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La panne de la gouvernance économique en cause.
Les exportations hors hydrocarbures sont marginales et le resteront tant que la gouvernance économique restera en panne.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Durant les premiers mois de 2010, le solde de la balance commerciale a atteint 4,38 milliards de dollars, en hausse par rapport à la même période de 2009. Une hausse qui s’explique par la reprise des cours du pétrole. Alors que les importations ont baissé à 9,4 milliards de dollars au cours du 1er trimestre écoulé, les exportations ont grimpé à 13,8 milliards de dollars. Ces dernières sont en hausse de 36 % par rapport à la même période de l’année 2009, même si le prix du gaz a marqué le pas. Néanmoins, les hydrocarbures représentent toujours la quasi-totalité de ces exportations, à 97,61 % alors que les exportations hors hydrocarbures restent encore marginales. Ces dernières n’ont pas dépassé les 330 millions de dollars, essentiellement des demi-produits et des produits bruts. Les exportations hors hydrocarbures poursuivent une tendance à la baisse, déjà amorcée en 2009 après un saut à 1,4 milliard de dollars en 2008. Cette baisse, les observateurs et notamment un représentant de la Caisse de garantie des exportations (Cagex), hier sur des ondes radiophoniques, l’expliquent par l’impact de la crise économique mondiale. À cause du fléchissement de la demande mondiale, certains produits algériens n’arrivent pas à trouver preneurs. Autre motif pouvant être avancé, l’interdiction de l’exportation de produits fabriqués à partir de la transformation de céréales, tels les pâtes et les couscous. Ce qui explique, partiellement, la faible valeur des exportations de biens alimentaires. Et cela dans la mesure où la devise européenne poursuit son fléchissement par rapport au dollar. Cette baisse des exportations hors hydrocarbures est également liée aux problèmes que connaissent plusieurs unités de production notamment manufacturières, ainsi que leur faible engagement à l’international et les insuffisances de la chaîne logistique et commerciale. Ce qui soulève l’inanité des politiques actuelles en matière de soutien aux entreprises, gestion du taux de change et amélioration du climat d’affaires (levée des contraintes et lourdeurs bureaucratiques, financières et foncières). En dépit des divers dispositifs mis en place et des actions de promotion lancées par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) et dans le cadre du partenariat, cette baisse des exportations hors hydrocarbures risque de se poursuivre, voire d’être structurelle et imparable alors que le pic pétrolier et gazier se profile d’ici quelques décades. Et dans la mesure où la conduite économique manque de visibilité, de lisibilité et de cohérence et les remises en cause continuelles des lois et règlements hypothèquent l’avenir de l’entreprise algérienne. En d’autres termes, la baisse des exportations d’hydrocarbures se poursuivra tant que la gouvernance économique restera en panne.
C. B.
NB : Peut être il voulait dire "En d’autres termes, la baisse des exportations hors d’hydrocarbures se poursuivra tant que la gouvernance économique restera en panne".
Les exportations hors hydrocarbures sont marginales et le resteront tant que la gouvernance économique restera en panne.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Durant les premiers mois de 2010, le solde de la balance commerciale a atteint 4,38 milliards de dollars, en hausse par rapport à la même période de 2009. Une hausse qui s’explique par la reprise des cours du pétrole. Alors que les importations ont baissé à 9,4 milliards de dollars au cours du 1er trimestre écoulé, les exportations ont grimpé à 13,8 milliards de dollars. Ces dernières sont en hausse de 36 % par rapport à la même période de l’année 2009, même si le prix du gaz a marqué le pas. Néanmoins, les hydrocarbures représentent toujours la quasi-totalité de ces exportations, à 97,61 % alors que les exportations hors hydrocarbures restent encore marginales. Ces dernières n’ont pas dépassé les 330 millions de dollars, essentiellement des demi-produits et des produits bruts. Les exportations hors hydrocarbures poursuivent une tendance à la baisse, déjà amorcée en 2009 après un saut à 1,4 milliard de dollars en 2008. Cette baisse, les observateurs et notamment un représentant de la Caisse de garantie des exportations (Cagex), hier sur des ondes radiophoniques, l’expliquent par l’impact de la crise économique mondiale. À cause du fléchissement de la demande mondiale, certains produits algériens n’arrivent pas à trouver preneurs. Autre motif pouvant être avancé, l’interdiction de l’exportation de produits fabriqués à partir de la transformation de céréales, tels les pâtes et les couscous. Ce qui explique, partiellement, la faible valeur des exportations de biens alimentaires. Et cela dans la mesure où la devise européenne poursuit son fléchissement par rapport au dollar. Cette baisse des exportations hors hydrocarbures est également liée aux problèmes que connaissent plusieurs unités de production notamment manufacturières, ainsi que leur faible engagement à l’international et les insuffisances de la chaîne logistique et commerciale. Ce qui soulève l’inanité des politiques actuelles en matière de soutien aux entreprises, gestion du taux de change et amélioration du climat d’affaires (levée des contraintes et lourdeurs bureaucratiques, financières et foncières). En dépit des divers dispositifs mis en place et des actions de promotion lancées par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) et dans le cadre du partenariat, cette baisse des exportations hors hydrocarbures risque de se poursuivre, voire d’être structurelle et imparable alors que le pic pétrolier et gazier se profile d’ici quelques décades. Et dans la mesure où la conduite économique manque de visibilité, de lisibilité et de cohérence et les remises en cause continuelles des lois et règlements hypothèquent l’avenir de l’entreprise algérienne. En d’autres termes, la baisse des exportations d’hydrocarbures se poursuivra tant que la gouvernance économique restera en panne.
C. B.
En d’autres termes, la baisse des exportations d’hydrocarbures se poursuivra tant que la gouvernance économique restera en panne.