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Balkis DE NIZAR KABBANI

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  • Balkis DE NIZAR KABBANI

    LE POETE SYRIEN NIZAR K

    LE POETE SYRIEN NIZAR KABBANI, considéré comme l’un des plus grands écrivains arabes, a vécut longtemps au Liban et en Occident, se rendit célèbre dès les années quarante en célébrant la femme, suivant un mode sensuel et courtois, ce qui fait qu’il n’est pas en odeur de sainteté auprès des tenants de l’islam fondamentaliste. Ses poèmes, composés en une langue limpide, sont sus par céur par des millions d’Arabes. Il avait coutume de dire que "la poésie est faite pour toucher ceux à qui elle est destinée, comme les navires vers leurs ports

    Balkis : Nom de la femme de N. Kabbani ; c'est le nom, chez les Arabes, de la reine de Saba. La femme du poète, diplomate à l'Ambassade d'Irak à Beyrouth, fut tuée dans un attentat à la bombe perpétré contre cette ambassade. On n'a pas retrouvé son corps.


    BELKIS

    Merci à vous,
    Merci à vous,
    Assassinée, ma bien aimée !
    Vous pourrez dès lors
    Sur la tombe de la martyre
    Porter votre funèbre toast.
    Assassinée ma poésie !
    Est-il un peuple au monde,
    -Excepté nous-
    Qui assassine le poème ?
    O ma verdoyante Ninive !
    O ma blonde bohémienne !
    O vagues du Tigre printanier !
    O toi qui portes aux chevilles
    Les plus beaux des anneaux !


    Ils t'ont tuée, Balkis !
    Quel peuple arabe
    Celui-là qui assassine
    Le chant des rossignols !

    Balkis, la plus belle des reines
    Dans l'histoire de Babel !
    Balkis, le plus haut des palmiers
    Sur le sol d'Irak !
    Quand elle marchait
    Elle était entourée de paons,
    Suivie de faons.

    Balkis, ô ma douleur !
    O douleur du poème à peine frôlé du doigt ! Est-il possible qu'après ta chevelure
    Les épis s'élèveront encore vers le ciel ?

    Où est donc passé Al Samaw'al ?
    Où est donc parti Al Muhalhil ? Les anciens preux, où sont-ils ?

    Il n'y a plus que des tribus tuant des tribus,
    Des renards tuant des renards,
    Et des araignées tuant d'autres araignées. Je te jure par tes yeux
    Où viennent se réfugier des millions d'étoiles
    Que, sur les Arabes, ma lune, Je raconterai d'incroyables choses
    L'héroïsme n'est-il qu'un leurre arabe ?
    Ou bien, comme nous, l'Histoire est-elle mensongère ?
    Balkis, ne t'éloigne pas de moi Car, après toi, le soleil
    Ne brille plus sur les rivages.

    Au cours de l'instruction je dirai : Le voleur s'est déguisé en combattant,
    Au cours de l'instruction je dirai :
    Le guide bien doué n'est qu'un vilain courtier.

    Je dirai que cette histoire de rayonnement (arabe)
    N'est une plaisanterie, la plus mesquine,
    Voilà donc toute l'Histoire, ô Balkis !
    Comment saura-t-on distinguer
    Entre les parterres fleuris
    Et les monceaux d'immondices ?
    Blakis, toi la martyre, toi le poème,
    Toi la toute-pure, toit la toute-sainte.
    Le peuple de Saba, Balkis, cherche sa reine des yeux,
    Rends donc au peuple son salut !
    Toi la plus noble des reines,
    Femme qui symbolise toutes les gloires des époques sumériennes !
    Balkis, toi mon oiseau le plus doux,
    Toi mon icône la plus précieuse,
    Toi larme répandue sur la joue de la Madeleine !
    Ai-je été injuste à ton égard
    En t'éloignant des rives d'Al A'damya ?
    Beyrouth tue chaque jour l'un de nous,
    Beyrouth chaque jour court après sa victime.

