Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une ONG Suisse défend le référendum au Sahara Occidental

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une ONG Suisse défend le référendum au Sahara Occidental

    Christiane Perregaux, membre du Comité suisse de soutien au peuple sahraoui, souhaite que notre pays s’engage dans le cadre de l’ONU pour résoudre enfin un conflit oublié, vieux de 35 ans.

    Fin avril, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni comme chaque année pour traiter de la question du conflit du Sahara occidental entre le Maroc et le Front Polisario ainsi que de la présence des forces onusiennes sur le terrain. Depuis 1991, la Minurso continue à observer le respect du cessez-le-feu par les deux parties. C’est cher payé un corps onusien lorsque la volonté politique n’est pas au rendez-vous pour faire respecter les résolutions de l’ONU.

    La situation reste tragique pour la population sahraouie qui vit des deux côtés du mur long de plus de 2000 kilomètres, construit voici plus de vingt ans par le Maroc pour empêcher l’armée sahraouie d’atteindre les mines de phosphate et l’Atlantique poissonneux. Un mur bordé de milliers de mines, protégé par au moins 150 000 soldats marocains. D’un côté, les habitants sahraouis du Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975 et de l’autre les réfugiés sahraouis en terre algérienne près de l’oasis de Tindouf sur une hamada des plus inhospitalière du point de vue climatique et géologique.

    Rappelons l’enjeu du conflit: dernier pays africain en mal de décolonisation, le Sahara occidental est une «ancienne» colonie espagnole. Le processus de décolonisation chavire en 1975; l’Espagne signe un accord avec le Maroc et la Mauritanie, offrant la moitié nord et riche en phosphate au premier et le sud désertique au second. Contre des intérêts dans les mines de phosphate, bien sûr! Personne n’est dupe de la manœuvre quand quelques années plus tard, le Maroc colonise aussi la partie mauritanienne. Proclamé en 1991, voici bientôt 20 ans, le cessez-le-feu s’est transformé en un long calvaire d’injustice pour le peuple sahraoui qui a cru dans la résolution 1920 du Conseil de sécurité lui promettant un référendum juste et régulier.

    Dernière trahison marocaine, la proposition d’une autonomie interne avec l’appui inconditionnel de la France. Ce pays a été jusqu’à user de toute son influence de membre permanent du Conseil de sécurité, le 30 avril dernier, pour s’opposer à toute référence aux droits humains et donc à l’extension du mandat de la Minurso pour la protection de la population civile sahraouie. Oui français à l’autonomie mais non français à la protection des civils. Pourtant Human Rights Watch, Amnesty International et de très nombreuses ONG dénoncent clairement la violence de la répression. Dans le trou noir du monde, sans témoin. A cinq heures de Genève! L’arbitraire le plus total est de rigueur; les défenseurs des droits humains sont emprisonnés sans procédure légale, la population est violemment réprimée lors de chaque manifestation pacifique et tout cela sous le regard inactif de la Minurso.

    Dans son rapport du 30 avril, l’ONU appelle une nouvelle fois les parties à la négociation. Mais qu’y a-t-il à négocier? La date du référendum, le nombre d’observateurs internationaux à convoquer pour observer la régularité du scrutin? Si la France jette aux orties les résolutions qu’elle a elle-même soutenues, la Suisse pour sa part les a toujours défendues. Peut-être pas assez vivement.

    Bien que notre pays traite plusieurs dossiers de concert avec le Maroc dans le cadre du Conseil des droits de l’homme, on peut espérer que lors de la session de la 4e commission de décolonisation qui va se tenir en automne à New York, nos représentants exprimeront clairement notre soutien aux résolutions onusiennes, demanderont de fixer une date pour le référendum d’autodétermination (dont les résultats montreront si le peuple sahraoui choisit l’indépendance ou le Maroc), réitéreront la nécessité d’élargir le mandat de la Minurso à la protection de la population civile ou proposeront l’ouverture d’un bureau du Haut-Commissariat pour les droits de l’homme au Sahara occidental.

    La Suisse participerait alors concrètement à la résolution d’un conflit oublié vieux de 35 ans. Une belle avancée pour la paix dans le monde qui est, nous dit-on, une priorité pour nos autorités fédérales, et ceci au moment où Joseph Deiss va sans doute devenir président de l’Assemblée générale de l’ONU.

    source : letemps.ch

  • #2
    PS: l'article poste est un opinion et non un article du journal letemps

    Commentaire


    • #3
      "PS: l'article poste est un opinion et non un article du journal letemps" (Sidi)

      Si la Suisse est du côté sahraouie et cela s'explique par ses bonnes relations depuis toujours avec l'Algérie. D'autre part, St. Augustin y est aussi pour quelque chose.

