BRUXELLES - Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a estimé vendredi soir que la zone euro était "en état d'urgence" et qu'il fallait "prendre des décisions" pour la défendre, selon son porte-parole.
"Nous sommes en état d'urgence, il faut prendre des décisions", a déclaré M. Berlusconi, cité par son porte-parole, lors du sommet de crise réunissant à Bruxelles tous les chefs d'Etat et de gouvernement utilisant la monnaie unique.
L'Italie s'est retrouvée à son tour vendredi prise dans la tourmente grecque et dans la mire des marchés, en raison de perspectives de croissance jugées décevantes et d'un fort endettement.
L'Italie était restée à l'abri jusqu'ici, mais la Bourse de Milan a été saisie de panique jeudi, cédant jusqu'à 6% avant de clôturer sur une chute de 4,26%, en réaction notamment à des rumeurs pourtant démenties de dégradation de la note du pays.
Le gouvernement a annoncé jeudi que la croissance allait être plus faible que prévu en 2010 et en 2011. Il table désormais sur 1% cette année contre 1,1% auparavant et sur 1,5% l'année prochaine contre 2%.
La dette sera de son côté plus élevée que prévu, à 118,4% du PIB cette année contre une précédente prévision de 116,9%.
(©AFP / 07 mai 2010 23h19)
"Nous sommes en état d'urgence, il faut prendre des décisions", a déclaré M. Berlusconi, cité par son porte-parole, lors du sommet de crise réunissant à Bruxelles tous les chefs d'Etat et de gouvernement utilisant la monnaie unique.
L'Italie s'est retrouvée à son tour vendredi prise dans la tourmente grecque et dans la mire des marchés, en raison de perspectives de croissance jugées décevantes et d'un fort endettement.
L'Italie était restée à l'abri jusqu'ici, mais la Bourse de Milan a été saisie de panique jeudi, cédant jusqu'à 6% avant de clôturer sur une chute de 4,26%, en réaction notamment à des rumeurs pourtant démenties de dégradation de la note du pays.
Le gouvernement a annoncé jeudi que la croissance allait être plus faible que prévu en 2010 et en 2011. Il table désormais sur 1% cette année contre 1,1% auparavant et sur 1,5% l'année prochaine contre 2%.
La dette sera de son côté plus élevée que prévu, à 118,4% du PIB cette année contre une précédente prévision de 116,9%.
(©AFP / 07 mai 2010 23h19)
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