Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Initiative visant à incriminer le colonialisme: Le processus suit son cours

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Initiative visant à incriminer le colonialisme: Le processus suit son cours

    La proposition de loi incriminant la colonisation française et qui a reçu l'appui de 120 députés de l'Assemblée populaire nationale est depuis plus de deux mois sur le bureau des services du Premier ministère.



    Le projet de loi incriminant la colonisation française (1830-1962) et qui a reçu l’appui de 120 députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) est depuis plus de deux mois sur le bureau des services du Premier ministère.
    Selon la loi organique régissant la relation entre le Parlement et le gouvernement, ce dernier devrait donner sa réponse dans un délai n’excédant pas 60 jours.
    Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé, en mars dernier, que ses services feront connaître leur réponse avant la fin des délais accordés par la loi.
    Composé de 27 articles, cette proposition de loi n’a pas encore reçu l’aval du gouvernement. «Nous persistons et maintenons cette démarche.
    C’est un principe partagé par toute la société algérienne», a affirmé le porte-parole du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Mohamed Djemâ, joint hier. Pour lui, les choses sont claires : «Le gouvernement, doit s’assumer.»
    Il a souligné que pour le MSP, la repentance de la France reste une exigence majeure. «La France doit reconnaître ses crimes commis contre le peuple algérien, s’excuser auprès de ce dernier et lancer une opération de réparation aussi bien morale que matérielle», a-t-il encore déclaré.
    Mais en attendant, enchaîne-t-il, il faut que le gouvernement endosse d’abord ce projet de loi pour le renvoyer à l’APN qui devra en débattre. Pour le chargé de la communication du FLN, Qassa Aissi, le processus suit son cours même si les délais sont dépassés.
    Selon lui, l’adoption d’une telle loi exige tout un processus (adoption au niveau du gouvernement, du Conseil des ministres et par les deux chambres du Parlement). Cela dit, M. Aissi s’est montré réservé sur la question.
    Il a estimé que même si cette proposition de loi suscite encore des tergiversations, le principe de la condamnation du fait colonial interviendra d’une manière ou d’une autre. « Il y a des choses qui relèvent du passionnel, de la sphère du rationnel et d’autres d’intérêts communs», a-t-il souligné, laissant comprendre toute la complexité qui caractérise le projet de loi et le contexte dans lequel elle intervient.
    Pour sa part, le porte-parole du RND, Miloud Chorfi, n’a pas voulu s’exprimer sur la question renvoyant aux déclarations d’Ahmed Ouyahia de mars dernier.


    Ouest-Tribune


  • #2
    Incriminer le colonialisme!
    Il n' y a que ceux qui ont vécu la guerre, bien planqué derrière les frontières, qui subodore que le colonialisme devrait être incriminé!
    Ceux qui l'ont vécu dans leur chair l'ont incriminé depuis le premier jour!..
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      le dernier bobard d'Alger

      Le pouvoir algérien a trouvé son loto : le projet de "loi" sur la criminalisation du colonialisme. C'est pas cher, c'est pratique et ça peut rapporter gros. C'est pas cher car ce ne sont que des mots et cela ne restera que des mots. Le gouvernement algérien n'a aucune intention de promulguer une telle "loi" qui le couperait de l'Elysée et qui ouvrirait les boîtes de Pandore redoutables : les archives sur les responsabilités de certains de nos dirigeants dans les actes inavouables durant la guerre de libération.
      D'ailleurs le texte a été adressé par l’Assemblée au gouvernement pour « avis » et le gouvernement, qui dispose de deux mois pour faire connaître sa réponse, devrait répondre dans le courant de la semaine par la négative.
      Mais alors pourquoi avoir agité l'épouvantail ? Parce que, comme le loto, ça peut rapporter gros : un nouveau soutien extérieur à Bouteflika. Devenu infréquentable pour la France (et donc pour l'Europe), en disgrâce depuis l'annulation par Sarkozy de la visite de juin dernier, Bouteflika a besoin de regagner les faveurs de l'Elysée. La "loi" sur la criminalisation du colonialisme est d'abord un chantage à l'adresse de la France : "Aime-moi de nouveau ou je balance tout ! " Abdelaziz Ziari, le président de l’APN l'avait confirmé il y a quelques semaines en déclarant que « l’adoption du projet dépendra de la circonstance et de la conjoncture dans lesquelles nous serons à ce moment là. Le gouvernement dispose de deux mois pour répondre positivement ou négativement (…) sa marge d’appréciation est importante ».
      Autrement dit : " On attendra la raction de l'Elysée."
      On le croit volontiers.
      En mai 2009, le même Abdelaziz Ziari, envoyé à Paris pour préparer la visite (qui sera annulée) de Bouteflika, affirmait que la repentance “n’est pas à l’ordre du jour”. Il n'était alors pas question de "loi" sur la criminalisation du colonialisme, mais de faire bien recevoir Bouteflika qui se savait devenu infréquentable depuis son coup de force constitutionnel.
      M. Kheireddine Boukherissa, le président de la Fondation du 8-Mai-45, avait alors réagi en solo : " M. Ziari était-il délégué par le président de la République pour tenir ce discours? Si oui, nous sommes en mesure de demander des explications au président de la République..." Mais, plus loin, ayant réfléchi : " M.Ziari persiste à dire qu’il a parlé en France au nom de l’Algérie officielle. Sur ce point, j’ai beaucoup de doutes. Je comprend bien que le président de l’APN ait reçu des orientations de la part de M.Abdelaziz Bouteflika avant son déplacement. Je ne pense pas qu’il lui ait demandé de reléguer la question de la repentance au dernier rang. Nous suivons les discours des uns et des autres. Nous ne pensons pas que le président de la République ait changé de position."
      L'avantage de la mémoire courte, c'est qu'il vous assure une belle carrière politique!
      Mais bien sûr, M. Boukherissa, que Abdelaziz Bouteflika a demandé à Ziaride reléguer la question de la repentance au dernier rang.
      Et aujourd'hui, n'ayant pas reçu de signes de Sarkozy, Bouteflika relance le chantage autour de la "loi".
      Aussi, assiste-t-on depuis quelques jours, aux tartarinades colériques et tout à fait superficielles des dirigeants algériens.
      Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a ainsi affirmé, lundi 26 avril à Alger, que le dit projet de loi portant criminalisation du colonialisme « suit son cours ». « Le texte suit son cours normal avant d’être soumis à adoption », a-t-il cru utile de préciser.
      Mais oui, mais oui...
      Source le Matin DZ
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

      Commentaire


      • #4
        Et aujourd'hui, n'ayant pas reçu de signes de Sarkozy, Bouteflika relance le chantage autour de la "loi".
        Aussi, assiste-t-on depuis quelques jours, aux tartarinades colériques et tout à fait superficielles des dirigeants algériens.
        Boutef devait surement penser que Sarko allait l'appeller en catastrophe pour le supplier de ne pas passer cette drole de loi...

        Commentaire


        • #5
          Pour le chargé de la communication du FLN, Qassa Aissi, le processus suit son cours même si les délais sont dépassés.
          Une loi soutenu par des "députés" prêts à toutes les compromissions et à toutes les bassesses, pour peu qu'on leur fasse miroiter un visa et quelques billets en euro!..
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

          Commentaire

          Chargement...
          X