Tweet
Me Benbraham: « Une cours spéciale contre les massacres de l’Etat français est perti
Me Benbraham ne veut pas d’un procès du général De Gaulle:
« Une cours spéciale contre les massacres de l’Etat français est pertinente »
« La France a commis une erreur monumentale en prétendant que l’Algérie n’aura jamais les archives de la Guerre de libération », a déclaré l’avocate Fatima Benbraham à El Khabar, tout en affichant son intentionde mettre en place une cour pour chaque colonie française, afin de juger à sa façon (le crime d’Etat) et non pas ceux qui ont été commis pas des individus ».
Dans le même sillage, Me Benbraham s’est interrogé sur l’effet du procès posthume intenté contre le général De Gaule, alors que « le crime d’Etat français » est perceptible actuellement. « Nous voulons que la France reconnaisse ses crimes et ensuite lui essuyer l’affront», a-t-elle ajouté, faisant allusion aux crimes contre l’humanité commis contre le peuple algérien.
Lors de son intervention, en marge d’une rencontre sur les massacres du 8 mai 1945, tenue dans la wilaya de Guelma, Me Benbraham a indiqué que la France justifie son refus de livrer les archives de la Guerre de libération à l’Algérie sous couvert de la loi portant registres de l’état civil, de janvier 1979.
Selon la même interlocutrice, « la France refuse la remise des archives pour l’Algérie pour éviter qu’elles soient utilisés comme preuve pour sa condamnation ». Malgré les difficultés imposées par la France, l’Algérie a pu obtenir des dossiers secrets, dont celui portant sur les essais nucléaires, sachant qu’elle ne détenait aucun document sur lesdits essais avant 1998.
Par Mekki Oum Saad
© Copyright El Khabar
« Une cours spéciale contre les massacres de l’Etat français est pertinente »
« La France a commis une erreur monumentale en prétendant que l’Algérie n’aura jamais les archives de la Guerre de libération », a déclaré l’avocate Fatima Benbraham à El Khabar, tout en affichant son intentionde mettre en place une cour pour chaque colonie française, afin de juger à sa façon (le crime d’Etat) et non pas ceux qui ont été commis pas des individus ».
Dans le même sillage, Me Benbraham s’est interrogé sur l’effet du procès posthume intenté contre le général De Gaule, alors que « le crime d’Etat français » est perceptible actuellement. « Nous voulons que la France reconnaisse ses crimes et ensuite lui essuyer l’affront», a-t-elle ajouté, faisant allusion aux crimes contre l’humanité commis contre le peuple algérien.
Lors de son intervention, en marge d’une rencontre sur les massacres du 8 mai 1945, tenue dans la wilaya de Guelma, Me Benbraham a indiqué que la France justifie son refus de livrer les archives de la Guerre de libération à l’Algérie sous couvert de la loi portant registres de l’état civil, de janvier 1979.
Selon la même interlocutrice, « la France refuse la remise des archives pour l’Algérie pour éviter qu’elles soient utilisés comme preuve pour sa condamnation ». Malgré les difficultés imposées par la France, l’Algérie a pu obtenir des dossiers secrets, dont celui portant sur les essais nucléaires, sachant qu’elle ne détenait aucun document sur lesdits essais avant 1998.
Par Mekki Oum Saad
© Copyright El Khabar
Commentaire