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L'union Européenne veut se doter d'un Institut technologique européen .Cet organisme, inspiré du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, devra être ouvert sur le monde de l'entreprise et serait un pôle d'excellence dans les domaines de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation afin de réunir les meilleurs cerveaux et les meilleures entreprises.
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La Commission européenne a proposé la création d'un Institut européen de technologie (IET) pour arrêter l'exode des chercheurs et rivaliser avec les Etats-Unis, ou, demain, la Chine et l'Inde.
Cette IET, qui serait un peu l'équivalent européen du célèbre Massachusetts Institute of Technology américain, ne serait pas une université en tant que telle mais plutôt une structure relativement légère basée sur les universités.
"Pourquoi avons-nous les meilleurs footballeurs du monde en Europe et pourquoi ne pouvons-nous pas avoir les meilleurs chercheurs?", a demandé lors d'une conférence de presse le président de la Commission, José Manuel Barroso.
Ce dernier souhaite que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, qui se réunissent en mars à Bruxelles, appuient cette idée et demandent à l'exécutif européen de préciser ses idées avant la fin de l'année.
L'objectif est de créer à l'horizon 2010 un "pôle d'excellence" dans les domaines de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation afin de réunir les meilleurs cerveaux et les meilleures entreprises.
Outre la faiblesse de ses dépenses en recherche et développement, qui stagnent à moins de 2% de son PIB contre 2,6 aux Etats-Unis et 3,1 au Japon, l'Europe ne parvient pas à garder ses chercheurs et à orienter leurs formations vers les domaines qui sont les plus demandés par les entreprises.
Le financement serait à la fois public et privé pour créer des "communautés de la connaissance" dans des domaines comme le développement durable ou les nanotechnologies.
La structure de l'IET serait composé d'un comité directeur entouré d'une équipe administrative restreinte, de spécialistes détachés pendant une période de 10 à 15 ans et des communautés réparties partout en Europe, chaque université y contribuant avec ses meilleures équipes ou facultés.
La définition précise des fonctions de l'IET doit encore être formulée et la Commission se garde bien de parler d'un site précis pour accueillir cette institution, ni de diplômes.
"Si on commence à discuter du site, ça ne marchera jamais", a dit Barroso, conscient des batailles du passé pour accueillir les différentes "agences" de l'Union européenne.
Selon des sources européennes, l'Autriche, la Pologne et la France sont sur les rangs pour accueillir d'Institut.
Par Reuters
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La Commission européenne a proposé la création d'un Institut européen de technologie (IET) pour arrêter l'exode des chercheurs et rivaliser avec les Etats-Unis, ou, demain, la Chine et l'Inde.
Cette IET, qui serait un peu l'équivalent européen du célèbre Massachusetts Institute of Technology américain, ne serait pas une université en tant que telle mais plutôt une structure relativement légère basée sur les universités.
"Pourquoi avons-nous les meilleurs footballeurs du monde en Europe et pourquoi ne pouvons-nous pas avoir les meilleurs chercheurs?", a demandé lors d'une conférence de presse le président de la Commission, José Manuel Barroso.
Ce dernier souhaite que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, qui se réunissent en mars à Bruxelles, appuient cette idée et demandent à l'exécutif européen de préciser ses idées avant la fin de l'année.
L'objectif est de créer à l'horizon 2010 un "pôle d'excellence" dans les domaines de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation afin de réunir les meilleurs cerveaux et les meilleures entreprises.
Outre la faiblesse de ses dépenses en recherche et développement, qui stagnent à moins de 2% de son PIB contre 2,6 aux Etats-Unis et 3,1 au Japon, l'Europe ne parvient pas à garder ses chercheurs et à orienter leurs formations vers les domaines qui sont les plus demandés par les entreprises.
Le financement serait à la fois public et privé pour créer des "communautés de la connaissance" dans des domaines comme le développement durable ou les nanotechnologies.
La structure de l'IET serait composé d'un comité directeur entouré d'une équipe administrative restreinte, de spécialistes détachés pendant une période de 10 à 15 ans et des communautés réparties partout en Europe, chaque université y contribuant avec ses meilleures équipes ou facultés.
La définition précise des fonctions de l'IET doit encore être formulée et la Commission se garde bien de parler d'un site précis pour accueillir cette institution, ni de diplômes.
"Si on commence à discuter du site, ça ne marchera jamais", a dit Barroso, conscient des batailles du passé pour accueillir les différentes "agences" de l'Union européenne.
Selon des sources européennes, l'Autriche, la Pologne et la France sont sur les rangs pour accueillir d'Institut.
Par Reuters