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Le pétrole dégringole à New York pour la troisième séance d'affilée

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  • Le pétrole dégringole à New York pour la troisième séance d'affilée

    NEW YORK - Les prix du pétrole ont dégringolé pour la troisième séance d'affilée jeudi à New York, sur fond de nouvel accès de panique des marchés financiers vis-à-vis des difficultés budgétaires de la zone euro.

    Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin a terminé à 77,11 dollars, en chute de 2,86 dollars par rapport à la veille. Sur les trois dernières séances, il accumule un plongeon de 9,08 dollars, soit 10,5%.

    A Londres, sur l'InterContinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a abandonné 2,78 dollars à 79,83 dollars.

    "Cela devient vraiment fou, la crise grecque relègue tout le reste au second plan", a soupiré Phil Flynn, de PFG Best Research. "Le marché est inquiet de voir que cette crise ne passe pas. Malgré l'adoption de mesures d'austérité en Grèce, la violence dans les rues rend le marché inquiet à l'idée qu'elles pourraient ne pas être mises en oeuvre".

    "Ce marché avait progressé en grande partie sur des attentes de forte demande (de pétrole, ndlr), mais avec de telles inquiétudes, et une nouvelle crise économique qui éclate dans le monde, cela le fait baisser", a ajouté l'analyste.

    En nette baisse une grande partie de la séance, les cours ont en effet nettement creusé leurs pertes en toute fin de séance, alors que les télévisions américaines diffusaient en direct les images de la police chargeant les manifestants réunis devant le Parlement à Athènes.

    Le plongeon des prix du baril depuis trois jours, "est entièrement dû aux craintes macroéconomiques", a jugé Ellis Eckland, analyste indépendant. "La crise de la dette en Europe pourrait clairement être négative pour la reprise économique dans le monde, et en particulier en Europe".

    "En outre, cela pousse les investisseurs vers la sécurité qu'offre le dollar", considéré comme une valeur refuge, a-t-il ajouté.

    Un dollar plus fort rend le brut, libellé en monnaie américaine, moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.

    L'euro chute à grande vitesse depuis le début de la semaine face au billet vert, sur fond de crise budgétaire grecque et de craintes de contagion à d'autres pays européens. Il se rapprochait jeudi de 1,26 dollar, un niveau plus vu depuis plus d'un an.

    "C'est toujours la même histoire: l'euro reste sous pression, et le renforcement du dollar met les cours de l'énergie sous pression", a commenté John Kilduff, de Round Earth Capital.

    (©AFP / 06 mai 2010 21h28)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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