Gendarmes et policiers conjuguent leurs efforts
Guerre à la drogue à Alger
Les arrestations de trafiquants de drogue se multiplient ces derniers temps à Alger et sont l’œuvre de la police et de la gendarmerie nationale.
Durant la semaine écoulée, pas moins de trois personnes ont été arrêtées dans la proche banlieue de la capitale. Selon un communiqué transmis à notre rédaction par le commandement général de la Gendarmerie nationale, les gendarmes de la brigade de sécurité routière de Bir Mourad Raïs, dressant un barrage sur la RN 38, dans la commune de Gué de Constantine, ont procédé à l’interpellation de trois personnes à bord de 3 véhicules de marques VW et SEAT, en possession d’un kilo et demi de kif traité.
La même source indique que ces personnes ont été remises à la brigade de gendarmerie de Semmar aux fins d’enquête. Il faut dire qu’une lutte sans relâche est menée depuis plusieurs années par les hommes en vert à travers la wilaya d’Alger. «Nous agissons dans le cadre de nos prérogatives.
L’ensemble de nos services, aussi bien ceux relevant des brigades et des compagnies que ceux qui dépendent du groupement d’Alger sont totalement impliqués dans la lutte contre le trafic de drogue», a souligné le colonel Abderrahmane Ayoub, directeur de l’information auprès du commandement général de la Gendarmerie nationale. Notre interlocuteur n’omet pas de souligner qu’une étroite collaboration existe entre ce corps de sécurité, dépendant de la Défense nationale et les services de la direction générale de la Sûreté nationale.
La consommation de drogue a pris des proportions alarmantes à Alger, notamment chez les adolescents. Le fléau n’épargne pratiquement aucun quartier. Même les lycées, voire les collèges qui accueillent pourtant des ados d’à peine 13-14 ans, sont touchés le phénomène.
Pour Abdelmalek Sayah, directeur de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), invité récemment sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, «la prévention demeure essentielle dans le combat contre la drogue, notamment auprès des jeunes ». Le directeur de l’ONLCDT a souligné que son institution rendra public en juin une enquête sur la consommation de la drogue en Algérie. Une étude menée par cet office démontre que la consommation des psychotropes et des amphétamines dans le milieu scolaire est devenue courante. 45 % des lycéens interrogés déclarent avoir consommé au moins une fois de la drogue, dont 8 % sont des filles, alors que 12,5 % en sont dépendants.
Pour ce qui est du traitement du jeune toxicomane, certaines associations semblent mettre le paquet à l’exemple de l’ONASJ qui gère un centre de prévention et de psychothérapie de Mohammadia, près d’Alger. Ce centre accueille (en externat) plus de 620 jeunes. « Le jeune a d’abord un entretien avec un médecin, ensuite il passe une consultation chez le psychologue qui tentera de faire ressortir les raisons du malaise une thérapie lui est prescrite. Viendront après une série de rendez-vous et un suivi très rigoureux », explique un médecin du centre.
Le jeune Indépendant
Guerre à la drogue à Alger
Les arrestations de trafiquants de drogue se multiplient ces derniers temps à Alger et sont l’œuvre de la police et de la gendarmerie nationale.
Durant la semaine écoulée, pas moins de trois personnes ont été arrêtées dans la proche banlieue de la capitale. Selon un communiqué transmis à notre rédaction par le commandement général de la Gendarmerie nationale, les gendarmes de la brigade de sécurité routière de Bir Mourad Raïs, dressant un barrage sur la RN 38, dans la commune de Gué de Constantine, ont procédé à l’interpellation de trois personnes à bord de 3 véhicules de marques VW et SEAT, en possession d’un kilo et demi de kif traité.
La même source indique que ces personnes ont été remises à la brigade de gendarmerie de Semmar aux fins d’enquête. Il faut dire qu’une lutte sans relâche est menée depuis plusieurs années par les hommes en vert à travers la wilaya d’Alger. «Nous agissons dans le cadre de nos prérogatives.
L’ensemble de nos services, aussi bien ceux relevant des brigades et des compagnies que ceux qui dépendent du groupement d’Alger sont totalement impliqués dans la lutte contre le trafic de drogue», a souligné le colonel Abderrahmane Ayoub, directeur de l’information auprès du commandement général de la Gendarmerie nationale. Notre interlocuteur n’omet pas de souligner qu’une étroite collaboration existe entre ce corps de sécurité, dépendant de la Défense nationale et les services de la direction générale de la Sûreté nationale.
La consommation de drogue a pris des proportions alarmantes à Alger, notamment chez les adolescents. Le fléau n’épargne pratiquement aucun quartier. Même les lycées, voire les collèges qui accueillent pourtant des ados d’à peine 13-14 ans, sont touchés le phénomène.
Pour Abdelmalek Sayah, directeur de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), invité récemment sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, «la prévention demeure essentielle dans le combat contre la drogue, notamment auprès des jeunes ». Le directeur de l’ONLCDT a souligné que son institution rendra public en juin une enquête sur la consommation de la drogue en Algérie. Une étude menée par cet office démontre que la consommation des psychotropes et des amphétamines dans le milieu scolaire est devenue courante. 45 % des lycéens interrogés déclarent avoir consommé au moins une fois de la drogue, dont 8 % sont des filles, alors que 12,5 % en sont dépendants.
Pour ce qui est du traitement du jeune toxicomane, certaines associations semblent mettre le paquet à l’exemple de l’ONASJ qui gère un centre de prévention et de psychothérapie de Mohammadia, près d’Alger. Ce centre accueille (en externat) plus de 620 jeunes. « Le jeune a d’abord un entretien avec un médecin, ensuite il passe une consultation chez le psychologue qui tentera de faire ressortir les raisons du malaise une thérapie lui est prescrite. Viendront après une série de rendez-vous et un suivi très rigoureux », explique un médecin du centre.
Le jeune Indépendant
Commentaire