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1er Festival de la création féminine en Algérie

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  • 1er Festival de la création féminine en Algérie

    La 1re édition du Festival de la création féminine en Algérie consacré à l’art ancestral du tissage commencera demain au Bastion 32 et se poursuivra jusqu’au 18 mai avec au menu des expositions, des ateliers, des conférences et des concerts.

    La commissaire de cet événement, Hamida Aksous, accompagnée du comité de préparation du festival, a animé une conférence de presse dimanche dernier à la salle Atlas. Elle a déclaré à propos des objectifs de ce festival, qui entre dans le cadre de la célébration du Mois du patrimoine, que «le plus important est de rendre visibles et de promouvoir les créations des femmes artisanes des régions enclavées du pays.

    Elles produisent et créent beaucoup mais personne ne voit leurs œuvres faute de médiatisation.

    Dix-sept artisanes venues, entre autres, d’El Ménéa, M’sila, Ghardaïa, Timimoun et Laghouat, seront présentes».

    A propos du choix porté sur la thématique du tissage Hamida Aksous, expliquera que «le comité a beaucoup réfléchi avant de trouver la thématique. Nous avons opté pour le tissage car il est porteur d’une forte valeur symbolique et permet de tisser les liens entre le passé et le présent». Elle ajouté que «cet art est le fruit de l’une des plus anciennes techniques au monde, aussi ancienne que l’histoire de l’humanité et les témoignages des historiens confirment l’existence de cette pratique artistique depuis la nuit des temps en Algérie».

    Elle a toutefois ajouté que, lors des prochaines éditions, le festival touchera un plus grand éventail des arts féminins.


    Elle a rappelé à ce propos que les femmes algériennes s’expriment aujourd’hui dans différents domaines artistiques considérés pendant longtemps comme des espaces de créations typiquement masculins, à l’instar de la peinture, de la céramique, de la mosaïque, de la calligraphie, de la sculpture, de la miroiterie et même de la bijouterie. Ainsi, «les femmes algériennes sont petit à petit sorties des arts traditionnels féminin tels que la broderie, la tapisserie, la poterie, le tissage et l’art culinaire et elles explorent d’autres domaines où elles excellent par leur génie créatif»

    Le Festival national de la création féminine a été institué en vertu d’une décision ministérielle en février 2009 par le ministère de la Culture.

    Au programme de cette édition, quatre expositions sont organisées au Bastion 23, consacrées notamment aux outils et techniques de tissage, aux livres et références en rapport avec le métier à tisser à travers les différentes époques, aux créations des œuvres tissées par des artisanes disponibles à la vente, ainsi qu’une exposition de designers femmes qui se sont inspirées de la thématique et de la symbolique du tissage pour leurs créations.

    Des ateliers d’initiation au tissage sont également ouverts au grand public avec des séances spécialement consacrées aux enfants les vendredis et samedis.


    Deux conférences sont prévues dans le cadre de cet événement, celle de Malika Azoug qui abordera la thématique du «rituel du tissage, entre mythe et réalité» jeudi prochain à 16h et celle d’Aïcha Hanafi qui portera sur le thème «les tapis algériens, patrimoine et identité».

    Le théâtre est également au rendez-vous avec la représentation, qui se déroulera le 15 mai prochain à 16 heure, de la pièce Ras el Khet interprétée par Aïda Ghechoud et Lydia Larimi, écrite par Nadjet Taibouni, mise en scène par Sonia et produite par le régional de Skikda.

    Il est également prévu plusieurs soirées artistiques à l’auditorium «Fadhela Dziria» de l’Institut national supérieur de musique, dont le spectacle inaugural qui aura lieu mercredi prochain dès 18h, animées par l’artiste Bahdja Rahal.
    Un autre concert est prévu le 17 mai avec la troupe andalouse féminine «Fen wa nachat» de Mostaganem.

    Quant au spectacle de clôture, il se déroulera au Bastion 23 après la remise du trophée de la 1re édition à la meilleure tisserande parmi les exposantes et sera animé par la troupe musicale d’ahellil de l’association féminine «Izalouane» de Cherouine (Timimoun).

    Les organisateurs ont également lancé un concours du meilleur article et de la meilleure photo de presse qui seront publiés sur le festival et dont la date limite d’envoi ou de dépôt est fixé au 2 juin 2010.

    Par la Tribune

  • #2
    Dans ma famille, la couture est un métier qu'on hérite de père en fils (ou fille), mais dire que la création féminine se limite à ça, eh ben ça sent le mépris.

    Commentaire

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