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Un enfant sur trois victime de «cyber intimidation»

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  • Un enfant sur trois victime de «cyber intimidation»

    Lutte contre la cybercriminalité en Algérie

    Il est conseillé aux internautes de ne pas diffuser des informations personnelles telles que l’adresse, le numéro de téléphone, le lieu de travail des parents, le numéro de la carte bancaire, l’adresse de l’école, etc.

    Selon le Centre de recherche juridique et judiciaire (CRJJ), près d’un enfant sur 3 en Algérie ont été victimes de cyber intimidation. Ils ont reçu des messages méchants ou ont fait l’objet d’images humiliantes sur le Net.
    Cette annonce a été faite hier en marge de l’ouverture d’un séminaire international organisé à l’hôtel Sheraton, à Alger, ayant pour thème «La lutte contre la cybercriminalité». Outre les experts algériens, figurent parmi les participants des experts venus des Etats-Unis, de France, de Belgique et de Grande-Bretagne.
    Ont également participé à ce séminaire des représentants de la CRJJ, du ministère de la Justice, du réseau Nada, de la police algérienne, de la Gendarmerie nationale ainsi que des magistrats.
    Tout les participants à ce séminaire, qui prendra fin aujourd’hui, considèrent que l’enfant algérien, à l’instar des autres pays du monde, est plus que jamais ciblé par des personnes anonymes difficiles à identifier, ce qui peut le conduire à se méfier de toutes ses relations.
    Les risques de la criminalité informatique ont doublé dans notre pays ; la sécurité nationale et celle des personnes sont également en jeu.
    La menace aurait été beaucoup plus sérieuse si notre pays avait un haut débit Internet, affirment les experts du CRJJ. Face à cette situation inquiétante, les experts ont interpellé l’ensemble de la société, y compris les parents, pour établir avec leurs enfants des règles claires d’utilisation de l’Internet auxquelles ils ne peuvent déroger sans leur accord.
    Parmi les solutions proposées par les experts, il est conseillé aux internautes, enfants et adultes, de ne pas diffuser des informations personnelles telles que l’adresse, le numéro de téléphone, le lieu de travail des parents, le numéro de la carte bancaire, l’adresse de l’école, etc. Garder l’anonymat est la première solution conseillée par les participants. Ne jamais accepter de rencontrer physiquement toute personne connue sur Internet.
    Diffuser ses photos sur le Net est strictement déconseillé et ne jamais visiter les sites interdits par les parents. Voilà quelques conseils proposés par les participants aux utilisateurs de l’Internet, entre autres, les sites Facebook, My Space et HI5 qui s’avèrent aujourd’hui très dangereux.
    Il faut souligner que sur le seul site de Facebook, les enquêteurs ont enregistré des infractions dangereuses à l’encontre de plus d’un million d’utilisateurs de ce site. Beaucoup d’Algériens accros à Facebook ont été victimes de personnes dangereuses qui ont utilisé leurs nom et photo dans des affaires d’escroquerie.
    100 magistrats et 50 cyber-enquêteurs pour lutter contre le crime électronique

    L’Algérie intensifie ses actions afin de faire face à la cybercriminalité qui a déjà fait des victimes dans notre pays. Pour cette raison, le directeur général du CRJJ, en l’occurrence Djamel Bouzerini, a annoncé hier, en marge du séminaire internationale ouvert à Alger, que 100 magistrats et 50 cyber-enquêteurs de la police judiciaire ont été formés pour lutter efficacement contre le crime électronique. Ils ont reçu des formations de haute qualité aux Etats-Unis, en France et en Belgique.
    Il était primordial de le faire, ajoute le DG du CRJJ. Outre cela, un arsenal de lois est en préparation en Algérie pour combattre le crime électronique.
    Entre 2007 et 2008, le CRJJ a enregistré une vingtaine d’infractions en Algérie. Il s’agit souvent d’usurpation d’identité ; les escrocs utilisant les noms et les photos de leurs victimes à des fins diaboliques. D’autre part, la police judiciaire accorde de plus en plus d’intérêt à la lutte contre la cybercriminalité.
    Durant les années 2002 à 2006, la lutte n’était qu’à son début, car le nombre d’abonnés à Internet ne dépassait pas les 2 millions. Aujourd’hui, le cap des six millions d’abonnés a été dépassé, ce qui oblige la Sûreté d’Alger à songer sérieusement à développer son effectif pour lutter contre la cybercriminalité.
    Feu Ali Tounsi avait beaucoup œuvré dans ce sens, d’ailleurs il a été à l’origine de la création d’une nouvelle filière de la police judiciaire appelée cyber-enquêteur. Le but de cette section est l’identification des risques, des infractions dans le cyber espace, des organismes qui sont derrière ces menaces afin de préserver les internautes.

    Ouest-Tribune
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