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Espagne : le juge Garzon suspendu de ses fonctions

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  • Espagne : le juge Garzon suspendu de ses fonctions

    Le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) espagnol a suspendu vendredi le juge Baltasar Garzon de ses fonctions, en conséquence de sa mise en accusation pour avoir voulu enquêter sur les crimes amnistiés du franquisme, a-t-on appris de source judiciaire.


    Cette mesure fait suite à la décision prise mercredi par un magistrat du Tribunal suprême d'ordonner l'ouverture du procès pour "forfaiture" (abus de pouvoir, ndlr) du juge Garzon, dont la date n'a pas encore été fixée. Elle a été prise à l'unanimité des membres du CGPJ, l'organe de tutelle de la magistrature espagnole, a-t-on précisé de même source.

    La suspension provisoire est normalement automatique en Espagne pour tout magistrat appelé à comparaître devant un tribunal pour des délits présumés commis dans l'exercice de ses fonctions. Le juge Garzon a tenté d'échapper à cette mesure humiliante en demandant mardi sa mise en disponibilité pour travailler durant sept mois comme consultant à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Mais le secteur conservateur du CGPJ, organe de tutelle de la magistrature espagnol, a déjoué cette manoeuvre, en obtenant la convocation d'une réunion extraordinaire pour statuer sur sa suspension avant d'avoir à se prononcer sur sa demande de mise en disponibilité.

    Vive controverse en Espagne

    La commission permanente du CGPJ devait se réunir vendredi après-midi pour examiner la demande de mise en disponibilité du juge Garzon, pionner de la "justice universelle" et mondialement connu pour avoir fait interpeller en 1998 à Londres l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet. Dans une ultime tentative pour échapper à sa suspension, le juge Garzon a demandé vendredi matin l'annulation de l'ordonnance du juge du Tribunal suprême ayant ordonné son renvoi pour jugement, alléguant d'irrégularités de procédure.

    Garzon est poursuivi par des organisations d'extrême droite pour avoir voulu en 2008 enquêter pour la première fois sur les disparus de la Guerre civile et de la répression franquiste, en enfreignant "sciemment" selon eux la loi d'amnistie générale votée en 1977, deux ans après la mort de Franco. Il encourt une peine de 20 ans d'interdiction d'exercice de sa fonction de juge, qui mettrait un point final à sa carrière.

    Le juge Garzon, 54 ans, a reçu le soutien de nombreux juristes dans le monde qui estiment que les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles et que la loi d'amnistie espagnole n'est pas conforme au droit international. En Espagne, sa mise en accusation suscite une vive controverse. Elle choque profondément les milieux de gauche et les associations de victimes du franquisme. La droite estime que la justice doit suivre son cours en toute indépendance.

    Source : lepoint.fr
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    c'est pas lui qui a voulus lancer un avis de recherche sur ben slimane? .

    et qui veut lancer une investigation sur les massacres au sahara marocaine?

    mdr, ce makhzen a de la chance .

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    • #3
      Personne n'est au dessus de la loi! même lorsqu'un s'appelle le guge garzon.
      La loi qu'on appelle raison d'état.
      Une retraite bien méritée pour celui qui voulait guger des chefs d'états comme s'il travaillait pour l'onu.
      Seul le bon Dieu est guge senor garzon!!

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      • #4
        L'espagne a nu tres gros probleme avec sa periode franquiste, c'est un grand tabou. Je leur conseille d'en prendre de la graine de ce qu'a fait le Maroc et faire une commission d'equite et de reconsiliation en faisant temoigner les victimes.

        Tant que cela n'est pas fait, elle ne sera pas totalement une democratie au sens noble du terme.

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        • #5
          L'espagne doit reconnaitre en m$eme temps le tort qu'elle a fait au Maroc. Depuis les maurisques, la colonisation du Rif du Sahara et d'autres présides.

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          • #6
            L'espagne doit reconnaitre en m$eme temps le tort qu'elle a fait au Maroc. Depuis les maurisques, la colonisation du Rif du Sahara et d'autres présides.
            Tu as oublie le haut Atlas, l'Oriental et la province d'Al Haouz ou beaucoup d'espagnols vivent dans ce pays esclavagiste sioniste makhzeniste ou la population beni oui ouiste meurt de faim. Tu peux te lacher l'ami...

            On parle de l'experience franquiste espagnole et ca trouve le moyen de denigrer pour denigrer. maladif... mais soignable.

