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Algérie:quel système économique adopté?

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  • Algérie:quel système économique adopté?

    Et revoilà qu'il est à nouveau question de savoir si le gouvernement algérien ne commet pas une grave erreur en revenant à une économie étatisée.

    Mais peut-il se permettre une autre voie comme nombreux autres nations en voie de développement, notamment en Amérique du Sud ou les nationalisations font florès. Encore le 1er mai, le Bolivien Moralès a nationalisé 3 firmes étrangères.

    Tout est dans le titre du fil!
    _______________________

    Le libéralisme (à l’algérienne) a vécu. A sa place un nouveau discours économique louant les vertus du « tout Etat » est servi dans une sauce populiste à une population choquée il est vrai par les images transmises par les chaines satellitaires sur les dégâts causés par la crise financière internationale sur les petites bourses en Occident.

    La loi de finances complémentaire 2009 a confirmé le changement de cap du gouvernement en matière économique, et ce ne sont pas les propos de Djaaboub sur l’OMC qui y changeront quelque chose. Afficher des convictions libérales est devenue aujourd’hui pratiquement tabou en Algérie. Reda Hamiani, le patron des patrons a reçu un carton jaune cette semaine en perdant une bonne quinzaine des membres du FCE, tous dirigeants de groupes publics. Le carton rouge -ou redressement ?- pourrait ne pas tarder.

    Louisa Hanoune, la dirigeante du Parti des travailleurs (PT), confortée dans ses convictions trotskistes a tiré à boulets rouges sur les « libéraux » algériens en qualifiant Chakib Khelil et Hamid Temmar de « coopérants techniques ». Mais est-ce vraiment des libéraux ? S’ils l’étaient vraiment, n’auraient-ils pas dû quitter le pouvoir plutôt que se résigner à appliquer sans conviction le dirigisme économique.

    La responsable du PT savourant l’échec du capitalisme est même allée jusqu'à inviter ses compatriotes à relire le Capital de Karl Marx. Mais la relecture de Marx permettra-t-elle de mettre sur pied une économie alternative à celle du pétrole en Algérie ?

    Au lieu de relire Marx, ne faudrait-il pas plutôt relire la mise en garde de Nouredine Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur, qui a annoncé récemment à la télévision algérienne l’imminence du tarissement de notre source nourricière : le pétrole. Selon lui, « le pic pétrolier algérien a été dépassé dans la production de brut ». Avant de poser non sans raison la seule question qui vaille : que deviendrons-nous après 2050 ?

    A cette question le gouvernement actuel n’apporte pas de réponse. Ou plutôt si. Le président Abdelaziz Bouteflika avait affirmé lors d’un discours mémorable que sa génération avait échoué à mettre sur pied une économie alternative à celle des hydrocarbures.


    Extraits: TSA

  • #2
    Dans le contexte actuel, il ne vaudrait pas se jeter dans l'économie mondialisée.
    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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    • #3
      Dans le contexte actuel, il ne vaudrait pas se jeter dans l'économie mondialisée.
      Tout est question de dose

      s'ouvrir à tous vents est un suicide

      se renfermer l'est aussi
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Mais peut-il se permettre une autre voie comme nombreux autres nations en voie de développement, notamment en Amérique du Sud ou les nationalisations font florès. Encore le 1er mai, le Bolivien Moralès a nationalisé 3 firmes étrangères.
        arrêtons avec cet euphémisme "en voie de développement". Il est trop tard pour se développer. Quelques nations ont émergé (Brésil, Chine, Inde). Le reste ne se développera jamais. Même la Chine, l'Inde et le Brésil arrive trop tard avec le déclin du pétrole. La pauvreté est telle dans ces pays qu'il difficile de parler de succès. Surtout en Inde.

        Pour ceux qui ne se sont pas développés industriellement, c'est pas plus mal. La fin du pétrole c'est la fin de l'industrie, de la société de consommation etc... Il faut dès à présent se concentrer sur l'agriculture, l'agro-alimentaire, la survie quoi. et arrêtons de rêver à une Algérie développée. L'Algérie, pourtant possédant de l'énergie, a laissé passé le train pétrole... trop tard mokhtar.


        Il n'y a pas de développement sans volonté politique. Et volonté politique ne signifie pas forcément intervention de l'Etat
        le DRS contrôle toute la Galaxie

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        • #5
          Si le pic pétrolier algérien a été dépassé dans la production de brut ...alors le compte à rebours a été déclenché.... J - 175000 avant la famine.

