Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Moudjahid M. Bendjebbar devant le parlement Français

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Moudjahid M. Bendjebbar devant le parlement Français

    Le Moudjahib Mohamed Bendjebar, par l'entremise de Mourad Ramdhani s'adressera aux parlementaires français réunit à l'Assemblée nationale . Les parlementaires seront interpellés au sujet des essais nucléaires Français dans le Sahara algérien.

    ===

    Un ancien combattant algérien s'adressera demain à l'Assemblée nationale Française (parlement) au sujet des "crimes" commis par l'armée Française au Sahara algérien. L'exposé, qui sera présenté par M. Mourad Ramdhani au nom de M. Mohamed Bendjebbar, évoque les essais nucléaires français dans le Sahara algérien, entre le 13 Février 1960, date de la première explosion nucléaire française dans la région de "Hamoudia", aux alentours de la ville de Reggane, qui a pour nom de code "Gerboise Bleue", au 16 Février 1966, date de la dernière explosion nucléaire, dans la région de "Ain Ikir", dans la wilaya de Tamenraset, et dont le nom de code était "Grenade".

    L'armée Française a fait exploser, pendant ses essais nucléaires effectuées dans le Sahara Algérien, plus précisément dans les wilayas d'Adrar et de Tamenraset, des bombes de 630 kilotonnes. Les radiation avaient atteint une superficie s'étendant sur des centaines de kilomètres.
    Les régions servies de théâtre des opérations ont complètement brûlées. Ces essais ont provoqués des catastrophes environementales et humanitaires que l'Etat Français n'a pas voulu reconnaître jusqu'à présent.

    Le gouvernement français a décidé d'effectuer ces essais en 1957, et a décidé d'entreprendre la construction d'une base d'essais dans la région de Reggane. L'armée Française a, cependant, poursuivit ses essais nucléaires après l'indépendance, en 1962, dans plusieurs régions du Sahara algérien.
    L'exposé destiné au parlement français sera présenté au nom de l'ancien Moudjahid (ancien combattant) et ancien officier de l'Armée nationale populaire (ANP), Mohamed Bendjebbar, qui n'a pas pu se rendre à Paris pour des raisons de Santé.

    Il s'agit de la première fois qu'un témoignage algérien directe est effectué, sur le territoire française, sur les répercussions de six années d'essais nucléaires français en Algérie

    La cour Française de Toulouse a rejeté la plainte introduite, à l'encontre de l'Etat Français, par le concerné en sa qualité de victime des radiations causées par les tests nucléaires français .

    M. Mohamed Bendjabber, ancien combattant dans les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) puis officier dans l'Armée nationale populaire (ANP) après l'indépendance de l'Algérie (1962), est le dernier témoin vivant des conséquences des essais nucléaires.

    M. Bendjebbar était chargé, avec un groupe de soldats et de civiles Algériens en Mai 1967, de garder la base militaire française qui a servi de théâtre les essais nucléaires de Reggane.

    Il raconte que les structures de l'armée française ne consistaient pas seulement d'abris avec les restes des équipements nécessaires aux essais nucléaires, mais groupe électrogènes fonctionnant à l'énergie nucléaire ainsi que des milliers de tonnes de fer et de cuivre qui n'ont pas été enterrés comme ils auraient dû l'être.

    M. Bendjebbar indique dans son témoignage qu'il a visité un jour la petite mosquée (Zaouia) du Cheik Reggani, le chef religieux sur place lui a informé qu'il était préoccupé par la sécheresse et l'état de désolation dont souffre la région, causant la mort tant des animaux que de la végétation. Il l'a également raconté que les moutons et chameaux mettaient bas des "monstres", en plus de la parution de maladies étranges chez les habitants de la région.

    Plusieurs militaires et médecins Français ont révélé, par la suite, que l'armée Française avait utilisé les habitants de la région, ou ramenés d'autres des régions comme Ghardaia, afin de "tester l'effet des radiations" sur eux.
    Ces derniers ont été placés dans lieues servant de théâtre des opérations sans protection aucune. Ils n'ont bénéficié d'aucun traitement contre les radiations nucléaires par la suite.

    Mohamed Bendjebbar, âgé aujourd'hui de 68 ans, a quitté l'Armée Nationale Populaire en Mai 1974, après un séjour à l'hôpital militaire Mayot de Bab El Oued, à Alger, où les médecins ont découvert qu'il a été contaminé par des radiations nucléaires.

    Depuis ce jour, M. Bendjebbar n'a pas arrêté de se battre afin que la vérité éclate au grand jour, au sujet des essais nucléaires français dans le Sahara Algérien.

    Au début de cette a décennie, il a crée l'association des victimes des essais nucléaires français en Algérie. M. Bendjebbar s'est joint à l'association Polynésienne des victimes des essais nucléaires Français dans ces iles, à travers les différentes plaintes contre l'armée Française, pour demander que les répercussions des essais soient enfin reconnues.

    Par El Khabar
Chargement...
X