez, la marée noire devrait faciliter le vote d'une loi sur le climat en négociation au Congrès depuis plus d'un an. "Cela devrait nous pousser à cesser de faire ça (des forages en mer) et à passer à une loi sur le climat fondée sur des sources d'énergie plus vertes", a dit M. Menendez.
Le sénateur du New Jersey (est), qui est mobilisé contre la proposition de M. Obama d'ouvrir de nouvelles zones maritimes aux forages en mer, a fustigé les partisans de cette solution qui "continuent de dire +fore chéri fore+ (+drill baby drill+)", une expression popularisée par l'ancienne candidate républicaine à la vice-présidence Sarah Palin.
Le sénateur Lautenberg a affirmé qu'afin d'obtenir sa voix, tout projet de loi sur climat devrait exclure de nouveaux forages en mer.
De son côté, le chef de la majorité démocrate Harry Reid est resté prudent sur la question en affirmant un peu plus tard que "nous allons tous prendre du recul par rapport aux forages en mer jusqu'à ce que nous trouvions un meilleur moyen de gérer cela".
Interrogé sur l'impact de la marée noire sur l'avancement du projet de loi sur le climat, M. Reid a indiqué que "plutôt que de la ralentir, cela va accélérer l'adoption de la loi sur le climat".
Des responsables de la compagnie britannique BP, qui exploitait la plateforme Horizon Deepwater qui a explosé le 20 avril, devaient par ailleurs informer à huis clos dans la journée des élus de la Chambre des représentants sur la situation dans le golfe du Mexique.
(©AFP / 04 mai 2010 21h47)
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