      Commentaire


      • #4
        Obtenir la paix au Sahara occidental, un noble enjeu pour la Suisse

        Christiane Perregaux
        Christiane Perregaux, membre du Comité suisse de soutien au peuple sahraoui, souhaite que notre pays s’engage dans le cadre de l’ONU pour résoudre enfin un conflit oublié, vieux de 35 ans


        Fin avril, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni comme chaque année pour traiter de la question du conflit du Sahara occidental entre le Maroc et le Front Polisario ainsi que de la présence des forces onusiennes sur le terrain. Depuis 1991, la Minurso continue à observer le respect du cessez-le-feu par les deux parties. C’est cher payé un corps onusien lorsque la volonté politique n’est pas au rendez-vous pour faire respecter les résolutions de l’ONU.

        La situation reste tragique pour la population sahraouie qui vit des deux côtés du mur long de plus de 2000 kilomètres, construit voici plus de vingt ans par le Maroc pour empêcher l’armée sahraouie d’atteindre les mines de phosphate et l’Atlantique poissonneux. Un mur bordé de milliers de mines, protégé par au moins 150 000 soldats marocains. D’un côté, les habitants sahraouis du Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975 et de l’autre les réfugiés sahraouis en terre algérienne près de l’oasis de Tindouf sur une hamada des plus inhospitalière du point de vue climatique et géologique.

        Rappelons l’enjeu du conflit: dernier pays africain en mal de décolonisation, le Sahara occidental est une «ancienne» colonie espagnole. Le processus de décolonisation chavire en 1975; l’Espagne signe un accord avec le Maroc et la Mauritanie, offrant la moitié nord et riche en phosphate au premier et le sud désertique au second. Contre des intérêts dans les mines de phosphate, bien sûr! Personne n’est dupe de la manœuvre quand quelques années plus tard, le Maroc colonise aussi la partie mauritanienne. Proclamé en 1991, voici bientôt 20 ans, le cessez-le-feu s’est transformé en un long calvaire d’injustice pour le peuple sahraoui qui a cru dans la résolution 1920 du Conseil de sécurité lui promettant un référendum juste et régulier.

        Dernière trahison marocaine, la proposition d’une autonomie interne avec l’appui inconditionnel de la France. Ce pays a été jusqu’à user de toute son influence de membre permanent du Conseil de sécurité, le 30 avril dernier, pour s’opposer à toute référence aux droits humains et donc à l’extension du mandat de la Minurso pour la protection de la population civile sahraouie. Oui français à l’autonomie mais non français à la protection des civils. Pourtant Human Rights Watch, Amnesty International et de très nombreuses ONG dénoncent clairement la violence de la répression. Dans le trou noir du monde, sans témoin. A cinq heures de Genève! L’arbitraire le plus total est de rigueur; les défenseurs des droits humains sont emprisonnés sans procédure légale, la population est violemment réprimée lors de chaque manifestation pacifique et tout cela sous le regard inactif de la Minurso.
        Dans son rapport du 30 avril, l’ONU appelle une nouvelle fois les parties à la négociation. Mais qu’y a-t-il à négocier? La date du référendum, le nombre d’observateurs internationaux à convoquer pour observer la régularité du scrutin? Si la France jette aux orties les résolutions qu’elle a elle-même soutenues, la Suisse pour sa part les a toujours défendues. Peut-être pas assez vivement.

        Bien que notre pays traite plusieurs dossiers de concert avec le Maroc dans le cadre du Conseil des droits de l’homme, on peut espérer que lors de la session de la 4e commission de décolonisation qui va se tenir en automne à New York, nos représentants exprimeront clairement notre soutien aux résolutions onusiennes, demanderont de fixer une date pour le référendum d’autodétermination (dont les résultats montreront si le peuple sahraoui choisit l’indépendance ou le Maroc), réitéreront la nécessité d’élargir le mandat de la Minurso à la protection de la population civile ou proposeront l’ouverture d’un bureau du Haut-Commissariat pour les droits de l’homme au Sahara occidental.

        La Suisse participerait alors concrètement à la résolution d’un conflit oublié vieux de 35 ans. Une belle avancée pour la paix dans le monde qui est, nous dit-on, une priorité pour nos autorités fédérales, et ceci au moment où Joseph Deiss va sans doute devenir président de l’Assemblée générale de l’ONU.
        letemps.ch
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          oh la la, la suisse qui vient d'interdire les minarets sur son sol, la suisse qui garde le secret bancaire de nos dictateurs, la suisse qui dit pardon a kadafi....

          la suisse qui dit bienvenue à l'argent des voleurs et dictateurs africains mais chasse les pauvres africains....

          eux vont penser au sahraouis mtn,

          ils vont s'intéresser au compte de abdelziz and co, ni plus ni moins....

          continuez a attendre que les autres fassent votre boulot, vous leur avez promis l'independance alors tenez votre promesse...

