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L’Egypte accusée d’espionnage en Algérie!

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  • L’Egypte accusée d’espionnage en Algérie!

    De graves révélations publiées, en fin de semaine dernière, par un des journaux égyptiens, qui reprennent un quotidien arabophone algérien, faisant état d’un «espionnage sur le réacteur nucléaire algérien de Aïn Oussera par le gouvernement égyptien, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, en 1991, sur demande des Etats-Unis d’Amérique», a créé une tempête en Egypte.
    08 Mai 2010, Le Quotidien d'Oran


    Et le premier incriminé dans ces révélations n’est autre que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. Se sentant accusé dans une grave affaire d’espionnage, ce dernier a organisé, mercredi, une conférence de presse au siège de la Ligue arabe.

    Cet ancien ministre égyptien des Affaires étrangères a ainsi démenti ces «révélations» en niant «toute transmission, en 1991, par l’Egypte pour le compte des Etats-Unis, de quelque information que ce soit, concernant le programme nucléaire algérien».

    Un document secret de l’administration américaine révèle, selon la presse, «le contenu des discussions entre un certain Richard A. Clarke, qui occupait le poste de ministre adjoint du secrétaire d’Etat, chargé des Affaires politiques et militaires à l’époque, lors de sa visite au Caire, au mois de mai 1991 et sa rencontre avec le ministre égyptien des Affaires étrangères à l’époque.»

    Le document envoyé par les services de l’ambassade américaine au Caire, au secrétariat de l’Etat américain au mois de mai de l’année 1991, à propos de la visite de la délégation américaine au Caire, évoque des discussions sur l’affaire du réacteur nucléaire algérien de Aïn Oussera.

    Le responsable américain avait alors sollicité le ministre égyptien des Affaires étrangères pour l’informer sur le réacteur qui était en chantier. Lors de sa conférence de presse, Amr Moussa, qui était en poste à l’époque, comme ministre égyptien des Affaires étrangères a aussi vivement condamné ce qu’il considère être «des allégations» publiées par le journal algérien. Amr Moussa a affirmé que «ce qui a été rapporté n’est rien d’autre qu’une allégation ».

    Et Amr Moussa d’ajouter qu’«il faudra couper la main aux parties qui veulent inciter, une fois de plus, à la dégradation des relations algéro-égyptiennes», estimant qu’ «aucun ministre égyptien des Affaires étrangères, que ce soit moimême, mon prédécesseur ou mon successeur, ne peut entreprendre une quelconque action qui nuirait à un quelconque pays arabe, et cela est à la fois une tradition stricte et un principe clair».

    Et le président de la Ligue arabe d’affirmer que le document publié en question ne mentionne aucunement ce qu’il considère être «des allégations» publiées par ce journal, précisant que «durant les deux premières semaines qui avaient suivi sa prise de fonctions comme ministre des Affaires étrangères, le 16 mai 1991, ses fonctions se limitaient aux tâches protocolaires ».

    «Je ne pouvais donc traiter, dit-il, ce genre de dossiers». Et d’ajouter: «il est certain que ni mon prédécesseur Ismat Abdelmadjid, ni aucun autre ministre égyptien n’a eu à s’ingérer dans ce genre d’affaires ».

    «Il y a de ce fait, enchaîne Amr Moussa, une désinformation et sa publication démontre l’intention de certaines parties de provoquer une nouvelle crise entre l’Algérie et l’Egypte, comme c’est le cas à chaque fois que les conflits s’apaisent». Et de qualifier les informations de «pure intox qu’il faudra condamner ».

    Les relations entre les deux pays avaient connu, en automne dernier, une crise aiguë, lors des matchs de qualification pour la phase finale de la Coupe du monde de football. De son côté, l’ancien secrétaire général de la Ligue arabe Ismat Abdelmadjid a également renié dans les colonnes du journal égyptien «El Wafd» ce qu’a rapporté le journal algérien. Ce dernier a affirmé «n’avoir eu de discussion avec aucun responsable américain au sujet du programme nucléaire algérien».

    Amine L.
    Le Quotidien d'Oran
    Dernière modification par hben, 08 mai 2010, 20h06.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Et Amr Moussa d’ajouter qu’«il faudra couper la main aux parties qui veulent inciter, une fois de plus, à la dégradation des relations algéro-égyptiennes», estimant qu’ «aucun ministre égyptien des Affaires étrangères, que ce soit moimême, mon prédécesseur ou mon successeur, ne peut entreprendre une quelconque action qui nuirait à un quelconque pays arabe, et cela est à la fois une tradition stricte et un principe clair».

    Ils se foutent de notre gueule,que font-ils aux palestiniens , leur ont-ils pas fait prisonnier à gaza avec un mur qui s'enfonce dix metres sous terre

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    • #3
      "Le responsable américain avait alors sollicité le ministre égyptien des Affaires étrangères pour l’informer sur le réacteur qui était en chantier. Lors de sa conférence de presse, Amr Moussa, qui était en poste à l’époque, comme ministre égyptien des Affaires étrangères a aussi vivement condamné ce qu’il considère être «des allégations» publiées par le journal algérien. Amr Moussa a affirmé que «ce qui a été rapporté n’est rien d’autre qu’une allégation ».

      Etonnant, mais je me souviens qu'en 1991, l'Algérie avait été accusée de vouloir construire la bombe H. De plus, il était question que deux réacteurs nucléaires s'étaient construits dans le Sud dont un par les Chinois et le second je me souviens plus par qui (l'Inde?).

      A la suite de l'accusation, l'Algérie avait invité l'organasion internationale de contrôle du nucléaire basée à Vienne à venir faire une inspection sur place.

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      • #4
        Cette affaire de transmission d’info sur le réacteur nucléaire algérien par nos «frères» égyptiens aux américains n’est pas tellement grave comparée aux multiples coups de couteaux dans le dos tout aussi «fraternels» de la part d’officiels égyptiens.

        — Il y a d’abord ces tentatives incessantes, durant la guerre de libération nationale, de mise sous tutelle du FLN/ALN au service des intérêts exclusifs de «la grande sœur» l’Egypte.

        — Puis ces velléités à remplacer le colonialisme français par un protectorat égyptien «fraternel» avec la complicité du «petit frère» Ben Bella.

        — A l’indépendance et toujours avec l’appui zélé de Ben Bella, Nasser a utilisé l’Algérie comme «poubelle» où il a jeté un grand nombre de ses ennemis Frères Musulmans, sous couvert de coopération pour arabiser l’école algérienne. C’est de cette époque et par la grâce des «coopérants» égyptiens traitreusement envoyés vers notre pays par les officiels égyptiens que les cours dans nos écoles ont commencé à se muer en séances de prêches. Il n’est donc pas étonnant si les universités algériennes sont devenues, à partir de la fin des années 1970, les fiefs de l’intégrisme obscurantiste au détriment des savoirs rationnels et de l’esprit critique.

        — Etc., Etc.

        _
        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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        • #5
          Le fameux journal en question c'est el chourouk, à prendre avec des pincettes donc !
          J'étais là...

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