La saison touristique 2010 à Tamanrasset est sérieusement menacée. Les agences de voyage dénoncent les entraves au niveau local. Les autorités locales leur ont verbalement signifié en février que le Tassili du Hoggar ne devait plus figurer sur leurs circuits. Aucune explication ne leur a été cependant fournie. Les professionnels craignent pour l’avenir de l’activité et interpellent le ministère du Tourisme.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Réunis sous l’égide de l’Association des agences de tourisme et de voyage de la wilaya de Tamanrasset, les professionnels du tourisme lancent un véritable SOS. Ils demandent l’intervention du ministère du Tourisme afin que cette interdiction soit levée. Le président de ladite association, invité à Alger pour faire le point sur la saison écoulée et préparer celle à venir, a dressé un état des lieux des plus désastreux. M. Hamdaoui est formel : si l’interdiction persiste, c’est toute l’activité qui cessera avec des conséquences désastreuses sur l’économie de la région. Comment en est-on arrivé là ? Il explique que tout avait commencé en février. «Depuis le début du mois de février, la direction du tourisme de Tamanrasset nous a verbalement enjoint de ne plus aller sur les sites touristiques du Tassili du Hoggar, de ne pas aller sur Djanet, ni par la piste du nord ni par celle du sud et encore moins sur les sites de Téfédest, sans pour autant nous donner de raisons valables et sans nous communiquer des instructions de façon officielle, c'est-à-dire par écrit». Cette décision non officialisée a eu des conséquences immédiates puisque raconte M. Hamdaoui, «courant février, certaines agences ont été carrément chassées avec leurs clients des sites touristiques vers Tamanrasset par les services de sécurité, malgré des visas délivrés sur la base de présentation d’attestation d’accueil et de prise en charge où l’itinéraire de leurs circuits est clairement prédéfini. Cette situation a causé à nos agences des désagréments considérables, allant jusqu’à une réclamation de dédommagement par les clients». Inquiets de la tournure que prenait la situation, l’association a saisi les autorités locales puis le ministère de tutelle sans aucune suite. Les agences de voyages sont dans l’attente d’une réponse claire. EIles veulent connaître les raisons ayant motivé la mise sur black-liste des sites touristiques. Non seulement aucune structure n’a répondu à leur appel mais «au contraire, les choses ne font qu’empirer» estime le président de ladite association. La seule réponse écrite émanant de la direction du tourisme de la wilaya de Tamanrasset a consisté à proposer aux agences de voyage de délocaliser leurs activités vers d’autres wilayas. Une situation inimaginable pour les professionnels du tourisme, qui affirment que leur activité participe à faire vivre toute la région en créant des milliers de postes d’emploi. Dans l’attente d’une réponse claire motivant ce blocage, l’association estime que «pour préparer et lancer la prochaine saison touristique dans de meilleures conditions, nous aspirons à ce que toutes ces entraves soient levées». Son SOS sera-t-il enfin entendu ? Wait and See…
N. I.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Réunis sous l’égide de l’Association des agences de tourisme et de voyage de la wilaya de Tamanrasset, les professionnels du tourisme lancent un véritable SOS. Ils demandent l’intervention du ministère du Tourisme afin que cette interdiction soit levée. Le président de ladite association, invité à Alger pour faire le point sur la saison écoulée et préparer celle à venir, a dressé un état des lieux des plus désastreux. M. Hamdaoui est formel : si l’interdiction persiste, c’est toute l’activité qui cessera avec des conséquences désastreuses sur l’économie de la région. Comment en est-on arrivé là ? Il explique que tout avait commencé en février. «Depuis le début du mois de février, la direction du tourisme de Tamanrasset nous a verbalement enjoint de ne plus aller sur les sites touristiques du Tassili du Hoggar, de ne pas aller sur Djanet, ni par la piste du nord ni par celle du sud et encore moins sur les sites de Téfédest, sans pour autant nous donner de raisons valables et sans nous communiquer des instructions de façon officielle, c'est-à-dire par écrit». Cette décision non officialisée a eu des conséquences immédiates puisque raconte M. Hamdaoui, «courant février, certaines agences ont été carrément chassées avec leurs clients des sites touristiques vers Tamanrasset par les services de sécurité, malgré des visas délivrés sur la base de présentation d’attestation d’accueil et de prise en charge où l’itinéraire de leurs circuits est clairement prédéfini. Cette situation a causé à nos agences des désagréments considérables, allant jusqu’à une réclamation de dédommagement par les clients». Inquiets de la tournure que prenait la situation, l’association a saisi les autorités locales puis le ministère de tutelle sans aucune suite. Les agences de voyages sont dans l’attente d’une réponse claire. EIles veulent connaître les raisons ayant motivé la mise sur black-liste des sites touristiques. Non seulement aucune structure n’a répondu à leur appel mais «au contraire, les choses ne font qu’empirer» estime le président de ladite association. La seule réponse écrite émanant de la direction du tourisme de la wilaya de Tamanrasset a consisté à proposer aux agences de voyage de délocaliser leurs activités vers d’autres wilayas. Une situation inimaginable pour les professionnels du tourisme, qui affirment que leur activité participe à faire vivre toute la région en créant des milliers de postes d’emploi. Dans l’attente d’une réponse claire motivant ce blocage, l’association estime que «pour préparer et lancer la prochaine saison touristique dans de meilleures conditions, nous aspirons à ce que toutes ces entraves soient levées». Son SOS sera-t-il enfin entendu ? Wait and See…
N. I.
Commentaire