    La mort rôde autour de la tasse de notre café,
    La mort rôde dans la clé de notre appartement, Elle rôde autour des fleurs de notre balcon,
    Sur le papier de notre journal,
    Et sur les lettres de l'alphabet.

    Balkis ! sommes-nous une fois encore Retournés à l'époque de la jahilia ?
    Voilà que nous entrons dans l'ère de la sauvagerie,
    De la décadence, de la laideur,
    Voilà que nous entrons une nouvelle fois Dans l'ère de la barbarie,
    Ere où l'écriture est un passage
    Entre deux éclats d'obus,
    Ere où l'assassinat d'un frelon dans un champ
    Est devenu la grande affaire.

    Connaissez-vous ma bien aimée Balkis ?
    Elle est le plus beau texte des œuvres de l'Amour, Elle fut un doux mélange
    De velours et de beau marbre.

    Dans ses yeux on voyait la violette S'assoupir sans dormir.
    Balkis, parfum dans mon souvenir !
    O tombe voyageant dans les nues !
    Ils t'ont tuée à Beyrouth
    Comme n'importe quelle autre biche,
    Après avoir tué le verbe.
    Balkis, ce n'est pas une élégie que je compose,
    Mais je fais mes adieux aux Arabes,

    a suivre
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    stranger

    Merci de nous faire découvrir ce poète , Boubenas nous avait cité cette poésie " rue des petites perles" pour la St Valentin , au titre :La femme.....mais tout le monde ne l a peut être pas lu!
    C est un poète très impressionnant !

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    • #3
      Balkis, tu nous manques… tu nous manques…
      Tu nous manques…
      La maisonnée recherche sa princesse
      Au doux parfum qu'elle traîne derrière elle.
      Nous écoutons les nouvelles,
      Nouvelles vagues, sans commentaires.
      Balkis, nous sommes écorchés jusqu'à l'os. Les enfants ne savent pas ce qui se passe,
      Et moi, je ne sais pas quoi dire…

      Frapperas-tu à la porte dans un instant ?
      Te libéreras-tu de ton manteau d'hiver ? Viendras-tu si souriante et si fraîche
      Et aussi étincelante
      Que les fleurs des champs ?
      Balkis, tes épis verts
      Continuent à pleurer sur les murs,
      Et ton visage continue à se promener
      Entre les miroirs et les tentures.

      Même la cigarette que tu viens d'allumer
      Ne fut pas éteinte,
      Et sa fumée persistante continue à refuser
      De s'en aller. Balkis, nous sommes poignardés
      Poignardés jusqu'à los
      Et nos yeux sont hantés par l'épouvante.
      Balkis, comment vas-tu pu prendre mes jours et mes rêves ?
      Et as-tu supprimé les saisons et les jardins ?
      Mon épouse, ma bien aimée,
      Mon poème et la lumière de mes yeux,
      Tu étais mon bel oiseau, Comment donc as-tu pu t'enfuir ?
      Balkis, c'est l'heure du thé irakien parfumé
      Comme un bon vieux vin,
      Qui donc distribuera les tasses, ô girafe ?
      Qui a transporté à notre maison
      L'Euphrate, les roses du Tigre et de Ruçafa ?
      Balkis, la tristesse me transperce. Beyrouth qui t'a tuée ignore son forfait,
      Beyrouth qui t'a aimée
      Ignore qu'elle a tué sa bien aimée
      Et qu'elle a éteint la lune.
      Balkis ! Balkis ! Balkis ! Tous les nuages te pleurent,
      Quidonc pleurera sur moi ?

      Balkis, comment vas-tu pu disparaître en silence
      Sans avoir posé tes mains sur mes mains ?
      Balkis, comment as-tu pu nous abandonner Ballottés comme feuilles mortes par le vent ballottées, Comment nous as-tu abandonnés nous trois
      Perdus comme une plume dans la pluie ?

