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La misère en travaillant...

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  • La misère en travaillant...

    Les salaires stagnent depuis maintenant 30 ans à cause de l'augmentation de la concurrence sur un marché du travail mondialisé par la suppression des barrières douanières et de toute entrave à la circulation des capitaux et des marchandises. Mais durant ces 10 dernières années, les prix ont été multipliés par 2 pour ce qui pèse le plus lourd dans le budget des ménages, à savoir le logement, l'alimentation et l'énergie. Les classes moyennes ont été massivement appauvries par l'inflation, la précarité et la stagnation des salaires. Des millions de salariés sont désormais pauvres tout en travaillant, avec des revenus insuffisants pour payer les prix devenus exorbitants des loyers, de l'alimentation ou du chauffage, obligés de recourir à l'aide des Restos du coeur ou du Secours catholique, réduits à vivre dans des taudis ou des mobil home de campings quand ils ne sont pas tout simplement à la rue...


    Voici "Pauvre malgré le job", un documentaire d'Arte sur ceux qu'on appelle maintenant "les travailleurs pauvres":

    Première partie:



    Deuxième partie :



    Troisième partie :



    Fin :


    __________________________

    Le nouvel esclavage

    Nicolas Sarkozy a déclaré à plusieurs reprises que "le travail libère l'homme" ou que "le travail est une valeur de libération". Par ces propos, il prouve une fois de plus son inculture et son ignorance de l'Histoire. Le mot "travail" vient du latin "tripalium" qui désignait un instrument de torture. Et "le travail libère l'homme" (en allemand "Arbeit macht Frei") était le slogan que les nazis avaient cyniquement placé à l'entrée de leurs camps de concentration.

    Sarkozy semble ignorer également ce qu'est réellement le travail pour l'écrasante majorité des gens, ces cohortes de salariés exploités dont le travail les use chaque jour un peu plus, physiquement ou psychologiquement, ceux dont le travail ne consiste pas à faire du tourisme et à se prélasser dans les palaces dorés de la république, à distribuer des ordres à ses serviteurs ou à pérorer à la télé.

    Nicolas Sarkozy semble tout ignorer de ce qu'est devenu le travail aujourd'hui dans la plupart des entreprises. Leur avidité sans limite les pousse à tirer toujours plus de "jus" de leurs salariés. Les citrons sont désormais pressés jusqu'à l'écorce, jusqu'à ce qu'il ne reste plus une parcelle de substance à exploiter.

    Le principe du taylorisme est de réduire l'homme à une machine. D'abord appliqué dans les usines, le taylorisme s'est étendu aux emplois du tertiaire. Dans les bureaux, le travail est parcellisé, réduit à des procédures pré-établies que les salariés ne font qu'appliquer mécaniquement comme le feraient des ordinateurs, préparant le terrain pour que ceux-ci finissent par remplacer presque totalement les salariés.

    Par ailleurs, les nouvelles méthodes de management venues des Etats-Unis dans les années 1980 et désormais appliquées dans la plupart des grandes entreprises organisent l'exploitation à outrance du salarié. Celui-ci est placé sous une pression permanente, en le soumettant à des "objectifs" impossibles à atteindre, en mesurant en temps réel ses "performances". Le salarié vit ainsi dans une peur permanente de faire partie du prochain "plan social". La qualité du travail n'est pas reconnue et elle n'est souvent récompensée que par un coup de pied au derrière lorsque l'entreprise choisit de délocaliser, à la recherche d'esclaves toujours moins coûteux.

    On encourage également l'agressivité, le langage des entreprises étant similaire à celui des militaires. Le salarié doit être un soldat, engagé dans une guerre contre la "concurrence" mais aussi contre ses collègues et contre lui-même.

    De plus, avec la vogue du travail en "open space", tout le monde peut surveiller tout le monde, sans intimité ni moments de répits, d'autant plus que l'on crée une urgence permanente, même là où elle n'est pas nécessaire, ce qui empêche toute réflexion et tout travail de fond mais qui contribue maintenir les citrons sous pression.

    Le travail est désormais complètement déshumanisé, et l'individu réduit à sa seule dimension économique.

    Il en résulte la destruction psychologique des salariés et le suicide des plus fragiles.

    Mais dans le monde de l'entreprise, il n'y a pas de place pour les sentiments humains, pour la compassion ou pour l'empathie, ce qui induit une insensibilisation à la souffrance de l'autre, transformant les salariés en "agents" de Milgram.

    Quant à ceux que leur entreprise a rendu dépressifs ou malades, les médecins prescrivent des antidépresseurs, des somnifères et autres médicaments chimiques qui finiront de les transformer en zombies.

    Source : sy.ti.net
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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