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C'est inquiétant cette épidémie qui sévit depuis quasiment un an dans ce département d'Outre-mer.
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Le virus du chikungunya est vraisemblablement à l'origine du décès d'une fillette de 10 ans survenu lundi, annonce le directeur de l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) de la Réunion.
"La cause directe de la mort est une méningo-encéphalite développée par la fillette une semaine après avoir contracté le chikungunya", a précisé Antoine Perrin.
Il s'agit du deuxième décès d'un enfant après celui, le 13 janvier, d'un garçon de 9 ans, dont la cause peut être attribuée au chikungunya.
Des analyses sérologiques ont été demandées afin de déterminer si un autre virus serait à l'origine de la méningo-encéphalite chez la fillette, auparavant en bonne santé.
Sa famille n'a pas autorisé une autopsie. La famille du garçon avait elle aussi refusé l'autopsie et le diagnostic avait été établi par défaut.
Dans son dernier point sur l'épidémie établi le 17 février, l'Institut national de veille sanitaire (InVs) a répertorié 52 décès pouvant être liés au chikungunya, essentiellement des personnes âgées. Dans cinq cas, le virus était mentionné comme "cause immédiate" de la mort.
Le ministre de l'Outre-Mer, François Baroin, qui est attendu mercredi à la Réunion, s'est montré rassurant.
Le gouvernement "prendra le temps qu'il faudra pour vaincre le chikungunya" et "gagnera la bataille" de cette maladie pour laquelle il n'existe ni vaccin ni traitement, a-t-il dit mardi lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
Le ministre a confirmé le renfort de l'armée dans la lutte pour la démoustication de l'île et a précisé que plus de 3.000 personnes seraient mobilisées dans cette opération.
Le Parti socialiste a pour sa part déploré le "refus" de la majorité à l'Assemblée nationale de créer une commission d'enquête parlementaire sur l'épidémie.
"Il apparaît nécessaire que toute la lumière soit faite sur les causes de la propagation massive et rapide de ce virus, sur les responsabilités éventuelles qui en découlent", écrit dans un communiqué Victorin Lurel, secrétaire national du PS à l'Outre-Mer.
A ses yeux, "il est essentiel que le sentiment des Réunionnais que la vérité leur est cachée ne puisse s'ajouter au traumatisme profond de la population".
SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (Reuters)
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Le virus du chikungunya est vraisemblablement à l'origine du décès d'une fillette de 10 ans survenu lundi, annonce le directeur de l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) de la Réunion.
"La cause directe de la mort est une méningo-encéphalite développée par la fillette une semaine après avoir contracté le chikungunya", a précisé Antoine Perrin.
Il s'agit du deuxième décès d'un enfant après celui, le 13 janvier, d'un garçon de 9 ans, dont la cause peut être attribuée au chikungunya.
Des analyses sérologiques ont été demandées afin de déterminer si un autre virus serait à l'origine de la méningo-encéphalite chez la fillette, auparavant en bonne santé.
Sa famille n'a pas autorisé une autopsie. La famille du garçon avait elle aussi refusé l'autopsie et le diagnostic avait été établi par défaut.
Dans son dernier point sur l'épidémie établi le 17 février, l'Institut national de veille sanitaire (InVs) a répertorié 52 décès pouvant être liés au chikungunya, essentiellement des personnes âgées. Dans cinq cas, le virus était mentionné comme "cause immédiate" de la mort.
Le ministre de l'Outre-Mer, François Baroin, qui est attendu mercredi à la Réunion, s'est montré rassurant.
Le gouvernement "prendra le temps qu'il faudra pour vaincre le chikungunya" et "gagnera la bataille" de cette maladie pour laquelle il n'existe ni vaccin ni traitement, a-t-il dit mardi lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
Le ministre a confirmé le renfort de l'armée dans la lutte pour la démoustication de l'île et a précisé que plus de 3.000 personnes seraient mobilisées dans cette opération.
Le Parti socialiste a pour sa part déploré le "refus" de la majorité à l'Assemblée nationale de créer une commission d'enquête parlementaire sur l'épidémie.
"Il apparaît nécessaire que toute la lumière soit faite sur les causes de la propagation massive et rapide de ce virus, sur les responsabilités éventuelles qui en découlent", écrit dans un communiqué Victorin Lurel, secrétaire national du PS à l'Outre-Mer.
A ses yeux, "il est essentiel que le sentiment des Réunionnais que la vérité leur est cachée ne puisse s'ajouter au traumatisme profond de la population".
SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (Reuters)
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