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La Grande-Bretagne se cherche toujours un gouvernement

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    Les délicates tractations se poursuivent ce dimanche pour la mise sur pied d'une coalition entre les conservateurs de David Cameron, vainqueurs des législatives, et les libéraux-démocrates, troisième parti britannique.

    Négociateurs libéraux-démocrates et conservateurs passent le plus clair de leur temps ensemble depuis vendredi matin, lendemain des législatives. Un nouveau rendez-vous a débuté ce dimanche matin.

    Les Lib Dems n'ont rien laissé filtrer de leur réunion samedi pour analyser l'offre de partage du pouvoir présentée par les Tories.

    Le chef des libéraux-démocrates Nick Clegg a d'abord rencontré les députés puis l'exécutif fédéral de son parti. L'offre des conservateurs doit, pour être acceptée, réunir l'approbation des trois quarts de chacun des deux corps, une proportion qui pourrait être difficile à réunir. A sa sortie de la réunion avec l'exécutif fédéral, Nick Clegg l'a qualifiée de "très bonne", avant de s'éclipser.

    Sa décision de négocier en priorité avec les Tories a été "complètement approuvée" par le parti, a affirmé son chef de cabinet Danny Alexander. Un éventuel accord formel ne devrait cependant pas intervenir "avant lundi", a prévenu une source au sein des Tories. Ce jour-là, le chef des conservateurs David Cameron rencontrera à 17h00 l'ensemble des élus du parti.

    La perspective d'un accord de gouvernement entre les Tories et les Lib Dems n'est toutefois pas sans susciter quelques remous au sein même des deux partis. Un ancien président du parti conservateur Lord Tebbit a ouvertement critiqué la stratégie de David Cameron.

    Du côté libéral-démocrate, environ un millier de personnes ont manifesté devant l'édifice londonien où se réunissaient les députés Lib Dems, les appelant à ne pas transiger sur la réforme du mode de scrutin, jugé très défavorable aux petits partis. Cette question est au coeur des exigences des Lib Dems dans les tractations avec les Tories. Les conservateurs ont accepté de lancer la réflexion sur le sujet, mais sans plus.

    Les travaillistes en embuscade

    N'ayant pu obtenir la majorité absolue qui lui aurait permis de gouverner seul, M. Cameron a proposé vendredi aux Lib Dems, arrivés troisièmes, "une offre large, ouverte et globale" en vue de la formation d'un "gouvernement solide".

    Un accord peut attendre jusqu'au 25 mai: la reine présentera à cette date au Parlement le programme du nouveau gouvernement et, conformément à la tradition, un vote de confiance aura lieu.

    Mais les marchés inquiets de l'incertitude institutionnelle -la livre avait sévèrement chuté vendredi- pourraient se montrer trop fébriles pour que les partis se permettent telle latitude. "Nous allons agir dans l'urgence mais nous n'allons pas non plus trahir nos principes", a cependant averti le libéral-démocrate Simon Hughes, reconnaissant que les Tories n'étaient pas les alliés naturels des Lib Dems.

    Restant en embuscade après sa deuxième place aux élections, le Premier ministre travailliste Gordon Brown s'est dit disposé à discuter avec les Lib Dems si les pourparlers capotaient avec les Tories. Gordon Brown a le droit de se maintenir au pouvoir tant qu'il n'est pas certain qu'il n'est plus en position de gouverner.

    source : l'Express avec AFP
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