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L’insécurité Prend Des Proportions Alarmantes À Annaba

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  • L’insécurité Prend Des Proportions Alarmantes À Annaba

    Cette nouvelle m'attriste . J'espère que l'on fera ce qu'il faut pour enrayer les agissements de ces malfaiteurs.

    ************************
    Psychose sur la ville.
    La Coquette connaît, depuis quelque temps, une flambée d’insécurité qui risque, si l’on n’y remédie pas à temps, d’altérer irréversiblement son image de ville touristique, où il fait bon se délasser le soir à la terrasse d’un des kiosques du cours de la Révolution ou humer l’air du large, depuis sa merveilleuse corniche. Ses habitants ont peur de ces meutes de voyous qui guettent le moindre passant isolé…
    Il n’est que 18h30 et la nuit commence à tomber sur Annaba. Une à une, les rues du centre, qui grouillaient de monde, jusque-là, se vident. Les réverbères, qui s’allument avec quelques difficultés, sont comme un signal pour les commerçants qui s’empressent de baisser rideau, ajoutant à la peur qui envahit la ville. Oui, Annaba a peur ! Ses habitants n’arrivent plus à contrôler ce sentiment qu’ils pensaient avoir exorcisé, depuis quelques années maintenant, notamment avec la disparition du spectre du terrorisme intégriste. Ces derniers préfèrent, maintenant, rentrer chez eux dès la journée achevée, plutôt que de profiter de la traditionnelle promenade sur le cours de la révolution ou de se retrouver entre amis dans l’un de ces cafés qui le bordent. L’étranger à la ville se rend, immédiatement, compte de cette angoisse collective, surtout celui qui a pu, à un moment ou à un autre, partager la joie de vivre qui a de tout temps caractérisé les habitants de Annaba. La multiplication des agressions, dont sont victimes chaque jour d’honnêtes gens, à chaque coin de rue, est pour beaucoup dans cette triste situation. Les auteurs d’agressions sont généralement des repris de justice auxquels, manifestement, l’emprisonnement ne fait pas peur.
    Leur âge varierait, selon de nombreux témoignages, entre 18 et 30 ans. Ceux d’entre eux qui ont pu être identifiés se sont avérés des repris de justice comme l’est le tristement célèbre “berger” qui a hanté, pendant de longs mois, les esprits. Certes, il y a bien eu deux opérations “coup-de-poing” en 2005 et une autre en début de cette année. Ces actions qui ont nécessité la mobilisation de près de 400 policiers, y compris des éléments du sexe féminin des corps sécuritaires, ont eu un succès indéniable tant pour les centaines d’arrestations opérées dans leur sillage que pour le sentiment de soulagement qu’elles ont suscité au sein de la population qui était, d’ailleurs, toute heureuse de constater l’exercice de la force de la loi avec des moyens aussi importants. Malheureusement, ces descentes n’auront eu qu’un effet illusoire. Les actes de banditisme ont repris de plus belle replongeant, à chaque fois, les citoyens dans la crainte de se voir livrés impuissants entre les griffes des voyous, qu’ils soient au centre-ville, à proximité de la gare routière ou encore sur l’une des artères qui mènent hors des limites urbaines, vers la corniche ou vers la RN44. Mohamed B. est un fils de Annaba ; cet ancien fonctionnaire de police, aujourd’hui à la retraite, déplore ce qui est arrivé à sa ville. Il regrette qu’on en soit arrivé à laisser la rue à ces bandes de délinquants. “Il ne faut pas croire que la police a baissé les bras, car ce serait injuste. Les forces de l’ordre sont H24 sur le terrain même si elles viennent à manquer de moyens humains. Je sais, personnellement, que les descentes qui ont été organisées, récemment, n’ont été possibles que grâce à l’engagement de tous les fonctionnaires de police, du simple agent au plus gradé. Un grand nombre d’entre eux ont doublé leur poste pour être disponibles avec leurs collègues au déclenchement de ces actions. Certains ont même passé des nuits au commissariat central. C’est dire qu’ils accordent une importance capitale à leur devoir envers les citoyens.” Kamel T. est un homme d’affaires qui vit entre Annaba et une capitale du Magreb, victime lui-même d’un vol par effraction de son véhicule. Et il n’a toujours pas récupéré le porte-documents dans lequel il y avait des papiers très importants, une somme d’argent et surtout son passeport. Il regrette que sa femme ait été agressée en plein jour au niveau du quartier Beau-Séjour par trois malfrats, dont le plus jeune devait avoir 15 ans à peine.
    À Annaba, comme un peu partout à travers le pays, les citoyens ne réagissent plus aux malheurs des autres, soit par égoïsme soit par lâcheté, tout simplement. Une attitude individualiste qui ne prémunira personne contre ces délinquants qui s’enhardissent, chaque jour, davantage, allant jusqu’à escalader des maisons dont les propriétaires sont à l’intérieur et les dévalisant sous la menace et la torture.

