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Les projets de développement rural freinés par la bureaucratie

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  • Les projets de développement rural freinés par la bureaucratie

    Le gouvernement algérien accorde un intérêt particulier à la stratégie de développement rural mise en œuvre sur le terrain par le département de M. Benaïssa.

    Ayant pour principal fondement l’accompagnement et l’assistance des populations rurales, la politique prônée par le ministère délégué semble porter ses fruits. Il a indiqué que les populations qui occupent ces espaces ruraux ont adopté la démarche et ont constaté que celle-ci répond à leurs besoins. L’administration locale, ajoutera-t-il, s’inscrit dans la même initiative. Mieux, il a été identifié puis lancé quelque 1 600 projets de proximité de développement rural (PPDR) qui ont pu créer plus de 90 000 postes d’emploi.

    Ce programme qui résume en fait, la phase pilote, a touché plus de 200 000 familles en améliorant leurs conditions de vie liées à la viabilisation, l’électrification, l’habitat rural, la construction de centres de santé et autres infrastructures de base…Toutefois, l’invité de la Radio Chaîne II a appelé les autorités locales à réduire le phénomène de la bureaucratie et les lenteurs administratives. Le déficit en communication constitue également, selon lui, un handicap sérieux, pour le bon fonctionnement des divers mécanismes mis en application.

    Sur les 13 millions d’habitants qui résident dans ces localités, une grande partie ignore encore l’existence de ces instruments d’aide. “Il y a des jeunes capables de relever le défi au sein de ces localités. Ils sont prêts à prendre part à cette dynamique d’ensemble. Des projets ayant trait à l’industrie, à l’agriculture, l’artisanat, les oasis… peuvent être réalisés dans les régions les plus isolées conformément aux directives du président de la république”, indiquera le Dr Benaïssa.

    Le ministre exhorte, cependant, les initiateurs ainsi que tous les acteurs de ces projets pour plus de rationalité. “Ces projets doivent être ascendants, c'est-à-dire doivent se créer de bas en haut”, expliquera-t-il. Autrement dit, les projets doivent émaner des citoyens eux-mêmes. C’est clair : le ministère ne veut pas encourager l’assistanat.

    Par Liberté
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