Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’UE va mettre en place un fonds pour défendre l’euro

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’UE va mettre en place un fonds pour défendre l’euro

    Les chefs d’Etats réunis à Bruxelles ce vendredi annoncent la mise en place d’un «mécanisme de stabilisation» pour aider les pays en difficultés de la zone. Les détails sur le fonctionnement de ce fonds seront discutés lors d’une réunion de l’Ecofin, ce dimanche.


    Réunis à Bruxelles, les chefs d’Etats de la zone euro ont approuvé définitivement l’activation du plan d’aide financière de 110 milliards d’euros à la Grèce sur trois ans. De plus, sur une initiative française, ils annoncent la mise en place d’«un mécanisme communautaire d’intervention» pour aider leurs pays qui seraient confrontés à des difficultés financières et ceci, afin de préserver la stabilité financière en Europe. Plus concrètement, il s’agirait d’un fonds de soutien aux pays menacés pour défendre l’euro.

    D’après des sources gouvernementales, la Commission européenne pourrait contribuer sous forme d’emprunts à hauteur de 70 milliards d’euros. La Banque centrale européenne (BCE) y participerait également. «Toutes les institutions sont décidées à agir», a simplement précisé Nicolas Sarkozy, lors de la conférence de presse qui a suivi les discussions. «Nous ne laisserons pas déstabiliser la zone euro car derrière, il y a la croissance des européens, les emplois», a-t-il expliqué.

    Les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de convoquer une réunion dimanche des ministres des Finances de l’ensemble de l’Union européenne pour finaliser le fonctionnement et le financement de ce dispositif inédit, qui pérenniserait le montage mis au point pour la Grèce. «Lundi, le mécanisme sera opérationnel», a expliqué Nicolas Sarkozy, envoyant un signal aux marchés encore très perturbés.

    «Nous ferons tout ce qu’il faut pour défendre l’euro», a renchérit le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

    Pression sur la BCE

    L’autre piste évoquée serait que la BCE achète des emprunts émis par les Etats de la zone euro, pour leur fournir en échange des liquidités. D’après ces mêmes sources diplomatiques, la Commission européenne ferait actuellement pression sur la BCE pour qu’elle fasse en ce sens une proposition concrète de soutien à la zone euro. Dans leur projet d’accord, les dirigeants de l’eurogroupe ont toutefois précisé qu’ils soutenaient «pleinement l’action de la BCE pour garantir la stabilité de la zone euro».

    Lundi, cette dernière avait annoncé qu’elle allait accepter les titres de dette grecque en garantie de ses prêts, quelle que soit leur notation financière. Etendre cette mesure inédite à l’ensemble des pays de la zone euro «constituerait un signal fort aux marchés » aurait précisé le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Mais jeudi, la BCE a affirmé qu’elle ne l’avait pas envisagé.

    Lors de la réunion de ce vendredi, le président de la banque centrale européenne , Jean-Claude Trichet, aurait estimé que la zone euro faisait face à une «crise systémique».

    Durcir la discipline budgétaire

    Les dirigeants de la zone euro s’entendent en tout cas sur la nécessité de durcir leur discipline budgétaire. Il faut s’engager à faire en sorte «que la Grèce ne soit pas la seule à réduire ses déficits, mais que nous oeuvrions tous afin que le Pacte de stabilité et de croissance soit rapidement à nouveau respecté», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel à Bruxelles. «Les dirigeants feront ce qu’il faut pour remplir les objectifs budgétaires», affirme le texte du projet d’accord. Un système de sanctions «plus efficace» sera mis en place. Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a signalé qu’un accord entre les chefs d’Etats avait été trouvé pour «un renforcement de la surveillance économique et de la coordination politique».

    Enfin les seize chefs d’Etat et de gouvernement ont réitéré leur détermination à «avancer rapidement sur la régulation et la supervision des marchés financiers». Ils insistent aussi sur la création d’ «une agence de notation européenne».

    Barack Obama soutient l’UE

    Par ailleurs, c’est depuis la Maison Blanche que Barack Obama a apporté son soutien aux chefs d’Etats européens ce vendredi. «J’ai clairement indiqué que les Etats-Unis soutiennent ces efforts et continueront à coopérer avec les autorités européennes et le Fonds monétaire international durant cette période critique», a-t-il déclaré, après s’être entretenu avec Angela Merkel.

    L’inquiètude des américains grandit en même temps que la tensions sur les marchés. Vendredi, Charles Plosser, un des dirigeants de la banque centrale américaine (Fed), a assuré que «la reprise économique des Etats-Unis pourrait être retardée par une nouvelle agitation sur les marchés financiers. Les événements récents en Grèce sont un des facteurs risquant de peser sur l’évolution de l’économie américaine».

    Par Gazzane, Hayat.

    Source : jdf.com
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
Chargement...
X