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La Bourse de Paris chute de plus de 5,31 % dans un marché très nerveux

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  • La Bourse de Paris chute de plus de 5,31 % dans un marché très nerveux

    Les Bourses européennes continuent de dévisser vendredi, dans le sillage des marchés américains et asiatiques, les craintes sur les risques souverains de la zone euro étant toujours aussi vives. À 17 heures, la Bourse de Paris dégringolait de 5,31 % après avoir perdu plus de 5,72 % vers 16 h 40, dans un marché nerveux après la dégringolade historique de Wall Street jeudi en séance. Vers 17 heures, Lisbonne perdait 3,00 %, Madrid 4,13 %, Amsterdam 4,92 %, Londres 3,11 % et Francfort 3,90 %. À Milan, les négociations ont été suspendues sur les principales plates-formes de la Borsa Italiana à cause de "problèmes techniques", au moment même où toutes les autres places financières plongeaient. Après la reprise, vers 17 heures, l'indice vedette FTSE Mib, très instable depuis le début de la journée, cédait plus de 4 %.

    La Bourse d'Athènes a terminé vendredi sur une baisse marquée de 2,86 % par rapport à la clôture de la veille, l'indice Athex affichant 1.630,47 points au terme d'une semaine très négative. La Bourse d'Athènes avait terminé jeudi sur une hausse modeste de 0,98 % après une chute ininterrompue depuis le début de la semaine. Elle avait perdu 3,91 % mercredi et 6,68 % mardi. Les deux Bourses de Moscou ont par ailleurs plongé vendredi, perdant plus de 5 % à la clôture. Le RTS, la principale place boursière moscovite, a terminé sur une chute de 5,5 % à 1.369,91 points, tandis que le Micex a cédé 5,6 % à 1.288,61 points.
    L'indice vedette de la Bourse de Paris a cédé 7 % sur les trois dernières séances sur fond de crainte sur les déficits publics en zone euro et sur une contagion à d'autres pays. Ce climat a été alimenté par des rumeurs de marché sur des dégradations de la note de dette à long terme de l'Espagne mardi puis de l'Italie jeudi. Vendredi vers 17 heures, toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le rouge.
    Valeurs bancaires à la peine

    Plus forte baisse du CAC 40, Axa perdait 8,38 % à 11,59 euros vers 17 heures. Total, première capitalisation du CAC 40, cédait 4,28 % à 37,04 euros sur fond de baisse des prix de l'or noir et les groupes parapétroliers Technip 4,13 % à 52,69 euros. Après l'annonce de résultats en baisse au premier trimestre, Veolia perdait 4,98 % à 21,735 euros. Le groupe de services a confirmé vouloir accroître sa rentabilité en 2010, après avoir amélioré ses performances opérationnelles au premier trimestre, malgré un recul du chiffre d'affaires de 4 %.

    Un peu plus tôt, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avait terminé sur un plongeon de 3,10 %, perdant 331,10 points à 10.364,59 points, dans un marché miné par les craintes d'extension de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro, Portugal et Espagne en tête, et par l'appréciation du yen. Jeudi, Wall Street avait aussi terminé en forte baisse après un mouvement de panique : le Dow Jones Industrial Average avait abandonné 347,80 points (- 3,20 %) à 10.520,32 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 82,65 points à 2.319,64 points (- 3,44 %). Le Dow Jones a notamment enregistré la plus forte chute en points de son histoire en séance (-998,50 points). Les causes de ce décrochage n'étaient pas encore évidentes vendredi matin, même si les médias américains ont pointé dès jeudi soir la banque Citigroup et fait état d'une erreur humaine de la part d'un trader.

    Réunions autour de la crise grecque

    En outre, la Grèce était toujours au centre des attentions : les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro devaient se retrouver vendredi en sommet extraordinaire à Bruxelles, tandis que les ministres des Finances du club des grands pays industrialisés du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon) ont annoncé la tenue d'une conférence téléphonique dans la journée sur la crise de la dette grecque. Une nouvelle montée au créneau du président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, n'avait guère contribué à calmer les esprits jeudi. "Le Portugal n'est pas la Grèce, l'Espagne n'est pas la Grèce", avait insisté Jean-Claude Trichet, assurant qu'un défaut de paiement de la Grèce était pour lui "hors de question". Une porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) avait renchéri en affirmant que ce n'était "pas une option".

    De son côté, la monnaie unique européenne, qui a atteint jeudi son plus bas niveau depuis mars 2009 face au billet vert à 1,2523 dollar, remontait mais restait sous pression : vers 17 heures, un euro valait 1,2696 dollar, contre 1,2644 dollar jeudi vers 22 heures. Le ministre japonais des Finances, Naoto Kan, a exclu des mesures concertées du G7 pour redresser l'euro. "Je ne pense pas qu'il y aura de demande d'intervention" lors de la conférence téléphonique, a-t-il déclaré.
    le point
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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