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Démantèlement d'un réseau de vente de logements fictifs à Skikda

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  • Démantèlement d'un réseau de vente de logements fictifs à Skikda

    La brigade économique de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Skikda a démantelé un réseau de vente de logements fictifs.

    Après leur comparution devant le magistrat instructeur, une femme, dénommée Soussou, la chef présumée de la bande, et 6 hommes ont été écroués, alors que deux autres, un homme et une femme, ont été placés sous contrôle judiciaire.

    Les griefs retenus sont association de malfaiteurs, abus de confiance, faux et usage de faux, altération d’actes officiels, imitation de sceaux de l’Etat.

    Le montant de l’escroquerie s’élève à près de 230 millions de dinars. L’affaire sera jugée devant la cour d’assises, la 2e session criminelle de 2010 se tenant probablement en juin.

    Selon les informations recueillies, l’enquête a été enclenchée suite à la plainte déposée par une femme qui a déboursé 6 millions de dinars en contrepartie de la promesse de bénéficier de deux logements, dont un au profit de son frère.

    Selon la plaignante, c’est son voisin qui l’a mise en contact avec un ami à lui qui connaît, à son tour, un promoteur immobilier. La constitution du dossier a été nécessaire pour se voir délivrer le contrat de location signé par le président-directeur général de l’Office de gestion et de promotion immobilière, (OPGI).

    Après avoir payé, les deux intéressés ont tardivement relevé que tout est faux, en un mot, ils ont été lésés. Les investigations ont permis de remonter une filière de vente de logements qui activait depuis quelque temps. Près d’une vingtaine de contrats de location ont été trouvés en possession de beaucoup de citoyens lésés.

    La bande ne comprend aucun cadre à l’OPGI (sauf une simple employée de bureau), bien que beaucoup d’entre eux, notamment l’actuel P-DG par intérim, aient été entendus au cours de l’instruction. Par contre, on y trouve un transitaire, un agent de sécurité…

    Selon des sources concordantes, la photo de la dame escroc a été diffusée au niveau des 48 wilayas de l'Algérie, afin de permettre à beaucoup de victimes de se manifester et d’apporter des éclaircissements à l’instruction qui suit son cours.

    Par Le Soir
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