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Escalade de la violence à Bangkok

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    Bangkok:
    Nouvelles violences meurtrières à Bangkok: les soldats thaïlandais ont tiré vendredi sur des manifestants anti-gouvernementaux lors d'émeutes près des ambassades des Etats-Unis et du Japon.




    En moins de 24 heures, deux personnes ont été tuées et au moins 13 autres blessées, dont au moins deux journalistes.

    L'armée a décidé d'intervenir pour déloger les militants des "Chemises rouges" retranchés depuis plus de cinq semaines dans le centre de la capitale.

    Vendredi, un homme de 33 ans a succombé à une blessure par balle à la poitrine après son transfert à l'hôpital, a précisé le Dr Suwinai Busarakamwong de l'hôpital Kluay Namthai.

    Il s'agit du deuxième décès rapporté en moins de 24 heures, après la mort d'un militant des "Chemises rouges" au cours de la nuit.

    Les affrontements qui ont donné lieu à de véritables scènes de guérilla urbaine ont aussi fait au moins 13 blessés, dont un photographe thaïlandais et un correspondant anglophone de France 24, Nelson Rand. Le journaliste, transporté dans un hôpital pour y être opéré, a été touché de trois balles à l'abdomen, à une jambe et un poignet, a précisé Cyril Payen, un correspondant de la chaîne à Bangkok, soulignant que son confrère avait été victime de tirs d'armes automatiques. Cet incident "grave" a été vivement déploré par le ministère français des Affaires étrangères.

    Les violences ont connu une escalade après un tir contre un général renégat, considéré comme un conseiller militaire des protestataires. Khattiya Sawasdiphol a été grièvement blessé par balle à la tête, déclenchant de nouveaux combats de rue.

    Jeudi soir, l'armée a entrepris de boucler le camp des "Chemises rouges", occupant trois kilomètres carrés dans le quartier Rajprasong, haut lieu du commerce à Bangkok. Quelque 10.000 manifestants, dont des femmes et enfants, s'y entassent depuis le 3 avril.

    D'abord circonscrites à une petite zone abritant plusieurs ambassades, les émeutes s'étendaient vendredi dans l'après-midi à des secteurs alentour.

    Dans l'une des zones d'affrontements, des soldats accroupis derrière un parapet tiraient à balles réelles et lançaient des gaz lacrymogènes. Des véhicules de l'armée sillonnaient à vive allure des rues désertes jonchées de pierres et de débris. Des protestataires reculaient, lançant pierres et insultes.

    La veille, Jatuporn Prompan, l'un des dirigeants des "Chemises rouges", avait choisi de défier les autorités: "Nous ne nous rendrons jamais", avait-il lancé, appelant ses partisans à avoir "foi dans le combat".

    Depuis le début du mouvement de contestation, le 12 mars, les violences ont fait 31 morts et des centaines de blessés. Les "Chemises rouges", pour la plupart des Thaïlandais pauvres venant des campagnes, se sont élevés contre le gouvernement pour tenter d'obtenir la dissolution du Parlement et la convocation de législatives anticipées. Ils accusent le gouvernement de coalition d'être arrivé illégalement au pouvoir avec le soutien de l'armée à l'origine du coup d'Etat de 2006 qui a renversé l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, chef de fil des "Chemises rouges".

    La semaine dernière, le chef du gouvernement Abhisit Vejjajiva a proposé des élections pour le 14 novembre. Mais de nouvelles revendications des dirigeants du mouvement sont venues doucher l'espoir de compromis et de résolution pacifique de la crise.

    Vendredi, la France a exhorté "chacune des parties à faire preuve de responsabilité. Il est urgent que cessent ces violences et que l'apaisement et le dialogue prévalent", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Bernard Valero lors d'un point de presse électronique. Les Français vivant à Bangkok sont "invités à la plus grande prudence et à limiter leurs déplacements en ville", a-t-il ajouté. A la différence d'autres missions diplomatiques, l'ambassade de France reste ouverte, n'étant pas située à proximité des quartiers affectés par les violences, a-t-il ajouté.

    Sources: nouvelobs.com / AP.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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