Tweet
Un des moyens de prévenir le cancer du col de l’utérus, qui enregistre plus de 3 000 nouveaux cas annuellement en Algérie, reste la vaccination.
L’introduction de la vaccination pour la prévention contre le cancer du col de l’utérus constitue aujourd’hui une nécessité, selon les spécialistes, pour tenter de réduire les taux effarants de cas enregistrés jusque-là.
Des réunions de consensus ont été organisées plusieurs fois à travers l'Algérie et au niveau du ministère de la Santé au cours desquelles des experts ont exprimé un avis favorable à propos de cette vaccination, mais rien n’est encore fait à ce jour.
Sachant que l’OMS recommande la vaccination anti HPV même dans les pays où le dépistage est bas.
Le vaccin en question qui a prouvé son efficacité est déjà commercialisé dans 117pays. De leur côté, les spécialistes n’arrêtent pas d’alerter les pouvoirs publics sur l’ampleur de cette maladie qui ne cesse d’augmenter.
Cette pathologie était au centre de l’intérêt des travaux de la première journée de la Société algérienne de l’HPV qui a été organisée dernièrement au Sheraton Alger en présence de plus de 500 médecins spécialistes.
“ En Algérie, le cancer du col de l’utérus arrive en deuxième position après celui du sein”, a déclaré le professeur Bouzekrini Mhamed président de la Société algérienne de fertilité et contraception (Safec).
Pour les facteurs déclenchant, le professeur fait référence à une infection par le virus papillomavirus du type 16 et 18. Et de souligner que le début de cette maladie est silencieux, puisqu’elle ne peut être détectée qu’à travers un diagnostic précoce, et ses symptômes n’apparaissent que tardivement.
La vaccination reste la seule protection contre les virus à l’origine du cancer du col de l’utérus.
Ce vaccin quadrivalent, c’est-à-dire qui traite les HPV 16 et 18 responsables de plus de 70% des cancers du col de l’utérus et les HPV 6 et 11 responsables d’un important nombre de condylomes de la sphère anogénitale, permet aussi d’éviter les cancers de la vulve et du vagin qui représentent 6% des cancers gynécologiques.
Il faut noter que les condylomes, qui sont des verrues génitales provoquant de grandes séquelles aussi bien médicales que psychologiques, sont provoqués par un virus HPV humain pappilloma virus, une infection virale contagieuse.
Selon les statistiques de l’OMS, 470 000 cas de cancer du col de l’utérus sont recensés chaque année, dont 90% dans les pays en voie de développement, causant le décès de 230 000 femmes chaque année dans le monde.
Par Liberté
L’introduction de la vaccination pour la prévention contre le cancer du col de l’utérus constitue aujourd’hui une nécessité, selon les spécialistes, pour tenter de réduire les taux effarants de cas enregistrés jusque-là.
Des réunions de consensus ont été organisées plusieurs fois à travers l'Algérie et au niveau du ministère de la Santé au cours desquelles des experts ont exprimé un avis favorable à propos de cette vaccination, mais rien n’est encore fait à ce jour.
Sachant que l’OMS recommande la vaccination anti HPV même dans les pays où le dépistage est bas.
Le vaccin en question qui a prouvé son efficacité est déjà commercialisé dans 117pays. De leur côté, les spécialistes n’arrêtent pas d’alerter les pouvoirs publics sur l’ampleur de cette maladie qui ne cesse d’augmenter.
Cette pathologie était au centre de l’intérêt des travaux de la première journée de la Société algérienne de l’HPV qui a été organisée dernièrement au Sheraton Alger en présence de plus de 500 médecins spécialistes.
“ En Algérie, le cancer du col de l’utérus arrive en deuxième position après celui du sein”, a déclaré le professeur Bouzekrini Mhamed président de la Société algérienne de fertilité et contraception (Safec).
Pour les facteurs déclenchant, le professeur fait référence à une infection par le virus papillomavirus du type 16 et 18. Et de souligner que le début de cette maladie est silencieux, puisqu’elle ne peut être détectée qu’à travers un diagnostic précoce, et ses symptômes n’apparaissent que tardivement.
La vaccination reste la seule protection contre les virus à l’origine du cancer du col de l’utérus.
Ce vaccin quadrivalent, c’est-à-dire qui traite les HPV 16 et 18 responsables de plus de 70% des cancers du col de l’utérus et les HPV 6 et 11 responsables d’un important nombre de condylomes de la sphère anogénitale, permet aussi d’éviter les cancers de la vulve et du vagin qui représentent 6% des cancers gynécologiques.
Il faut noter que les condylomes, qui sont des verrues génitales provoquant de grandes séquelles aussi bien médicales que psychologiques, sont provoqués par un virus HPV humain pappilloma virus, une infection virale contagieuse.
Selon les statistiques de l’OMS, 470 000 cas de cancer du col de l’utérus sont recensés chaque année, dont 90% dans les pays en voie de développement, causant le décès de 230 000 femmes chaque année dans le monde.
Par Liberté