          Le problème aujourd'hui n'est plus de savoir si on peut. Actuellement nous devons trouver une alternative qui conduirait l'Algérie au moins à une auto-suffisance alimentaire. A cela se rajoute le problème de l'eau qui risque de se poser dans quelques décennies suite au bouleversement climatique.

          Je pense que les priorités doivent être l'agriculture, l'énergie renouvelable et une nouvelle gestion de l'eau.... mais pour cela, il faudrait favoriser les initiatives allant dans ce sens et les accompagner par des infrastructures adéquates.
          Mais sans démocratie, sans respect des droits, rien n'est possible.... nous allons droit au mur.
          "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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          • #6
            Mais sans démocratie, sans respect des droits, rien n'est possible.... nous allons droit au mur.
            Tout à fait d'accord. Je rajouterais "droit au mur totalement incoscients"

            Sinon pour le pic pétrolier, je ne pensais pas à l'Algérie mais je pensais pic pétrolier mondial. J'ai l'impression que la crise économique et financière dont le monde développé n'arrive pas à se remettre complètement est un signe qu'on arrive à la fin du pétrole. Mais c'est jsute une impression.
            le DRS contrôle toute la Galaxie

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            • #7
              Quel système économique adopté ?

              Réponse : Economie de marché

              Depuis 1988 (plus de 20 ans) que l’état se dit engagé dans la transition vers l’économie de marché. Une économie de marché qu’aucun gouvernement n’a pu définir et qui peine à voir le jour à cause du blocage des réformes et la bureaucratie héritée du système socialiste.

              Avec le fort excédent des recettes pétrolières, le gouvernement actuel semble freiner encore plus le processus de transition vers l’économie de marché. L’action économique est aujourd’hui très difficile avec les nouvelles dispositions de la LFC 2009 (Loi de Finance Complémentaire). Le chef du gouvernement a abrogé une ordonnance sur l’investissement par une simple circulaire. Cette instabilité juridique n’est pas de nature à rassurer les investisseurs (algériens ou étrangers) qui sont complètements déroutés. La réforme bancaire, les problèmes bureaucratiques, la lutte contre le secteur informel, les problèmes de fonciers ne sont toujours pas réglés.

              Les privatisations ont été bloquées. Le gouvernement veut opérer un retour au système des tutelles. Contre toute attente, il est revenu aux assainissements financiers et recapitalisations d’entreprises publiques qu’on croyait révolus. Il veut créer de grands groupes, des champions nationaux, à la Sud Coréenne.

              L’avenir est dans l’économie de marché basée sur la PME, le savoir et les services. Tous les pays l’ont compris sauf nous. Un pays communiste pur et dur comme la Chine a compris depuis 1975 la nécessité de s’ouvrir vers une économie de marché et l’investissement étranger. En Algérie, on continu à perdre du temps et de l’argent dans des opérations qui vont s’avérer à la fin inefficaces.
              Dernière modification par shadok, 06 mai 2010, 22h02.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                Notez que le système choisit par l'Algérie avait eu ses adeptes. Dont un certain Kateb Yacine.

                Reste à se demander si le pays avait eu une autre alternative?
                ________________________

                Il est commun d’entendre dire que l’Algérie, en optant pour un système non libéral, avait raté le coche en 1962. Pour l’Algérie nouvelle qui se construisait dans la douleur et l’espoir, il ne pouvait y avoir d’autre chemin que celui de la justice sociale, c’est-à-dire la voie de l’égalité et de la dignité pour les millions de citoyens qui n’avaient jamais imaginé que la libération serait une simple modification de leur statut administratif ou le changement d’un drapeau sur les frontons des mairies.

                Un bout d’étoffe vert et blanc à la place d’un autre bleu et blanc : ce n’était pas l’indépendance nationale ; ce n’était pas l’aboutissement d’une Révolution authentique qui avait placé l’homme au centre de ses préoccupations ! Si changer le colon Joseph par un autre du nom de Omar ou Ali était l’objectif de cette Révolution, nul doute qu’elle n’aurait pas drainé autant de jeunes paysans assoiffés de liberté et de justice sociale. J’entends les conseillers à rebours nous reprocher d’avoir nationalisé les terres pour en faire de grandes fermes d’Etat qui, tout au long des années 1960 et 1970, avaient inondé - par bateaux entiers de l’OFLA — l’Europe d’agrumes et de dattes algériennes ; je les entends mettre sur le dos de ces politiques agricoles hardies les échecs actuels du secteur (calmez- vous ! Boumediene est mort il y a 30 années !), je les entends regretter que nous n’ayons pas transformé notre pays en dictature bourgeoise et réactionnaire dès 1962 !

