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Maroc: 38 terroristes présumés devant la justice

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  • Maroc: 38 terroristes présumés devant la justice

    Vingt-quatre islamistes «liés à Al-Qaeda» dont le réseau a été récemment démantelé et quatorze complices ont été présentés jeudi à un juge d'instruction antiterroriste à Salé (ville jumelle de Rabat), a-t-on appris de source judiciaire.

    «Un total de trente-huit accusés dont les 24 membres de ce réseau ont été présentés jeudi à un magistrat pour une instruction préliminaire», selon la même source.

    L'arrestation des quatorze complices présumés n'avait pas été annoncée.

    Le ministère marocain de l'Intérieur avait indiqué le 26 avril avoir démantelé au Maroc un «réseau terroriste de 24 membres lié à Al-Qaeda» qui «s'apprêtait à commettre des crimes et des actes de sabotage à l'encontre des services de sécurité et d'intérêts au Maroc».

    Les trente-huit membres du réseau ont été déférés jeudi sous l'accusation de «constitution d'une bande criminelle dans l'intention de planifier des actes terroristes, de tentative d'homicide volontaire et de vol qualifié».

    Ils sont également poursuivis pour «appartenance à un groupe religieux non autorisé et collecte de fonds destinés à aider un membre d'un groupe terroriste récidiviste à quitter clandestinement le Maroc».

    L'instruction doit durer plusieurs semaines avant que le tribunal antiterroriste de Salé ne fixe la date du procès des 38 accusés, a déclaré à l'AFP la source judiciaire.

    Dans le cadre de cette affaire, les autorités marocaines avaient récemment lancé un avis de recherche à l'encontre de Ahmed Sahnouni, un ressortissant français d'origine marocaine.

    Ce dernier est soupçonné d'avoir organisé le recrutement de candidats au djihad pour l'Afghanistan, la Somalie et dans la zone sahélo-saharienne. Il a été arrêté vendredi dernier en banlieue parisienne et incarcéré, selon une source judiciaire française.

    Al-Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) est actif dans la région sahélo-saharienne, une vaste région désertique couvrant le sud de l'Algérie et le nord du Mali et du Niger ainsi que le nord-est de la Mauritanie.

    Agence France-Presse

  • #2
    Un recruteur d'al-Qaida au Maroc arrêté à Paris

    Le responsable présumé d'un réseau de recrutement marocain lié à al-Qaida a été arrêté vendredi dernier à Paris. Les autorités marocaines le recherchaient activement depuis le démantèlement du réseau ilsamiste à la mi-avril.

    Ahmed Sahnouni, un Français d'origine marocaine, pourrait avoir dirigé depuis la France un réseau de 24 islamistes lié à al-Qaida et démantelé par la police marocaine à la mi-avril. Activement recherché par les autorités marocaines depuis, l'homme a été arrêté vendredi par les enquêteurs de la Direction centrale du renseignement intérieur et mis en examen hier soir, après quatre jours de garde à vue, rapporte Le Parisien dans son édition de jeudi.
    Maître Marie Dosé, avocate du prévenu, a confirmé au figaro.fr cette arrestation pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme durant 2007, 2008, 2009 et 2010 à Paris, au Maroc, en Iran et en Afghanistan.» L'avocate dit toutefois ne pas avoir encore rencontré son client.

    Recrutement de «combattants volontaires»

    D'après les informations du Parisien, la brigade antiterroriste de Paris enquêtait sur l'homme depuis novembre 2009. Ahmed Sahnouni aurait été chargé de recruter sur internet des «combattants volontaires» désirant rejoindre les rangs d'al-Qaida en en Afghanistan, en Somalie et en Irak. En perquisitionnant le domicile de Shanouni, les policiers auraient découvert des photos d'homme armés, des documents vidéos présentant des jihadistes se revendiquant de la République islamiste d'Afghanistan, et des documents bancaires compromettants. Un message adressé un haut responsable d'al-Qaida en Iran aurait également été retrouvé dans son téléphone.
    Ahmed Sahnouni aurait toutefois fermement démenti toute implication, rapporte encore le quotidien. Il aurait admis avoir eu des liens jusqu'en 2001 avec al-Qaida mais se serait éloigné de l'organisation islamiste après les attentats du 11 septembre, rejetant le terrorisme de masse. Il reconnait avoir effectué des voyages au Moyen-Orient, notamment en 2009, mais assure que ces derniers n'étaient motivés que par des «raisons religieuses ». L'information judiciaire suit son cours.
    leFigaro

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