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            • #7
              C'est une honte du gouvernement socialiste espagnol d'interdire le procès du fascisme ibérique. Comble, le Chili et l'Argentine se sont attelés à juger leurs tortionnaires!
              ____________________
              ESPAGNE. Au 70e anniversaire du coup d'Etat, la question des réparations est débattue.

              «Il nous faut reconnaître les victimes du franquisme parce que ces gens-là ont payé les crimes d'une dictature militaire qui a muselé les libertés pendant quarante ans.» Septante ans jour pour jour après le putsch du général Franco contre la deuxième République espagnole (le 18 juillet 1936), la déclaration de José Luis Zapatero récompense la longue attente du camp des «vaincus». C'est-à-dire ceux - sympathisants de gauche pour l'immense majorité - qui estiment que la jeune démocratie espagnole (née après la mort du Caudillo en 1975) a pour l'instant condamné les victimes de la répression franquiste à un oubli total.

              Pour ces militants qui se disent fils spirituels de la République, l'heure est à l'espoir et, surtout, à l'impatience. En mai 2004, dès son arrivée au pouvoir, José Luis Zapatero avait aussitôt promis une loi en faveur des victimes du franquisme, un véritable tabou dans un pays dont la transition démocratique s'est construite sur un «pacte du silence» entre les héritiers et les opposants à Franco. L'initiative du premier ministre paraît alors crédible, d'autant que Zapatero est petit-fils d'un militaire républicain, le capitaine Lozano, fusillé en 1936 (au début de la guerre civile) par des franquistes.

              Depuis lors, le gouvernement socialiste a beaucoup traîné les pieds dans le souci évident de ne pas «rouvrir les plaies du passé», comme le lui reprochent les conservateurs du Parti populaire (PP), une formation constituée sur les cendres du franquisme. Ces derniers temps, Zapatero a, il est vrai, multiplié les actions symboliques, mais toujours en ménageant les susceptibilités des conservateurs. En mars 2005, il a descellé la statue équestre du Caudillo qui trônait dans le centre de Madrid; en avril dernier, le Sénat a rendu un hommage à la deuxième République (1931-1936); peu après, le gouvernement a déclaré 2006 «année de la mémoire historique»; début juillet, enfin, le Parlement européen (présidé par le socialiste espagnol Josep Borrell) a condamné le coup d'Etat du général Franco.

              Mais le vrai plat de résistance n'a pas encore vu le jour. Il s'agit de la fameuse loi, sur laquelle planchent des députés depuis deux ans, statuant sur les réparations morales et matérielles aux victimes de l'ancien régime. Zapatero a promis de la faire voter d'ici au mois d'août, en pleines vacances estivales, un moment idéal - pense-t-il - pour ne pas chauffer les esprits. Car, dans les deux «camps», le texte ne plaît guère. Le PP y voit une façon de «diviser les Espagnols». Quant aux partis nationalistes ou de gauche, ils fustigent une législation trop «fade».

              Loi «décevante»

              Le texte de loi parle d'une reconnaissance morale pour les victimes de la dictature. D'autre part, il accorde des indemnités aux descendants des victimes du franquisme, mais seulement après 1968. Trois millions d'euros seront aussi versés à la quarantaine d'associations de victimes du franquisme, en particulier à celle de la Récupération de la mémoire historique (ARMH), la plus active, laquelle, depuis 2000, a exhumé de fosses communes environ 500 cadavres d'opposants fusillés sommairement par les troupes franquistes.

              «On avait beaucoup cru en cette loi. Or, elle est très décevante», se plaint le leader communiste Gaspar Llamazares. Pour lui, et beaucoup d'autres, Zapatero devrait aussi annuler rétroactivement les jugements sommaires de la dictature (notamment la condamnation à mort du dirigeant catalan Lluis Companys), et éliminer les noms de rue et les plaques des murs d'église faisant référence au franquisme. Une satisfaction toutefois, pour toute la gauche: le mausolée de Franco, situé dans le valle de Los Caidos, près de Madrid, ne sera plus un lieu de culte pour les nostalgiques de la dictature: on va y installer une exposition permanente sur la répression franquiste.

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              • #8
                la position stratégique du Maroc lui a valu bien des gloires mais aussi bien des déboires.
                C'est peut etre cette même position qui fait du marocain ce qu'il est un etre ouvert accueillant et alerte.
                les méfaits de l'histoire doivent nous enseigner à cohabiter et non à se hair....

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