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Pour tarir les sources financières des kidnappeurs qui se font de plus en plus nombreux dans les wilayas encore touchées par le terrorisme, notamment Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira, les services de sécurité étudient l'éventualité de bloquer les comptes des richissimes hommes d'affaires et autres commerçants qui seraient victimes d'enlèvement, et ce, pour éviter que des rançons soient payées à leurs ravisseurs en contrepartie d'une libération.
Si cette éventualité venait à être mise en application, le taux des enlèvements de paisibles citoyens chuterait considérablement d'une part et d'autre part, les groupes armés se trouveraient cernés par les affres de la faim ce qui condamnerait ces suceurs de sangs et de sueurs à mourir de faim et/ou à déposer leurs armes.
Rappelons que les wilayas citées plus haut vivent ces derniers mois au rythme des enlèvements. Des commerçants et autres entrepreneurs ont été kidnappés et n'ont été libérés qu'après paiement de rançons s'élevant des fois à des milliards de centimes.
Ces actes sont la dernière trouvaille de la nébuleuse terroriste pour avoir des fonds après les coups de boutoir portés par les services de sécurité qui démantèlent quotidiennement les réseaux de soutien à ces criminels qui, depuis sont aux abois, meurent de faim et de froid. Ils ont opté pour le kidnapping afin d'avoir l'argent qui leur permettra de s'approvisionner et aussi pour recruter certaines âmes en détresse.
Aussi, l'Algérie qui a fait adopter à la communauté internationale une résolution criminalisant le paiement des rançons, doit donner l'exemple et venir à bout de cette pratique qui encourage les terroristes et autres bandits sans scrupules.
DEUX TENTATIVES D’ENLÈVEMENT AVORTÉES À BOUIRA
En dépit des importants renforts de sécurité dépêchés ces trois dernières années dans la wilaya de Bouira, l’insécurité sous ses différentes facettes règne en maîtresse en ces lieux.
La preuve de cette subite dégradation de la situation sécuritaire dans la région vient de nous être administré, au début de cette semaine par deux tentatives de kidnapping avortées dans la commune d’Ahnif, à l’Est de Bouira, dans la daïra de M’chedallah. La première tentative a eu lieu, au lieudit Tiksrai, à une vingtaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la commune d’Ahnif.
Il était environ 7h30mn lorsque un groupe de malfaiteurs composé, selon des sources locales, de trois individus, à bord d’un véhicule immatriculé dans la wilaya de Sétif, a tenté d’enlever un élève de la première année moyenne qui allait à l’école.
L’enfant à pu déjouer le plan de ses ravisseurs en leur faussant compagnie. Aussitôt alertés, les parents de la victime ont déposé une plainte contre X pour tentative d’enlèvement auprès des éléments de la gendarmerie de cette région.
Un autre rapt s’est produit, le jour suivant sur le tronçon de la RN5, près du chef-lieu de la même municipalité. Selon les informations en notre possession, une élève de la première année primaire qui se rendait à l’école a été accostée par deux individus à bord d’une Renault 21.
Ils tentaient vraisemblablement de la kidnapper. La malheureuse, prise de panique s’est mise à hurler, ses cris ont attiré l’attention d’un jeune homme qui passait par là. Ce dernier s’est précipité pour lui porter secours, en le voyant le group de malfaiteurs à prit la fuite en abandonnant leur victime.
Là encore, une plainte pour kidnapping fut aussitôt déposée auprès des services de sécurité. Pour illustrer, ce climat d’insécurité dans la région, cet autre cas d’enlèvement ou quatre femmes déguisées en mendiantes, ont tenté de s’emparer, il y a de cela quelques mois, d’un enfant de quatre ans jouant devant la porte de chez lui en plein centre-ville du chef-lieu de la commune d’Ahnif.
L’enfant n’a dû son salut qu’a la vigilance de sa maman, qui devinant qu’un tragique scénario se joue sous ses yeux, avait alerté les voisins. Les ravisseuses rattrapées et livrées à la gendarmerie de M’chedallah puis présentées devant le procureur près le tribunal de Bouira, ont été placées sous mandat de dépôt, puis plus tard jugées et condamnées à une année de prison avec sursis.
