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L'hypertension artérielle touche plus les femmes en Algérie

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  • L'hypertension artérielle touche plus les femmes en Algérie

    L’hypertension artérielle touche de plus en plus d’Algériens et de sujets jeunes. Longtemps silencieuse, elle peut entraîner des complications très graves : infarctus, attaques cérébrales…

    En termes de prévalence des maladies chroniques, l’hypertension artérielle (HTA) occupe la première place en Algérie, suivie du diabète.

    Ils ont été les deux thèmes phares au cœur des quatrièmes Journées internationales de diabétologie de Constantine.

    L’examen des différents types de maladies chroniques révèle que l’HTA occupe la 1re place avec un taux de 4,4%, suivie des maladies diabétiques avec 2,1%, indique l’enquête, parrainée par le ministère de la Santé, et conduite par l’Office national des statistiques (ONS) avec la collaboration de certaines organisations onusiennes spécialisées.

    D’après cette enquête, il existe une prédominance de ces maladies chez la population féminine plus que chez la population masculine (12,6% contre 8,4%).

    La répartition par régions montre, quant à elle, que c’est au centre et l’est du pays que se présentent les plus fortes prévalences avec respectivement 11,3 et 11,2%. C’est en 2009 que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu l’hypertension artérielle comme maladie chronique et c’est donc à partir de l’année dernière qu’on a commencé à faire de cet événement une journée mondiale, le 14 mai de chaque année.

    La prévention de cette maladie qui n’est pas du tout anodine demeure primordiale.


    Selon les spécialistes, beaucoup de personnes sont hypertendues et ne le savent pas. En général, l’hypertension artérielle ne présente aucun symptôme susceptible d’alerter le malade.La généralisation des appareils de mesure de la pression artérielle permet de surveiller sa tension dans les conditions de sa vie quotidienne.

    Toutefois, certains signes font suspecter une hypertension artérielle, comme les maux de tête le matin sur le sommet ou derrière la tête, les étourdissements, les troubles visuels : mouches volantes, brouillard devant les yeux, une fatigue, des saignements de nez, des hémorragies conjonctivales, des crampes musculaires, une pollakiurie (envie fréquente d’uriner), une dyspnée (gêne respiratoire traduisant une insuffisance ventriculaire gauche). Il est donc important de rester vigilant au moindre signe.

    Notons que les quatrièmes Journées internationales de diabétologie de Constantine, organisées par le service de médecine interne du CHU de Constantine ont rassemblé plus de 300 praticiens au centre culturel Malek Haddad et ont été encadrées par d’éminents experts algériens et étrangers, dont le professeur Serge Halimi, président de l’Association de langue française pour l’étude du diabète et des maladies métaboliques.

    Le professeur a mis en exergue les risques cardio-vasculaires et rénaux de cette maladie chronique redoutable. Selon lui, «l’hypertension est attribuable à une trop grande pression du sang sur la paroi des artères qui fait que l’appareil cardio-vasculaire doit travailler plus fort». «A terme, dit-il, cela peut endommager les vaisseaux sanguins de tout l’organisme.»

    S’agissant des traitements en vogue, le conférencier a évoqué «Cozaar, Hyzaar et Fortzaar dont la maîtrise de la tension artérielle est inégalée par les autres antagonistes des récepteurs de l’angiotensine (ARA) et qui sont, selon lui, prescrits aux patients qui ont besoin d’une maîtrise accrue de leur hypertension».
    Abordant le diabète, Serge Halimi, qui est également chef de service au CHU de Grenoble en France, a présenté hier une communication sur la place des inhibiteurs de DPP4 dans la prise en charge des diabétiques de type 2 qui représentent 90% des diabétiques diagnostiqués.

    Concernant le nombre sans cesse croissant des diabétiques, le spécialiste français a estimé que 30% d’entre eux auront des complications invalidantes et dans certains cas mortelles.

    Ainsi, d’après lui, le diabète est l’une des principales causes de cécité, d’amputations non traumatiques, d’insuffisance rénale et d’accidents vasculaires cérébraux.

    Evoquant les résultats présentés à la réunion annuelle de l’American Diabetes Association (ADA), il citera Januvia qui est, dit-il, «le premier et le seul inhibiteur de la DPP4 qui présente un meilleur profil de tolérabilité pour que les patients parviennent à maîtriser leur diabète. Toutes les études scientifiques associent Januvia à une baisse de 93% du risque de présenter un événement hypoglycémique.» Ce traitement qui est indiqué dans la prévention des complications cardio-vasculaires en cours d’enregistrement en Algérie est disponible dans 86 pays actuellement.

    Par La Tribune

  • #2
    - La pression artérielle et sa mesure



    Définition

    Acte consistant à mesurer les pressions du sang circulant dans les artères. Le résultat obtenu sera exprimé en mmHg (millimètres de mercure) et comportera trois valeurs : La systolique, la diastolique ainsi que la pression moyenne. La PA est souvent abrégée PNI pour Pression Non Invasive. Abréviation qui s’oppose à PAS pour Pression Artérielle Sanglante.

    On utilise également par abus, le terme de tension artérielle qui, bien qu’inexact sur le plan sémiologique, est entré dans le langage courant.

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    • #3
      Quelles sont les valeurs normales de pression artérielle ?



      On considère que la tension normale chez un adulte ne doit pas dépasser 14/9, ou encore 140/90 mmHg, au repos lorsqu'elle est mesurée en consultation.

      La tension est généralement un peu plus basse lorsqu'elle est mesurée par la personne elle-même, en-dehors du cabinet médical, à l'aide d'un appareil d'automesure.

      Les valeurs normales de tension sont alors de 135/85 mmHg. Il s'agit de valeurs-seuil au-delà desquelles on commence à parler d'hypertension ; cela ne signifie pas qu'il faille débuter obligatoirement et immédiatement un traitement dès que la tension dépasse ces valeurs.

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      • #4
        Mon père utilise Loxen 50. Mais tout au début, le médecin lui a prescrit Cozaar et Dieu seul sait ce qui aurait pu lui arriver. Déjà qu'il n'avait aucune influence sur sa tension, d'autres amis à mon père qui utilisaient Cozaar prétendaient qu'il ne servait à rien et qu'au contraire il leur faussait les calculs.
        On a appris par la suite que des médecins avaient une ristourne ou un truc du genre sur chaque boite qu'ils prescrivent. C'était tout au début du lancement du médicament.
        Après réflexion, mon père est allé voir un autre médecin et ce dernier lui a prescrit Loxen tout en lui affirmant que Cozaar était néfaste.
        A présent, je ne sais pas s'ils ont révisé sa formule et son mode d'action. Mais insister sur ce seul médicament et ses génériques sans citer les autres boites me paraît quand même assez louche...
        Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

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