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La nouvelle politique économique algérienne critiquée par le Financial Times

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  • La nouvelle politique économique algérienne critiquée par le Financial Times

    La nouvelle politique économique algérienne critiquée par le Financial Times

    Hakim Arous

    Cette fois, le vase a débordé. La nouvelle stratégie économique algérienne qui prône un retour à la préférence nationale et à un dirigisme assumé est très sévèrement jugée à l'étranger. La dernière critique en date est celle du très influent quotidien britannique The Finantial Times (FT).

    Dans son édition du 10 mai, il consacre un article entier aux « risques d'isolation » que prend l'Algérie si elle continue dans cette voie « défensive ». «En dehors du secteur du pétrole, le message de l'Algérie aux investisseurs étrangers n'a jamais été particulièrement chaleureux. (…) Il est devenu un – vous n'êtes pas les bienvenus ici- », écrit ainsi le FT.

    Le journal évoque également le dossier actuel de la vente d'Orascom Telecom Algérie du gouvernement algérien de casser le deal en cours avec le sud-africain MTN en faisant joueur son droit de préemption. Ce problème « illustre l'attitude de durcissement des autorités au moment où le pays a désespérément besoin de créer des emplois pour lutter contre un chômage de masse et de diversifier son économie ».

    Le FT rappelle ainsi que l'économie algérienne dépend encore beaucoup trop des hydrocarbures, qui représentent 97% de ses exportations et 70% de ses recettes fiscales. Il critique également la politique de l'emploi, qui en comptant sur les programmes publics d'investissement dans les infrastructures ne construit que des emplois à court terme.

    Pour le journal britannique, cette attitude du gouvernement algérien trouve en réalité sa source dans la polémique qui était née en 2007 de la vente par l'égyptien Orascom Cement d'une cimenterie au français Lafarge sans consultation des autorités. « Dans les deux dernières années, l'Algérie a renforcé les conditions pour les investisseurs étrangers, notamment avec une directive limitant le rapatriement des profits des sociétés qui ont bénéficié d'aides fiscales », écrit le quotidien.

    L'autre problème que pointe le journal est l'instabilité du climat des affaires, qui en changeant sans cesse n'incite pas les opérateurs étrangers à investir en Algérie. Une situation d'autant plus problématique pour le FT que « les pays voisins comme le Maroc, l'Egypte et la Tunisie sont dans la course pour attirer les investissements déjà en baisse d'Europe ou du Golfe. L'Algérie (..) a opté pour une politique nationaliste en pensant que ses réserves issues des exportations de pétrole et de gaz pourront compenser ».


    TSA

  • #2
    En effet, l'Algérie retourne au nationalisme économique. Ayant échoué dans l'ouverture, elle semble jeter le bébé avec l'eau du bain.
    C'est la frilosité de l'incompétence.
    Dernière modification par Bachi, 10 mai 2010, 23h05.

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    • #3
      Bachi,
      On jette le bébé avec l'eau du bain!!!

      Non, ce que fait l'Algérie est un recadrage de sa politique économie en régulant l'ouverture faite tout azimut rendant le marché algérien comme un dépotoirs des marchandises chinoises et européennes.

      LE FT ferait mieux de critique la politique protectionniste des européens. On se souvient encore de la vente de la filiale recherche d'Areva et la vente de Volvo toutes les deux bloquées pour des raisons politiques. Arrêtons de décréter des lois qui sont bonnes pour les autres mais pas eux.

      L'Algérie devrait songer à faire plus d'investissements en portefeuille à l'étranger pour pousser les entreprises cibles à venir s'implanter en Algérie et à transférer la technologie. Sur ce point, l'Algérie reste frileuse et moins audacieuse.

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      • #4
        Venant du Financial Times (pro-capitaliste à tout crin), l'Algérie a raison de retourner à un protectionnisme comme le Venezuela, la Russie, etc; le font.

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        • #5
          Non, ce que fait l'Algérie est un recadrage de sa politique économie en régulant l'ouverture faite tout azimut rendant le marché algérien comme un dépotoirs des marchandises chinoises et européennes.
          non je pense que certaines decisions sont vraiment hors propos comme l'obligation des 51% algérienne en capital !!

          c'est un facteur fortement dissuasif de l'investissement
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            Heureuseemnt que tous les algeriens ne pensent pas pareils et ne font aps la chasse aux sorcieres a chaque news qui ne leur plait pas. j'ai lu les commentaires sur le site de TSA a cet article et ils sont dans le mille:

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            • #7
              l'obligation des 51%
              Qui, pourtant est (aussi) en vigueur en Tunisie (à titre d'exemple) !