En conclusion, sans exclure la piste terroriste qui reste tout a fait plausible eu égard aux groupuscules de sanguinaires encore en activité dans la région, il est permis d’envisager celle de trafiquants d’organes auxquels les différents services de sécurité livre un combat sans merci.
Ouest-Tribune
Si cette éventualité venait à être mise en application, le taux des enlèvements de paisibles citoyens chuterait considérablement d'une part et d'autre part, les groupes armés se trouveraient cernés par les affres de la faim ce qui condamnerait ces suceurs de sangs et de sueurs à mourir de faim et/ou à déposer leurs armes.
Rappelons que les wilayas citées plus haut vivent ces derniers mois au rythme des enlèvements. Des commerçants et autres entrepreneurs ont été kidnappés et n'ont été libérés qu'après paiement de rançons s'élevant des fois à des milliards de centimes.
Ces actes sont la dernière trouvaille de la nébuleuse terroriste pour avoir des fonds après les coups de boutoir portés par les services de sécurité qui démantèlent quotidiennement les réseaux de soutien à ces criminels qui, depuis sont aux abois, meurent de faim et de froid. Ils ont opté pour le kidnapping afin d'avoir l'argent qui leur permettra de s'approvisionner et aussi pour recruter certaines âmes en détresse.
Aussi, l'Algérie qui a fait adopter à la communauté internationale une résolution criminalisant le paiement des rançons, doit donner l'exemple et venir à bout de cette pratique qui encourage les terroristes et autres bandits sans scrupules.
DEUX TENTATIVES D’ENLÈVEMENT AVORTÉES À BOUIRA
En dépit des importants renforts de sécurité dépêchés ces trois dernières années dans la wilaya de Bouira, l’insécurité sous ses différentes facettes règne en maîtresse en ces lieux.
La preuve de cette subite dégradation de la situation sécuritaire dans la région vient de nous être administré, au début de cette semaine par deux tentatives de kidnapping avortées dans la commune d’Ahnif, à l’Est de Bouira, dans la daïra de M’chedallah. La première tentative a eu lieu, au lieudit Tiksrai, à une vingtaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la commune d’Ahnif.
Il était environ 7h30mn lorsque un groupe de malfaiteurs composé, selon des sources locales, de trois individus, à bord d’un véhicule immatriculé dans la wilaya de Sétif, a tenté d’enlever un élève de la première année moyenne qui allait à l’école.
L’enfant à pu déjouer le plan de ses ravisseurs en leur faussant compagnie. Aussitôt alertés, les parents de la victime ont déposé une plainte contre X pour tentative d’enlèvement auprès des éléments de la gendarmerie de cette région.
Un autre rapt s’est produit, le jour suivant sur le tronçon de la RN5, près du chef-lieu de la même municipalité. Selon les informations en notre possession, une élève de la première année primaire qui se rendait à l’école a été accostée par deux individus à bord d’une Renault 21.
Ils tentaient vraisemblablement de la kidnapper. La malheureuse, prise de panique s’est mise à hurler, ses cris ont attiré l’attention d’un jeune homme qui passait par là. Ce dernier s’est précipité pour lui porter secours, en le voyant le group de malfaiteurs à prit la fuite en abandonnant leur victime.
Là encore, une plainte pour kidnapping fut aussitôt déposée auprès des services de sécurité. Pour illustrer, ce climat d’insécurité dans la région, cet autre cas d’enlèvement ou quatre femmes déguisées en mendiantes, ont tenté de s’emparer, il y a de cela quelques mois, d’un enfant de quatre ans jouant devant la porte de chez lui en plein centre-ville du chef-lieu de la commune d’Ahnif.
L’enfant n’a dû son salut qu’a la vigilance de sa maman, qui devinant qu’un tragique scénario se joue sous ses yeux, avait alerté les voisins. Les ravisseuses rattrapées et livrées à la gendarmerie de M’chedallah puis présentées devant le procureur près le tribunal de Bouira, ont été placées sous mandat de dépôt, puis plus tard jugées et condamnées à une année de prison avec sursis.
En conclusion, sans exclure la piste terroriste qui reste tout a fait plausible eu égard aux groupuscules de sanguinaires encore en activité dans la région, il est permis d’envisager celle de trafiquants d’organes auxquels les différents services de sécurité livre un combat sans merci.
Ouest-Tribune
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