Le retour massif des séquestrés de Tindouf, un coup fatal pour la thèse des séparatistes (Noureddine Bellali)
Rabat, 15/05/10- Le retour massif des séquestrés dans les camps de Tindouf à la mère patrie est un coup fatal pour la thèse séparatiste qu'adoptent les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, a souligné M. Noureddine Bellali, ex-dirigeant du "Polisario".
"Le retour massif et quantitatif des séquestrés, en majorité des jeunes, a fortement perturbé les calculs du "Polisario" , a fait remarquer M. Bellali qui était vendredi l'invité de la chaîne " Medi1Sat", notant que ces jeunes ont surmonté toutes les difficultés et bravé tous les dangers pour regagner leur pays, le Maroc.
Il a rappelé le désarroi grandissant dans les rangs du "Polisario" après le retour de nombreux dirigeants historiques du "Front", ajoutant que des jeunes ont leur emboité le pas et sont revenus en plusieurs groupes au Maroc fuyant les camps de Tindouf.
M. Bellali a mis l'accent également sur l'échec du Front "Polisario" à convaincre le Conseil de sécurité pour élargir les prérogatives de la Minurso, notant que cette défaite l'a mis dans l'embarras vis-à-vis de la communauté internationale.
La responsabilité de l'Algérie dans le conflit du Sahara est "irréfutable" puisque ces camps se trouvent sur son territoire, a-t-il ajouté, soulignant la responsabilité de l'Algérie dans les souffrances et l'humiliation qu'endurent les séquestrés.
De son côté, le politologue Mohamed Lachhab a mis l'accent sur le retour à la mère patrie de plusieurs jeunes qui sont nés après la Marche Verte et qui font partie d'une génération qui a ouvert ses yeux sur la réalité dans les camps, relevant que malgré tout cela le "Polisario" n'a pas pu convaincre ces jeunes de sa thèse séparatiste.
Mettant en avant la portée et l'importance de ce retour massif et par étapes des séquestrés, il a précisé que des cadres et des responsables du "Polisario" ont été les premiers à rallier leur pays le Maroc, et que par la suite il y a eu le retour de responsables militaires, de chioukhs et de chefs de tribus sahraouis ayant participé à l'opération d'identification.
M. Lachhab a souligné que plusieurs pays ont pris conscience des réalités historiques et juridiques et ont retiré leur reconnaissance de la prétendue "République Sahraouie".
Le conflit autour du Sahara marocain est maroco-algérien, a-t-il dit, relevant à ce propos que l'Algérie ne tolérera pas l'existence de courants et de dissensions au sein des camps s'ils ne servent pas ses intérêts et que le "Polisario" est sous le contrôle des autorités et de l'armée algériennes.
De son côté, le chercheur Sidi Ahmed Cherradi a mis en avant la relation étroite entre le retour massif enregistré ces derniers mois et le développement que connaît le Royaume à tous les niveaux sous le règne de SM le Roi Mohammed VI.
MAP
Rabat, 15/05/10- Le retour massif des séquestrés dans les camps de Tindouf à la mère patrie est un coup fatal pour la thèse séparatiste qu'adoptent les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, a souligné M. Noureddine Bellali, ex-dirigeant du "Polisario".
"Le retour massif et quantitatif des séquestrés, en majorité des jeunes, a fortement perturbé les calculs du "Polisario" , a fait remarquer M. Bellali qui était vendredi l'invité de la chaîne " Medi1Sat", notant que ces jeunes ont surmonté toutes les difficultés et bravé tous les dangers pour regagner leur pays, le Maroc.
Il a rappelé le désarroi grandissant dans les rangs du "Polisario" après le retour de nombreux dirigeants historiques du "Front", ajoutant que des jeunes ont leur emboité le pas et sont revenus en plusieurs groupes au Maroc fuyant les camps de Tindouf.
M. Bellali a mis l'accent également sur l'échec du Front "Polisario" à convaincre le Conseil de sécurité pour élargir les prérogatives de la Minurso, notant que cette défaite l'a mis dans l'embarras vis-à-vis de la communauté internationale.
La responsabilité de l'Algérie dans le conflit du Sahara est "irréfutable" puisque ces camps se trouvent sur son territoire, a-t-il ajouté, soulignant la responsabilité de l'Algérie dans les souffrances et l'humiliation qu'endurent les séquestrés.
De son côté, le politologue Mohamed Lachhab a mis l'accent sur le retour à la mère patrie de plusieurs jeunes qui sont nés après la Marche Verte et qui font partie d'une génération qui a ouvert ses yeux sur la réalité dans les camps, relevant que malgré tout cela le "Polisario" n'a pas pu convaincre ces jeunes de sa thèse séparatiste.
Mettant en avant la portée et l'importance de ce retour massif et par étapes des séquestrés, il a précisé que des cadres et des responsables du "Polisario" ont été les premiers à rallier leur pays le Maroc, et que par la suite il y a eu le retour de responsables militaires, de chioukhs et de chefs de tribus sahraouis ayant participé à l'opération d'identification.
M. Lachhab a souligné que plusieurs pays ont pris conscience des réalités historiques et juridiques et ont retiré leur reconnaissance de la prétendue "République Sahraouie".
Le conflit autour du Sahara marocain est maroco-algérien, a-t-il dit, relevant à ce propos que l'Algérie ne tolérera pas l'existence de courants et de dissensions au sein des camps s'ils ne servent pas ses intérêts et que le "Polisario" est sous le contrôle des autorités et de l'armée algériennes.
De son côté, le chercheur Sidi Ahmed Cherradi a mis en avant la relation étroite entre le retour massif enregistré ces derniers mois et le développement que connaît le Royaume à tous les niveaux sous le règne de SM le Roi Mohammed VI.
MAP
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