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La Tunisie franchit une étape sur la voie du « statut avancé » avec l'UE

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  • La Tunisie franchit une étape sur la voie du « statut avancé » avec l'UE

    La Tunisie franchit une étape sur la voie du « statut avancé » avec l'UE
    [ 11/05/10 - 16H52 ]

    Un pas supplémentaire a été fait hier à Bruxelles, avec la création d'un groupe de travail, et ce malgré la question persistante des droits de l'homme.

    Mieux vaut tard que jamais. Un accord a été trouvé, hier à Bruxelles, sur la formation d'un groupe de travail pour l'octroi à la Tunisie du « statut avancé ». Ce même groupe de travail dont il était dit, fin 2008 sous présidence française de l'Union européenne, qu'il serait bientôt créé ! C'est à cette même période que la Tunisie avait exprimé son désir d'obtenir ce « statut avancé » - statut privilégié dont seul le Maroc bénéficie actuellement dans la région -afin d'approfondir ses relations avec son premier partenaire commercial. L'Union européenne, qui a conclu avec Tunis un accord d'association en 1995, représente ainsi 68 % des importations et 73,5 % des exportations tunisiennes. Le « statut avancé » permettra un dialogue politique renforcé, un rapprochement législatif ainsi qu'un accord ample et détaillé en matière commerciale.

    Si aucune avancée majeure n'a donc été réalisée en 2009, tout s'accélère depuis le début de l'année. Fin mars, la Tunisie a fait parvenir son « dossier de candidature » tandis que l'Union européenne lui a octroyé 240 millions d'euros. Cette enveloppe, qui couvre la période 2011-2013, est destinée à financer les secteurs prioritaires de leur coopération que sont la promotion de l'emploi, le renforcement des réformes économiques, le développement de la compétitivité des entreprises ou encore la modernisation de la justice et la bonne gouvernance.

    C'est un nouveau contexte qui a favorisé ce déblocage récent. L'Espagne, qui assure actuellement la présidence de l'Union, et le commissaire européen en charge de la politique de voisinage Štefan Füle sont plus favorables à Tunis que leurs prédécesseurs respectifs, la Suède et Benita Ferrero-Waldner, plus exigeants sur la question des droits de l'homme.

    Car c'est là le point d'achoppement majeur. Plusieurs parlementaires européens dénoncent régulièrement les atteintes à la liberté d'expression et la répression des opposants politiques en Tunisie. Même si Štefan Füle s'est défendu hier qu'il y ait le moindre « tabou » entre les deux partenaires, « y compris sur les droits de l'homme », l'eurodéputée Marie-Christine Vergiat, du groupe de la Gauche unitaire européenne, dénonce une politique gouvernée par les intérêts économiques et diplomatiques. « Le gouvernement Ben Ali est utile en matière d'immigration et la Tunisie est un allié de poids à la veille du sommet de l'Union pour la Méditerranée [en juin] », regrette-t-elle.

    JESSICA BERTHEREAU, LES ECHOS

  • #2
    MRAHBA ,l'egypte et la jordanie suiverons

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