      As-tu pensé à moi Moi qui ai tant besoin de ton amour,
      Comme Zeinab, comme Omar ?
      Balkis, ô trésor de légende !
      O lance irakienne !
      O forêt de bambous !
      Toi dont la taille a défié les étoiles,
      D'où as-tu apporté toute cette fraîcheur juvénile ?

      Balkis, toi l'amie, toi la compagne,
      Toi la délicate comme une fleur de camomille.
      Beyrouth nous étouffe, la mer nous étouffe, Le lieu nous étouffe.
      Balkis, ce n'est pas toi qu'on fait deux fois,
      Il n'y aura pas de deuxième Balkis. Balkis ! les détails de nos liens m'écorchent vif,
      Les minutes et les secondes me flagellent de leurs coups,
      Chaque petite épingle a son histoire,
      Chacun de tes colliers en a plus d'une,
      Même tes accroche-cœur d'or
      Comme à l'accoutumée m'envahissent de tendresse.

      La belle voix irakienne s'installe sur les tentures,
      Sur les fauteuils et les riches vaisselles.
      Tu jaillis des miroirs
      Tu jaillis de tes bagues,
      Tu jallis du poème,
      Des cierges, des tasses
      Et du vin de rubis.


      a suivre
      Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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      • #4
        Balkis, si tu pouvais seulement Imaginer la douleur de nos lieux !
        A chaque coin, tu volettes comme un oiseau,
        Et parfumes le lieu comme une forêt de sureau.

        Là, tu fumais ta cigarette, Ici, tu lisais,
        Là-bas tu te peignais telle un palmier,
        Et, comme une épée yéménite effilée,
        A tes hôtes tu apparaissais.

        Balkis, où est donc le flacon de Guerlain ?
        Où est le briquet bleu ?
        Où est la cigarette Kent ?
        Qui ne quittait pas tes lèvres ?
        Où est le hachémite chantant
        Son nostalgique chant ?
        Les peignes se souviennent de leur passé Et leurs larmes se figent ;
        Les peignes souffrent-ils aussi de leur chagrin d'amour ?

        Balkis, il m'est dur d'émigrer de mon sang
        Alors que je suis assiégé entre les flammes du feu
        Et les flammes des cendres.
        Balkis, princesse !
        Voilà que tu brûles dans la guerre des tribus.
        Qu'écrirais-je sur le voyage de ma reine,
        Car le verbe est devenu mon vrai drame ? Voilà que nous recherchons dans les entassements des victimes Une étoile tombée du ciel,
        Un corps brisé en morceaux comme un miroir brisé.
        Nous voilà nous demander, ô ma bien aiméme,
        Si cette tombe est la tienne
        Ou bien celle en vérité de l'arabisme ?

        Balkis, ô sainte qui as étendu tes tresses sur moi !
        O girafe de fière allure !

        Balkis, notre justice arabe
        Veut que nos propres assassins
        Soient des Arabes,
        Que notre chair soit mangée par des Arabes,
        Que notre ventre soit éventré par des Arabes,
        Comment donc échapper à ce destin ?
        Le poignard arabe ne fait pas de différence Entre les gorges des hommes
        Et les gorges des femmes.

        Balkis, s'ils t'ont fait sauter en éclats,
        Sache que chez nous
        Toutes les funérailles commencent à Karbala
        Et finissent à Karbala
        Je ne lirai plus l'Histoire dorénavant,
        Mes doigts sont brûlés
        Et mes habits sont entachés de sang.
        Voilà que nous abordons notre âge de pierre,
        Chaque jour, nous reculons mille ans en arrière !
        A Beyrouth la mer A démissionné
        Après le départ de tes yeux, La poésie s'interroge sur son poème
        Dont les mots ne s'agencent plus,
        Et personne ne répond plus à la question,
        Le chagrin, Balkis, presse mes yeux comme une orange. Las ! je sais maintenant que les mots n'ont pas d'issue, Et je connais le gouffre de la langue impossible ;
        Moi qui ai inventé le style épistolaire
        Je ne sais par quoi commencer une lettre,
        Le poignard pénètre mon flanc Et le flanc du verbe.

