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Raouraoua préside la Task Force à la FIFA

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  • Raouraoua préside la Task Force à la FIFA

    C'est à Mohamed Raouraoua que revient la charge de présider la Task Force à la FIFA. Ce n'est pas n'importe quel algérien car il s'agit de Mohamed Raouraoua ex président de la FAF et si en Algérie il a été décrié , des sommités du sport internationales ont font appel à lui et à ses compétences.

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    Le groupe de travail «questions politiques» créé par la FIFA dans le cadre de la Task Force, s’est réuni jeudi dernier à Zurich. Il s’agit-là d’une des trois commissions mises sur pied par l’instance internationale pour améliorer la gestion du sport le plus populaire de la planète. Celle qui s’occupe des «questions politiques» est chargée de trouver une nouvelle approche dans les relations entre une fédération nationale et les institutions politiques de son pays.

    On remarquera, d’ailleurs, que trois thèmes majeurs ont été traités lors de la réunion de jeudi dernier à savoir:
    1- Les relations entre les associations (fédérations) et les pouvoirs publics.
    2- Les mécanismes d’arbitrage et de résolution des conflits internes ou externes.
    3- La spécificité du sport.

    Trois thèmes majeurs ont été abordés: relations entre les associations membres et les pouvoirs publics, mécanismes d´arbitrage et de résolution des conflits internes comme externes, spécificité du sport. La réunion a donné lieu à un large débat où le consensus s’est fait sur un partenariat qui doit s’instaurer entre les deux parties au seul bénéfice du football national. S’ils ont mis l’accent sur le fait que l’association ne peut échapper aux lois nationales, ils ont, par contre, défendu l’idée de la nécessaire indépendance de la gestion du mouvement sportif et, partant, celle du football.

    Intervenant sur le sujet, le ministre français de la Jeunesse et des Sports, M.Jean-François Lamour, a indiqué que dans son pays «il existe un vrai partenariat entre l’Etat et les fédérations sportives concrétisé par une convention annuelle d’objectifs». De son côté, son homologue anglais, M.Richard Caborn, a fait part de l’existence dans le Royaume Uni «d’accords mutuels entre les autorités publiques et les fédérations, les supporters ou encore les clubs».

    Ayant assisté à cette première réunion, le président de la FIFA, M.Joseph Blatter, a indiqué que l’institution qu’il dirige «travaille dans ce sens avec pour ambition de voir se multiplier les relations de ce type à travers le monde». Seulement, il n’a pas manqué de noter que ces relations idéales sont trop souvent mises au placard dans nombre de pays et sur tous les continents. Dans ces pays-là, le ministère de la Jeunesse et des Sports s’érige en véritable tutelle et entend appliquer son point de vue au risque de se mettre à dos l’institution du football international. C’est pour éviter une telle extrémité que le groupe de travail «questions politiques» de la Task Force de la FIFA a décidé d’élaborer une forme de convention-type qui codifierait les relations devant exister entre gouvernements et fédérations.
    Le paradoxe, du moins pour nous Algériens, est que la présidence de ce groupe de travail est assurée par... un Algérien, en l’occurrence, l’ex-président de la FAF, M.Mohamed Raouraoua.

    Pourquoi paradoxe? Tout simplement parce que tout le monde garde en mémoire les péripéties de l’automne dernier lorsque le MJS avait imposé à la fédération de football de mettre ses statuts en conformité avec le nouveau décret exécutif relatif aux fédérations sportives. M.Raouraoua était allé jusqu’à refuser de briguer un nouveau mandat alors que l’écrasante majorité de l’assemblée générale de l’instance du football le réclamait. Les péripéties en question s’étaient terminées par un simple report de l’AG élective et par une reculade de la part du MJS dans la mise en conformité du décret exécutif après que la FIFA ait menacé d’exclure le football algérien de la scène internationale si la FAF venait à appliquer le décret.

    On croit savoir que la mise en conformité se fera mais que la fédération de football sera exemptée d’appliquer les dispositions contraignantes sur lesquelles la FIFA fait opposition.

    Il faut savoir que M.Mohamed Raouraoua avait vu le coup venir. Membre de la commission chargée des relations avec les fédérations de cette institution, il avait préféré en démissionner pour ne pas avoir à juger le cas de la FAF. Il n’avait pas manqué d’en instruire quelques personnalités de notre pays qui ont, sans doute, pensé qu’il y avait là de l’exagération et qu’il n’y avait rien à craindre de la FIFA. Aujourd’hui, il s’avère que c’est lui qui avait raison.

    Cet homme dont on a tout fait pour qu’il quitte la FAF vient d’être consacré à l’étranger. Une fois de plus, on s’aperçoit que nos cadres sont mal utilisés chez nous pour ne pas dire qu’ils sont marginalisés.

    Pour nous contredire, les étrangers nous montrent qu’ils ont de la compétence au point de leur faire confiance pour présider des groupes de travail au sein desquels siègent des sommités internationales. Dans la liste des membres du groupe de travail «questions politiques» placé sous l’autorité de M.Raouraoua, on trouve les présidents des cinq Confédérations continentales de la planète, des présidents de fédérations nationales comme celle de Pologne ou celle du Pérou, le secrétaire général de la FIFA, mais aussi des personnalités politiques, gouvernementales ou sportives comme M.Jean-François Lamour, le ministre français de la Jeunesse et des Sports, M.Richard Caborn, le ministre britannique de la Jeunesse et des Sports et M.Pierre Miro, directeur chargé de la solidarité olympique au CIO. M. Blatter n’a pas désigné M.Raouraoua juste parce que cela lui faisait plaisir, mais bien parce qu’il a senti en lui qu’il avait les compétences pour diriger ce groupe de travail.

    C’est une belle leçon que l’on vient de recevoir en matière d’utilisation de nos cadres d’autant que le premier magistrat du pays, le président de la République, en personne, M.Abdelaziz Bouteflika, avait décelé chez le personnage assez de qualités pour lui confier en 2002-2003 la présidence algérienne de l’Année de l’Algérie en France. Apparemment, le choix du chef de l’Etat n’a pas été suivi d’effet et il n’a pas servi d’exemple.

    Par L'expression
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