Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le marché algérien de la téléphonie mobile peut encore croître

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le marché algérien de la téléphonie mobile peut encore croître

    D'après le président de l'ARPT, le marché algérien de la téléphonie mobile a encore de beaux jours devant lui. Mohamed Benfodil a profité de son passage à la radio pour annoncer la création future d'une association de consommateurs.

    ===
    Téléphonie mobile : bientôt une association de consommateurs

    Les experts de l’autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) ont élaboré, indique M. Mohamed Benfodil, président de l’ARPT, un texte réglementaire portant sur l’association des consommateurs de la téléphonie mobile. Ce nouveau texte définit, a ajouté M. Benfodil, clairement les droits des consommateurs et le statut de l’association.
    Invité à l’émission hebdomadaire Invité de la presse de la radio nationale Chaîne II, le président de l’ARPT a déclaré que “l’association des consommateurs de la téléphonie mobile sera indépendante et ne sera pas liée à l’Autorité de régulation”.

    Le rôle de l’ARPT est limité, selon lui, à la préparation du dispositif réglementaire nécessaire à la création de cette association. Il n’a donné aucune date précise pour la mise en place de l’association des consommateurs de la téléphonie mobile. Interrogé sur l’impact des antennes radio installées par les trois opérateurs sur la santé du citoyen, il a affirmé que “toutes les études et recherches réalisées dans le monde entier ont prouvé que les stations de base radio ne sont pas nuisibles à la santé des citoyens”. Plus explicite, il a cité le cas de la France où il y a
    200 000 stations de base (BTS) installées alors que l’Algérie en dispose de 4 500 installées à ce jour.

    L’ARPT travaille, actuellement, en étroite collaboration avec les services de la wilaya d’Alger afin de faciliter l’installation des BTS sur les édifices publics de la capitale. Il a souligné, également, qu’“un guide sur les principaux sites susceptibles d’accueillir des BTS sera élaboré prochainement en collaboration avec le ministère de la poste et des nouvelles technologies de l’information et les opérateurs de téléphonie mobile”.

    Concernant le problème d’interconnexion entre Algérie Télécom et Djezzy, il a expliqué qu’“il y a un manque de dialogue et de communication entre les opérateurs”, tout en précisant dans la foulée que “l’ARPT a réglé 90% des litiges d’interconnexion posés par les deux opérateurs Djezzy et Algérie Télécom”. Ceci étant dit, il a estimé qu’“aucun opérateur ne peut accuser l’ARPT de partialité et les opérateurs peuvent saisir le Conseil d’État s’ils ne sont pas satisfaits des décisions de l’Autorité de régulation”. En évoquant le dernier rapport d’évaluation des réseaux de Mobilis et Djezzy, il a relevé que “les résultats de cette opération effectuée par un expert international sont positifs puisque plus de 70% de la population algérienne est aujourd’hui couverte et il reste seulement 5 à 7% de la population à couvrir”.

    Pour M. Benfodil “les opérateurs Djezzy et Mobilis doivent communiquer leur programme de couverture des agglomérations dont le taux de couverture est faible”. L’ARPT suivra minutieusement, selon M. Benfodil, la mise en œuvre de ce programme en veillant au respect des engagements inscrits dans le cahier de charges de Djezzy et Mobilis.

    Il a soutenu, par ailleurs, qu’“il y a des zones non rentables qui ne sont pas couvertes par les opérateurs et l’État offrira les moyens nécessaires pour assurer l’accès aux services des télécommunications en utilisant le fonds du service universel”. Ce fonds est alimenté essentiellement par une cote-part de 3% du chiffre d’affaires versés annuellement par les opérateurs mobiles et fixes, révèle-t-il. L’invité de la radio Chaîne II a indiqué que “le marché algérien de la téléphonie mobile n’est pas encore saturé et renferme un potentiel très important puisqu’il y a plus de 14 millions d’abonnés pour une population de 30 millions d’habitants”.

    Le marché de téléphonie fixe est passé, selon lui, de 1,5 million d’abonnés en 2000 à plus de 3,4 millions d’abonnés dont 400 000 lignes en WLL (téléphone sans fil) à fin 2005.

    Par Liberté
Chargement...
X