        Balkis, tu résumes toute civilisation,
        La femme n'est-elle pas civilisation ?

        Balkis, tu es ma bonne grande nouvelle. Qui donc m'en a dépouillé ?
        Tu es l'écriture avant toute écriture,
        Tu es l'île et le sémaphore,
        Balkis, ô lune qu'ils ont enfouie
        Parmi les pierres !
        Maintenant le rideau se lève,
        Le rideau se lève.

        Je dirai au cours de l'instruction Que je connais les noms, les choses, les prisonniers,
        Les martyrs, les pauvres, les démunis.

        Je dirai que je connais le bourreau qui a tué ma femme
        Je reconnais les figures de tous les traîtres.

        Je dirai que votre vertu n'est que prostitution
        Que votre piété n'est que souillure,
        Je dirai que notre combat est pur mensonge Et que n'existe aucune différence
        Entre politique et prostitution.
        Je dirai au cours de l'instruction Que je connais les assassins,
        Je dirai que notre siècle arabe
        Est spécialisé dans l'égorgement du jasmin, Dans l'assassinat de tous les prophètes,
        Dans l'assassinat de tous les messagers.

        a suivre
        Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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        • #5
          Même les yeux verts
          Les Arabes les dévorent,
          Même les tresses, mêmes les bagues,
          Même les bracelets, les miroirs, les jouets,
          Même les étoiles ont peur de ma patrie. Et je ne sais pourquoi,
          Même les oiseaux fuient ma patrie.

          Et je ne sais pourquoi, Même les étoiles, les vaisseaux et les nuages,
          Même les cahiers et les livres,
          Et toutes choses belles Sont contre les Arabes.

          Hélas, lorsque ton corps de lumière a éclaté
          Comme une perle précieuse Je me suis demandé
          Si l'assassinat des femmes N'est pas un dada arabe,
          Ou bien si à l'origine L'assassinat n'est pas notre vrai métier ?
          Balkis, ô ma belle jument
          Je rougis de toute mon Histoire.
          Ici c'est un pays où l'on tue les chevaux, Ici c'est un pays où l'on tue les chevaux.
          Balkis, depuis qu'ils t'ont égorgée
          O la plus douce des patries
          L'homme ne sais comment vivre dans cette patrie,
          L'homme ne sait comment vivre dans cette patrie.
          Je continue à verser de mon sang
          Le plus grand prix
          Pour rendre heureux le monde,
          Mais le ciel a voulu que je reste seul
          Comme les feuilles de l'hiver.

          Les poètes naissent-ils de la matrice du malheur ?
          Le poète n'est-il qu'un coup de poignard sans remède porté au cœur ?
          Ou bien suis-je le seul
          Dont les yeux résument l'histoire des pleurs ?

          Je dirai au cours de l'instruction
          Comment ma biche fut tuée Par l'épée de Abu Lahab,
          Tous les bandits, du Golfe à l'Atlantique
          Détruisent, incendient, volent,
          Se corrompent, agressent les femmes
          Comme le veut Abu Lahab,

          Tous les chiens sont des agents Ils mangent, se soûlent,
          Sur le compte de Abu Lahab,
          Aucun grain sous terre ne pousse
          Sans l'avis de Abu Lahab
          Pas un enfant qui naisse chez nous Sans que sa mère un jour
          N'ait visité la couche de Abu Lahab,
          Pas une tête n'est décapitée sans ordre de Abu Lahab

          La mort de Balkis
          Est-elle la seule victoire
          Enregistrée dans toute l'Histoire des Arabes ?

          Balkis, ô ma bien aimée, bue jusqu'à la lie !

          Les faux prophètes sautillent
          Et montent sur le dos des peuples,
          Mais n'ont aucun message !

