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PÉTROLE/Le brut poursuit sa chute sur la pression d'un dollar renforcé

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  • PÉTROLE/Le brut poursuit sa chute sur la pression d'un dollar renforcé

    New York (awp/afp) - Les prix du pétrole poursuivaient leur rapide descente mercredi à New York, le baril enfonçant la barre des 80 dollars sous la pression du renforcement de la monnaie américaine, des inquiétudes sur l'Europe et d'une offre abondante aux Etats-Unis.

    Vers 13H10 GMT/15h10 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin s'échangeait à 79,49 dollars, en repli de 3,25 dollars par rapport à mardi.

    Après avoir lâché 3,45 dollars la veille, le baril est passé à grande vitesse sous les 80 dollars. "Une fois que ce marché est lancé, il semble qu'il bouge assez vite", a observé Tom Bentz, de BNP Paribas.

    "Le dollar enregistre de nouveaux plus hauts face à plusieurs devises, en particulier l'euro. Les inquiétudes persistent sur les dettes souveraines de la Grèce, le Portugal, l'Espagne, etc.", a ajouté l'analyste.

    L'euro se dirigeait vers le seuil de 1,28 dollar mercredi, enfonçant rapidement les planchers alors que les craintes sur le déficit grec ne se dissipent pas malgré l'aide financière internationale, s'aggravant au contraire avec les craintes de contagion à d'autres pays de l'Union monétaire.

    D'autant que l'agence Moody's a averti mercredi qu'elle envisageait de dégrader la note de la dette du Portugal.

    Les investisseurs se réfugiaient dans le dollar, considéré comme un actif plus sûr, au détriment non seulement de l'euro, mais aussi des actions ou encore des matières premières.

    De plus, le renforcement du dollar renchérissait les prix du pétrole, libellés dans la monnaie américaine, pour les investisseurs munis d'autres devises.

    Le prix du baril retombait ainsi en moins de deux séances sous la limite basse de la fourchette dans laquelle il s'était installé depuis quelques semaines, entre 80 et 87 dollars.

    "Ajoutant au sentiment baissier, la publication des chiffres hebdomadaires de l'API (l'association des industriels du pétrole) ont montré une progression (des stocks) plus forte qu'attendu par le consensus, les réserves montant de 1,7 million de barils à Cushing", le principal terminal pétrolier américain situé au sud des Etats-Unis, ont souligné les analystes de JPMorgan.

    Les chiffres officiels du département de l'Energie sont attendus à 14H30 GMT. Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires tablent sur une hausse dans les trois catégories: brut, essence, produits distillés.

    "Actuellement, le contexte reste très négatif" pour les prix, a résumé Tom Bentz.

    rp

    (AWP/05 mai 2010 15h40)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le pétrole chute sous les 80 dollars

    05/05/10 20:00 Le pétrole chute sous les 80 dollars

    Le prix du baril lâche près de 8 dollars depuis le début de la semaine. Les cours sont pénalisés par un renforcement du dollar et une hausse supérieure aux attentes des stocks de brut aux Etats-Unis.

    La chute est vertigineuse. Alors que les marchés pétroliers tentaient de chercher les 90 dollars en début de semaine, le baril de brut léger texan (WTI) dégringole ce mercredi sur le New York Mercantile Exchange (Nymex)et passe sous la barre des 81 dollars. En cours de séance, les cours ont même plongé à 79,15 dollars à New York et 82,13 dollars à Londres, soit des plus bas depuis respectivement deux mois et un mois. Vers 18h38, la chute se poursuit: le baril perd 2,90% à 80,58 dollars. Au même moment, le baril de Brent de la Mer du Nord lâche 3,66% à 83,27 dollars.
    La cause principale de cette chute est le renforcement du dollar qui rend l’achat moins attractif. La monnaie unique européenne ne cesse de perdre du terrain face au billet vert, pénalisée par les craintes d’une contagion des problèmes de dette souveraine en Europe. En Grèce, les manifestations dégénèrent. Le Portugal est sous la menace d’une dégradation de sa note souveraine par Moody’s et l’Espagne fait face à une rumeur laissant croire que le pays aura bientôt besoin du soutien du FMI. Ce mercredi, le dollar est remonté à 1,2871, un plus haut depuis plus d’un an.

    Les stocks augmentent


    Autre mauvaise nouvelle pour les marchés pétroliers, annoncée ce mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA): les stocks de pétrole brut outre-Atlantique ont augmenté nettement plus qu’attendu la semaine dernière, de 2,8 millions de barils à 360,6 millions. Les économistes attendaient en moyenne une hausse de 1,1 million de barils.
    De même, les stocks d’essence ont progressé de 1,2 million de barils à 224,9 millions. Les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont quant à elles augmenté de 600.000 barils à 152,4 millions.
    Les craintes de resserrement de l’offre, qui avaient soutenu les marchés depuis la marée noire et la réduction de l’activité dans le Golfe du Mexique, s’évaporent.

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    • #3
      Ce qui est inéluctable c'est qu'il finira par remonté tôt ou tard...

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