    A. Allia
    Liberté

  • #2
    Merci pour l'article mancelle.

    Ca fait mal au coeur.
    Tant que la justice algerienne n'est pas literalement reformee, ca sera comme on dit: TAG 3ALA MEN TAG. Je ne sais pas si on doit l'appeler justice trop indulgente, ou tout simplement incompetente, corrompue et irresponsable. Et il me semble que ces gens qui representent la justice ne sont jamais indulgents quand eux meme ou leurs amis sont touches. Il n' y a qu'une minorite qui est integre.
    Sinon, comment expliquer la proliferation de ces criminels qui agissent dans l'inpunite? Quel est le verdict pour quelqu'un qui se fait prendre en flagrant delis en train de combrioler une maison, d'agresser un(e) citoyen(ne)? un maximum de six mois de prison s'il n'y a pas un mouloud, un 1er Novembre ou un 3id sghir (kbir, moyen...) durant ces six mois, auquel cas il beneficie de l'indulgence du President. Est ce que le President libererait l'agresseur de son Frere, sa soeur, a l'occasion d'un Mouloud ou 3achoura?
    Regardons ce qui se passe ailleurs. En Singapour le delis de vol est condamne a 26 ans de prison et il n'y a ni mouloud ni ci discri...Pourquoi aller si loin? juste a cote, en Tunisie...j'etais un jour a la plage a Tunis et une sorte de voyou a lance une sorte de commentaire a une citoyenne qui se baladait sur le sable en maillot 2 pieces. Elle n'eu pas besoin de chercher longtemps pour trouver un policier et lui raconter ce qui etait arrive...ils ont amene le gars dans leur petite baraque et malgre le bruit des vagues on entendait le son des giffles avec les injures: chnia brabbi, barbou enta? tetmaskher bebnate ennass... chlaf! chlaf! chlaf! fine tescoun, warrili lcarta...chlaf! chlaf!...
    Ce type j'en suis sur, remuera sa langue mille fois la prochaine fois avant de se moquer de bnate ennass. Et dieu sait s'il pensait agresser cette fille!!!
    Resultat: ils sont en paix et nous sommes obliges d'aller chez eux pour les vacances en FAMILLE!!!

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    • #3
      ils choisissent(les bandits) les periodes avant les fetes de l'independance et le premier novembre pour beneficier de la grace
      les prisons sont surchargées..et ils recoivent de la bonne nourriture de la part de leurs famille et ils sont content de sortir de la prison( comme un honneur)
      les citoyens ont en marre de se faire agresser devant non les autres cityoens mais pas loins de la police!!les policiers ont en marre d'arreter et que les juges relachent..les juges ont en marre d'avoir dees instructions pour alleger les prisons.

      la solution est simple pourtant: les travaux forcé pour les recidivistes avec une disciplinne de fer pour la construction des routes et les chemins de fer au grand sud....on verra s'ils auront l'envie de recommencer
      « Puis-je rendre ma vie
      Semblable à une flûte de roseau
      Simple et droite
      Et toute remplie de musique »

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      • #4
        tamerlan

        la solution est simple pourtant: les travaux forcé pour les recidivistes avec une disciplinne de fer pour la construction des routes et les chemins de fer au grand sud....on verra s'ils auront l'envie de recommencer

        Comme tu le dis: la solution est simple. Pourtant on ne fait rien. En Algerie c'est plutot le: Khalli takhla, wech mdakhelni, yamna3a rassi oue chkara ouel bhar...
        en un mot: le j'men foutisme mon Frere.
        Ce qui manque en algerie pour mettre en ouvre ce que tu dis c'est: L'HHOMME.
        C'est L'HHome qui nous faut, cet animal en voie de disparition chez nous.
        Dernière modification par Voltaire, 25 février 2006, 17h23.

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