                Maamar Farah, Soir d'Algére

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                • #9
                  Dans le contexte actuel, il ne vaudrait pas se jeter dans l'économie mondialisée.
                  c'est justement dans le contexte actuel (des reserves suffisantes) qu'il faut se jeter dans l'economie mondialisee. L'Algerie a les moyens de financer n'importe quelle reforme. Le probleme est que le leadership n'est pas "formé" pour reformer mais pour depenser uniquement.
                  Dernière modification par ayoub7, 07 mai 2010, 16h36.

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par omar
                    Notez que le système choisit par l'Algérie avait eu ses adeptes. Dont un certain Kateb Yacine.

                    Reste à se demander si le pays avait eu une autre alternative?
                    Ne nous pouvons pas refaire l’histoire. Le système socialiste en Algérie a eu ses avantages et ses inconvénients.

                    Depuis 1988, on s’est orienté vers l’économie de marché. Les pays socialistes qui ont opérés cette transition, à la même période que nous, ont pu finaliser leurs réformes. En Algérie, les réformes sont à chaque fois mise en veilleuse. Pire encore, avec la manne pétrolière et la crise financière mondiale, le gouvernement actuel veut renier les engagements prisent pour passer à une économie libérale. Les tentations populistes ont resurgis pour nous annoncer des mesures contradictoires à l’économie de marché à coup de slogans de patriotisme économique. L’économie algérienne se trouve actuellement dans un système hybride cumulant les tares du régime socialiste et celles du système libéral naissant et encore mal en point. C’est le constat que fait Nordine Grim dans son livre : « Algérie. L’interminable transition ».

                    La transition au système de marché a de bonnes raisons de continuer à piétiner. Les autorités n’ont pas la volonté et les compétences pour réformer. La seule chose qui savent faire est d’engager des investissements à coup de milliards de dollars dans des chantiers d’infrastructures publiques avec tous les gaspillages et les détournements qu’on connaît.
                    Dernière modification par shadok, 07 mai 2010, 10h39.
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                    Commentaire


                    • #11
                      tout systéme en algérie qui ne tien pas en compte l'écartement totale de FLN et co sera voué a l'échec, economiquement, socialement, et politiquement parlant.

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                      • #12
                        La social démocratie reste le meilleur modèle que je connaisse.
                        Malgré cela , on l'a vu chez les pays scandinaves, l'excès sdans ce modele a aussi ses limites...
                        Mais l'Algérie est encore trop loin, trop en retard sur à peu près tout...
                        Pour le moment, il faut que les rentrées des hydrocarbures servent aux infrastructures et non à la consommation.

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                        • #13
                          "Malgré cela , on l'a vu chez les pays scandinaves, l'excès sdans ce modele a aussi ses limites..."(Bachi)

                          Néanmoins, les pays scandinaves ont une avance incomparable au niveau social par rapport à tous les pays européens. Mais c'est aussi au prix d'un fisc de 51% (sur 100 euros, 51 euros d'impôt) et l'on voit mal le caractère sudiste accepté une telle ponction. Pour anecdote, il faut savoir que Olof Palme (premier ministre suédois assassiné logeait dans un HLM et on voit mal son homologue algérien subir une telle dérision et ne pas résider à Hydra ou au Club des Pins.

                          Quant aux excès constatés du moins en Suède, les citoyens de ce pays se mordent les doigts d'avoir voté pour un parlement à majorité de droite et celle-ci peut déjà faire ses valises car aux procahines élections, elle ne sera pas reconduite.

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                          • #14
                            En une seule phrase: "Abandonner le despotisme et privilégier la compétence"

                            Commentaire


                            • #15
                              Puisque le gaz algérien (HC ne compte par ailleurs que pour 40% du PIB algérien) est extrait par les traders de la NYMEX!!!

                              Tu devrais réviser le b-a ba de la vie économique avant de jaser sur un thème qui est à mille lieux de toi.

                              PS: le verbe à utiliser est "dégoiser". Pavoiser n'a pas grand sens dans ta phrase.

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