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Comme prévu dans leur déclaration du 8 de ce mois, les Arouch ont organisé, hier dimanche, une marche depuis leur siège jusqu’à l’entrée principale de la wilaya, attirant l’attention des passants tout le long de leur itinéraire, et ce en scandant les anciens slogans de leur mouvement.
La marche, qui a regroupé un peu plus d’une centaine de personnes, jeunes et moins jeunes, a marqué une halte au carrefour de l’ex-gendarmerie, baptisé Place des martyrs du Printemps noir, pour observer une minute de silence à la mémoire des manifestants qui avaient, alors, été fauchés par les balles des forces de l’ordre. Arrivés au niveau de l’entrée principale du siège de la wilaya, les manifestants, d’anciens délégués, des parents de victimes, des handicapés et des blessés lors des événements du Printemps noir, ont accroché des banderoles sur le portail de la wilaya et la clôture de la Maison de la culture située juste en face, portant les principales revendications des protestataires, à savoir le jugement des assassins et le respect des engagements sur la prise en charge réelle des victimes du Printemps noir. Un sit-in d’environ une heure a été tenu sur place, où les présents ont répété les slogans qui leur sont chers, sans chercher à prendre attache avec les responsables de la wilaya. «Cela ne servirait à rien, les revendications sont connues, les engagements pris ne sont pas respectés, ils ne le seront sans doute pas à l’issue d’une nouvelle audience », nous dira un délégué, sur un ton empreint de désillusion. En effet, sur 3 653 dossiers de blessés déposés, 2 158 ont été rejetés, selon un délégué de Tizi-Rached qui s’est dit scandalisé par ces rejets qui, a-t-il souligné, n’épargnent même pas les cas de décès.
Réunification du mouvement
Des contacts et des tractations entre les principaux ex-délégués du mouvement citoyen sont en cours depuis le 18 avril dernier, en vue d’une réunification des rangs dispersés par des erreurs et des errements qui ont marqué la gestion du mouvement durant les cinq années de son existence tumultueuse mais cependant riche d’enseignements. Un cercle de réflexion, selon Mustapha Mazouzi, une commission, selon Belaïd Abrika, travaille sur le sujet depuis le 18 avril. Il ne s’agit pas de faire un bilan, de parler du passé ou de faire le procès de qui que ce soit, parce que cela ne ferait qu’aggraver les dissensions, mais de réfléchir sur les issues possibles à la situation de crise actuelle. Il est question de rassembler les forces, toutes les forces initiales à l’origine de la puissance du mouvement qu’il s’agit d’élargir en gagnant d’autres forces et dans d’autres régions du pays pour un changement radical et démocratique du pouvoir. En substance, il convient d’offrir des perspectives claires et globales, une alternative crédible à la gouvernance actuelle du pays, nous a-t-on laissé entendre. Une réunion chez Ali Guerbi serait en préparation pour le 11 juin, date anniversaire l’élaboration de la plate-forme d’El- Kseur, selon Mazouzi. Interrogé à ce propos, Abrika, qui n’infirme pas l’information de son ex-collègue, se montre plus prudent, se contentant de dire qu’une commission travaille sur les perspectives à donner au mouvement et sur l’élaboration d’une alternative à la situation actuelle. Ces informations nous ont été révélées, également, par Yazid Kaci, pourtant en rupture de ban avec ceux qui, comme Abrika, continuent d’entretenir la flamme, ou l’illusion, selon certains, du mouvement déserté par la plupart, suite aux retraits des partis.
B. T. (Le Soir d'Algérie).
La marche, qui a regroupé un peu plus d’une centaine de personnes, jeunes et moins jeunes, a marqué une halte au carrefour de l’ex-gendarmerie, baptisé Place des martyrs du Printemps noir, pour observer une minute de silence à la mémoire des manifestants qui avaient, alors, été fauchés par les balles des forces de l’ordre. Arrivés au niveau de l’entrée principale du siège de la wilaya, les manifestants, d’anciens délégués, des parents de victimes, des handicapés et des blessés lors des événements du Printemps noir, ont accroché des banderoles sur le portail de la wilaya et la clôture de la Maison de la culture située juste en face, portant les principales revendications des protestataires, à savoir le jugement des assassins et le respect des engagements sur la prise en charge réelle des victimes du Printemps noir. Un sit-in d’environ une heure a été tenu sur place, où les présents ont répété les slogans qui leur sont chers, sans chercher à prendre attache avec les responsables de la wilaya. «Cela ne servirait à rien, les revendications sont connues, les engagements pris ne sont pas respectés, ils ne le seront sans doute pas à l’issue d’une nouvelle audience », nous dira un délégué, sur un ton empreint de désillusion. En effet, sur 3 653 dossiers de blessés déposés, 2 158 ont été rejetés, selon un délégué de Tizi-Rached qui s’est dit scandalisé par ces rejets qui, a-t-il souligné, n’épargnent même pas les cas de décès.
Réunification du mouvement
Des contacts et des tractations entre les principaux ex-délégués du mouvement citoyen sont en cours depuis le 18 avril dernier, en vue d’une réunification des rangs dispersés par des erreurs et des errements qui ont marqué la gestion du mouvement durant les cinq années de son existence tumultueuse mais cependant riche d’enseignements. Un cercle de réflexion, selon Mustapha Mazouzi, une commission, selon Belaïd Abrika, travaille sur le sujet depuis le 18 avril. Il ne s’agit pas de faire un bilan, de parler du passé ou de faire le procès de qui que ce soit, parce que cela ne ferait qu’aggraver les dissensions, mais de réfléchir sur les issues possibles à la situation de crise actuelle. Il est question de rassembler les forces, toutes les forces initiales à l’origine de la puissance du mouvement qu’il s’agit d’élargir en gagnant d’autres forces et dans d’autres régions du pays pour un changement radical et démocratique du pouvoir. En substance, il convient d’offrir des perspectives claires et globales, une alternative crédible à la gouvernance actuelle du pays, nous a-t-on laissé entendre. Une réunion chez Ali Guerbi serait en préparation pour le 11 juin, date anniversaire l’élaboration de la plate-forme d’El- Kseur, selon Mazouzi. Interrogé à ce propos, Abrika, qui n’infirme pas l’information de son ex-collègue, se montre plus prudent, se contentant de dire qu’une commission travaille sur les perspectives à donner au mouvement et sur l’élaboration d’une alternative à la situation actuelle. Ces informations nous ont été révélées, également, par Yazid Kaci, pourtant en rupture de ban avec ceux qui, comme Abrika, continuent d’entretenir la flamme, ou l’illusion, selon certains, du mouvement déserté par la plupart, suite aux retraits des partis.
B. T. (Le Soir d'Algérie).
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