          Commentaire


          • #6
            Christiane Perregaux
            Pas de quoi fouetter un chat. Lorsque ce monsieur deviendra premier ministre en Suisse, on pourra parler de la "Suisse" qui fait ce ou qui fait ca. Pour l'instant, c'est de la pure propagande ou "un" suisse devient "la" suisse. C'est typique des techniques de l'APS et de la SPS.

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par ayoub7
              Lorsque ce monsieur deviendra premier ministre en Suisse
              Christiane Perregaux n'est pas un homme, mais une femme. Elle est professeure à l'université de Genève et est spécialiste du Sahara Occidental.

              Sinon, je ne vois pas de propagande dans son analyse de la question sahraoui. Au contraire, elle fait une analyse objective qui contraste avec la propagande du palais royal marocain qui dépense des millions de dollars par an pour vendre ses mensonges et acheter des soutiens à son plan d'autonomie.

              Commentaire


              • #8
                C'est un jeux qu'ils jouaient depuis longtemps et puisque nous étions sûr de notre ligitimité concernant l'integrité territoriale, nous n'avons pas prêté attention.
                Toi et moi savons mais un simple passant étranger de Frankfurt ou Oslo qui lie un tel article va le prendre autrement.

                Walakin 3akna bihoum et on travaille maintenant dans le même terrain qu'eux.
                Le polisario est comme un sac de sable on a juste ouvert un petit trou et voilà le tout sac va se vider de lui même.
                La haine aveugle

                Commentaire


                • #9
                  Sinon, je ne vois pas de propagande dans son analyse de la question sahraoui.
                  La propagande n'est pas dans l'opinion personnelle de l'auteur, opinion qui n'engage qu'elle. La propagande est dans l'interpretation d'une opinion personnelle ou Christiane Perrigaux (professeure à l'université de Genève et est spécialiste du Sahara Occidental) devient "La suisse".

                  Je cite Omar:

                  Si la Suisse est du côté sahraouie et cela s'explique par ses bonnes relations depuis toujours avec l'Algérie. D'autre part, St. Augustin y est aussi pour quelque chose.
                  Ceci est clairement de la propagande.

                  Commentaire


                  • #10
                    Obtenir la paix au Sahara occidental, un noble enjeu pour la Suisse
                    --------------

                    Excusez moi nassim mais ça ne concorde pas avec l'article.
                    J'aime bien rester dans le sujet c'est à dire le contenu sans la propagande du titre.
                    La haine aveugle

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par mahjoub
                      Excusez moi nassim mais ça ne concorde pas avec l'article.
                      Dans son analyse, Christiane Perregaux défend l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental, d'où le titre tout à fait objectif de "Une ONG Suisse défend le référendum au Sahara Occidental".

                      Commentaire


                      • #12
                        "Une ONG Suisse défend le référendum au Sahara Occidental".

                        Dans ce cas je ne dis pas le contraire, mais pas en nommant toute la suisse.
                        La haine aveugle

                        Commentaire


                        • #13
                          Dans son analyse, Christiane Perregaux défend l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental, d'où le titre tout à fait objectif de "Une ONG Suisse défend le référendum au Sahara Occidental".
                          On est d'accord. "La Suisse" n'a rien a voir la dedans. Omar a surement du faire une malheureuse confusion...

                          Commentaire


                          • #14
                            Je confirme que la Suisse se range du côté de la RASD.

                            D'autre part, on souviendra du froid jeté par le détournement (en tout cas pseudo-détourenement) au Maroc de chars d'occasion vendus au Quatar par la Suisse.
                            __________________


                            - Le Gouvernement a mis sur pied un groupe de travail interdépartemental chargé de revoir les procédures d'exportation de matériel militaire.

                            - Cette décision suit les révélations selon lesquelles quarante chars M-109 vendus par la Suisse aux Emirats arabes unis (EAU) en 2004 ont été remis depuis au Maroc.

                            - Le Gouvernement suisse était déjà sous le feu de la critique suite à la suspension de l'exportation, pour 12 millions de francs, de 180 autres chars de transport M 113 vers l'Irak, via les EAU.

                            Commentaire


                            • #15
                              Confédération italienne du travail
                              Le Maroc appelé à libérer les prisonniers politiques sahraouis

                              La confédération italienne du travail a appelé le Maroc à libérer les prisonniers politiques sahraouis en détention dans les prisons marocaines et à mettre fin aux violations des droits humains contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, rapporte lundi l'agence de presse sahraouie SPS. "Le Maroc doit libérer les prisonniers politiques sahraouis, cesser les violations des droits humains commises contre les civils sahraouis et garantir leur droit à la liberté d'expression, d'association et de manifestation, reconnu par le droit international et la déclaration universelle des droits de l'homme", indique SPS qui cite une résolution sanctionnant le 16e congrès de la confédération, qui s'est tenu à Rimini du 5 au 8 mai 2010.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X