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              • #8
                Qui, pourtant est (aussi) en vigueur en Tunisie (à titre d'exemple) !
                Et au Maroc aprés le trés contestable Dahir sur la marocanisation (la makhzénisation devrais je dire) !

                Commentaire


                • #9
                  "Heureuseemnt que tous les algeriens ne pensent pas pareils et ne font aps la chasse aux sorcieres a chaque news qui ne leur plait pas. j'ai lu les commentaires sur le site de TSA a cet article et ils sont dans le mille:" (ayoub7)

                  Pourquoi heureusement?

                  L'Algérie est riche et n'a pas besoin de brader ses avoirs. Au contraire, il faut qu'elle crée le plus possible de sociétés afin d'éviter ce qui était arriver à l'Argentine en 1990 ou d'autres natins dont toutes les grandes industries sont en mains étrangères et qui se vantent néanmoins d'être pays exportateurs.

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                  • #10
                    Le journal évoque également le dossier actuel de la vente d'Orascom Telecom Algérie du gouvernement algérien de casser le deal en cours avec le sud-africain MTN en faisant joueur son droit de préemption. Ce problème ...
                    Et que propose le FT ? Que l'on fasse une entorse au droit en renonçant aux droit de préemption ?

                    Je commence à douter que FT ait pu écrire ce genre de chose ? Je vais chercher l'article à la source !


                    C'est une série d'article écrit par un certain Heba Saleh à partir du Caire et traitant surtout de l'avenir d'Orascom !
                    Dernière modification par jawzia, 10 mai 2010, 23h53.

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                    • #11
                      non le Maroc a abandonné cette obligation depuis le début des années 90 vues les degats incaculables quelle a engendrée en livrant des fleurons de l'industries a des charognards marocains
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

                      Commentaire


                      • #12
                        La nouvelle stratégie économique algérienne qui prône un retour à la préférence nationale
                        Je ne vois pas ce qu’il y a de rédhibitoire à cela ....même les USA le prone !

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                        • #13
                          "non le Maroc a abandonné cette obligation depuis le début des années 90 vues les degats incaculables quelle a engendrée en livrant des fleurons de l'industries a des charognards marocains" (Pihman)

                          J'ai récemment qu'une société marocaine avait acquis aux environs de 46% des actions de l'usine Renault au Maroc. Donc, c'est aussi une autre manière de protectionnisme. Mais la mesure est juste du fait qu'en cas de faillite frauduleuse, le Maroc pourra poursuivre ses actionnaires nationaux ce qu'ils ne pourrait faire avec ceux étrangers s'ils s'enfuient chez eux.

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                          • #14
                            non le Maroc a abandonné cette obligation depuis le début des années 90 vues les degats incaculables quelle a engendrée en livrant des fleurons de l'industries a des charognards marocains
                            Tout à fait Phiman : le Dahir est devenu caduc mais bien aprés qu'il ait enrichi ..ceux qui étaient déjà trés riches et en creusant l'écart entre ceux ci ...et la plébe !

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                            • #15
                              Algeria threat on MTN move with Orascom
                              By Heba Saleh in Cairo
                              Published: April 29 2010 03:00 | Last updated: April 29 2010 03:00
                              Algeria has said it will block a proposed deal in which MTN, the South African telecoms operator, would acquire the Algerian assets of Orascom Telecom Holdings, the Egypt-based international mobile operator which runs networks in a dozen countries.

                              "The government is opposed to the planned deal between MTN and Orascom with regard to the company OTA [Orascom Telecom Algerie]," said a statement from the Algerian telecommunications ministry.

                              The ministry warned that "any transaction concerning OTA will be null . . . and could lead to the withdrawal of the . . . licence granted to the company".

                              The ministry said Algeria had decided to exercise its "right of pre-emption to the entire capital of this company", and said that any attempt to circumvent its decision could lead to "expropriating the current OTA shareholders".

                              A spokeswoman for Orascom said Naguib Sawiris, the chairman of Weather Investments, which owns Orascom, had asked the Egyptian foreign minister to arrange for him to meet the Algerian prime minister to clarify the issues raised by the Algerian authorities.

                              OTH confirmed yesterday that it was in negotiations with MTN and that the talks "may or may not lead to a transaction relating to the acquisition of control of Orascom and/or its businesses by MTN".

                              Orascom's Algerian operation has been the biggest earner for the group, accounting last year for more than half the its earnings before interest, tax, depreciation and amortisation from its telecoms operations. Total ebitda was $2,238bn of which Algeria contributed $1,067bn.

                              However, in recent months the company has found the Algerian environment increasingly difficult as the authorities demanded $ 596.6m in taxes and penalties in a reassessment that Orascom has contested as unjustified.

                              OTH lost its final appeal against the reassessment this month and said it would now challenge it in the courts.

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