          Si au moins, ils avaient apporté De cette triste Palestine
          Une étoile,
          Ou seulement une orange,
          S'ils nous avaient apporté des rivages de Ghaza
          Un petit caillou
          Ou un coquillage,
          Si depuis ce quart de siècle

          Ils avaient libéré une olive
          Ou restitué une orange, Et effacé de l'Histoire la honte,
          J'aurais alors rendu grâce à ceux qui t'ont tuée
          O mon adorée jusqu'à la lie !
          Mais ils ont laissé la Palestine à son sort
          Pour tuer une biche !

          Balkis, que doivent dire les poètes de notre siècle !
          Que doit dire le poème Au siècle des Arabes et non Arabes,
          Au temps des païens,
          Alors que le monde Arabe est écrasé
          Ecrasé et sous le joug,
          Et que sa langue est coupée.
          Nous sommes le crime dans sa plus parfaite expression ;
          Alors écartez de nous nos œuvres de culture.
          O ma bien aimée, ils t'ont arrachée de mes mains,
          Ils ont arraché le poème de ma bouche,
          Ils ont pris l'écriture, la lecture,
          L'enfance et l'espérance. Balkis, Balkis, ô larmes s'égouttant sur les cils du violon ! Balkis, ô bien aimée jusqu'à la lie !
          J'ai appris les secrets de l'amour à ceux qui t'ont tuée,
          Mais avant la fin de la course,
          Ils ont tué mon poulain.
          Balkis, je te demande pardon ;
          Peut être que ta vie a servi à racheter la mienne
          Je sais pertinemment Que ceux qui ont commis ce crime
          Voulaient en fait attenter à mes mots.

          Belle, dors dans la bénédiction divine,
          Le poème après toi est impossible Et la féminité aussi est impossible.

          Des générations d'enfants
          Continueront à s'interroger sur tes longues tresses,
          Des générations d'amants Continueront à lire ton histoire
          O parfaite enseignante !
          Les Arabes sauront un jour
          Qu'ils ont tué une messagère
          QU'ILS…ON….TU…E…UNE….MES…SA…GERE.


          - Samwa'al (Ibn'Adya'), poète judéo-arabe (Vième siècle avant J.C.). On connaît de lui peu de pièces (88 vers), Abu Tammam incorpora de lui dans sa Hamassa un poème de fakhr. Il doit sa renommée à son histoire plutôt qu'à sa poésie. A donné naissance au dicton "plus loyal que Al Samaw'al. Le prince poète Imru'Al Kays avait confié ses armes à Al Samaw'al. Lorsque le philarque ghassanide Al Harith en eut vent, il se disposa à l'affronter. Celui-ci se retrancha dans sa forteresse. Or Al Harith s'assura de la personne du fils de Al Samwa'al, qui se trouvait hors du château et menaça de le tuer si Simawel refusait de lui livrer les armes en dépôt, mais celui-ci préféra voir son fils exécuté plutôt que trahir la confiance qui avait été mise en lui.

          - Al Muhalhil (Ady Ibn Rabia) : poète arabe anté-islamique, un des héros de la Geste arabe. Oncle du poète prince Imru'ul Kays, connu pour son éloquence, sa finesse en poésie et sa beauté, il aimait les femmes et les chantait. Son frère ayant été tué, il cessa de boire et de fréquenter les femmes pour venger l'honneur de la famille. Dans la guerre entre les tribus de Bikr et de Thaghlab qui a duré quarante ans, Al Muhalhil a brillé par sa bravoure et ses nombreuses actions guerrières où il démontra un courage exemplaire.

          - Jahilia : Epoque anti islamique où les arabes enterraient vivantes leurs filles.

          - Marie Madeleine : a assisté à la passion du Christ et a essuyé ses pieds en pleurant.
          - Al A'damya : Quartier de Baghdad.
          - Ruçafa : Quartier de Baghdad.
          - Karbala : Ville d'Irak où a eu lieu la bataille qui s'est terminée par la mort tragique de Hussein, fils de Ali gendre et cousin du Prophète. Les chi'ites en ont fait un lieu de pèlerinage en souvenir de ce martyrologue.

          fin
          Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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