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L'évolution de la morale

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  • L'évolution de la morale

    En 2004, le gouverneur général du Canada récompensait de sa médaille d’or une thèse sur le marquis de Sade! Et le secrétaire de la Faculté des études supérieures (FES) annonçait que le prix de la meilleure thèse en sciences humaines va à une analyse littéraire des Cent vingt journées de Sodome et des trois Justine de Sade.

    En 2005, une grande dame de l'aristocratie française, déclare sur les ondes de Radio-canada, 95.1 fm, qu'une femme devrait se réjouir à l'idée de recevoir en cadeau de Noël, les oeuvres complètes du marquis de Sade. (Sarcasme: c'est tout de même dégueulasse de l'avoir laissé crever ainsi en prison. C'est vrai qu'à cette époque ils n'avaient pas la compassion que nous avons aujourd'hui pour les prisonniers.)

    L’année 2006 commence par une nouvelle acceptation des mœurs sexuels : La Cour suprême reconnaît l'échangisme.

  • #2
    evolution de la morale???
    les principes moraux traversent les temps comme les pyramides....disonc plutot que les gens dans la societé de consommation s'en eloignent
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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    • #3
      Evolution de la morale ???
      ce titre m'inspire une citation de E.Blanc
      "Si le moraliste refuse de s'elever jusuqe là, il n'est plus qu'un peintre de moeurs, ou moins encore, un sophiste et un habile qui enseigne peut etre l'art de parvenir, mais non pas celui d'etre homme"

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      • #4
        Homosexualité

        Mais que veut exprimer exactement cette philosophe androgyne qu’est
        l’Américaine Judith Butler quand elle déclare «on ne naît pas femme (ni homme),
        et on ne le devient pas non plus tout à fait»? Avec "sa" réalisation, un chien
        ne serait donc pas un chien, un arbre pas un arbre, un humain pas un humain,
        mais des hybrides sans catégories distinctes et surtout, toutes égales? (Déjà,
        et depuis longtemps, l’homme n’est plus seulement un homme mais un animal comme
        on se plaît à le répéter inlassablement, que l’on soit religieux ou athée, sans que
        cela ne signifie rien d’autre que le fait d’exprimer une croyance en l’évolution.)

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        • #5
          Homosexualité

          Voilà, j’avais lu cet article dans L’Express il n’y a pas longtemps et j’avais pris ces notes sans rien en faire. Mes récentes discussions sur le Web me rappelle ce relativisme criard prêché un peu partout aujourd’hui en guise de philosophie et je vous fais part ici de mes réflexions.

          Butler: «Car nous ne sommes pas des acteurs volontaires dans cette histoire, nous n'avons pas vraiment la liberté de jouer ou non un personnage. Nous sommes obligés de nous conformer à la norme, masculine ou féminine, pour obtenir une identité reconnue par les autres, bref, pour faire partie des humains. [---] Je ne l'ai pas choisi comme une option comme une autre, c'est l'homosexualité qui m'a choisi.»

          Judith Butler, philosophe à l'université de Californie à Berkeley, bouleversait, il y a quinze ans, les sciences sociales en déclarant que les «genres» ne seraient pas déterminés: on ne naît pas femme (ni homme), et on ne le devient pas non plus tout à fait. Elle-même est lesbienne.

          Wouah, quel progrès! Ainsi, étant gay ou athée, on veut nous faire accroire que l’on est mieux placé pour étudier et conclure sur la condition humaine. Ce qui est faux! Il me semble qu'à étudier les civilisations anciennes, ils auraient pu se rendre compte de cette évidence qui est un secret de polichinelle : il y a toujours eu des transsexuels. Le progrès n'est dû en fait qu'à l'ouverture d'esprit de la civilisation occidental au problème de l'homosexualité. Dans les pays orientaux et asiatiques, on connaît très bien cette réalité avec laquelle on conjugue socialement, souvent aux désavantages de cette dernière. Par contre, sous la pression de l'Islam, un surgeon du judéo-christianisme, les pays musulmans ont adopté la même intransigeante occidentale envers l'homosexualité, bien que plus souple en dehors des conventions sociales. Cela faisait partie tout simplement d'une réalité acceptée, naturelle.

          Mais que veut dire exactement Butler quand elle déclare «on ne naît pas femme (ni homme), et on ne le devient pas non plus tout à fait»? Avec "sa" réalisation, un chien n'est plus un chien, un arbre n'est plus un arbre, un humain n'est plus un humain? En tant que philosophe, elle a réalisé que la nature n'offre pas de dichotomie absolue. En fait, on a là une aspiration à l'idéalisme: on ne juge pas un objet à partir de ce qu'il est mais par les influences qu'il subit (ou qu’il a subit). C'est du relativisme exploitable à souhait: il n'y a pas de vérité, tout est en mouvement, tout est sujet à nos perceptions sociales ou historiques. Tu vois, ton zizi n'est pas la référence permettant de t’identifier; tu peux avoir un pénis mais en réalité tu es une femme. (Évidemment, tu n'as pas de matrice pour enfanter, mais c'est là une considération primitive: la science est en train de nous fixer les chaînons manquants de l'évolution. Vous comprendrez que je fais de l'ironie ici.)

          D'ailleurs, plus loin elle expliquera que «certains prétendent même qu'il est impossible de penser la culture humaine sans ces deux pôles! (homme-femme, c’est moi qui souligne.) Soutenir un tel point de vue, continuera-t-elle, c'est considérer que la norme sociale, cette dominante, mais contingente, est une vérité éternelle. Or ce n'est qu'une croyance qui ne correspond pas à la réalité.»

          Comme le remarque un lecteur catholique perspicace : « . . . cette espèce d’aseptisation qui, en les niant, nous installe dans un brouet insipide où plus rien n’est à défendre ou à combattre mais seulement à ‘comprendre’, car tout est égal.»

          Donc, au XXI siècle, on ne jugera plus une femme ou un homme par leurs aspects extérieurs mais par leurs ressentis et sans jamais arrêter notre perception sur une identité particulière. L’idéal serait de considérer l’humain comme asexué et de condamner au pilori ceux qui cherchent à différencier les genres.

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          • #6
            Comment peut on faire evoluer une morale ?
            La morale dépends des moeurs, ou l'invers ?

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            • #7
              morales

              Surtout avec les politiques et ses enjeux comme la liberté ou l'économie.

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              • #8
                Que veut bien nous dire Akiles?

                Que la morale est un absolu, comme le soutient Tamerlan?

                Qu'elle doit etre immuable, figée ?

                Ouinc ouinc Tous les conservateurs sont de cet avis même s'ils changent parfois et acceptent que ce qui était bien est dorévant mal, lt que le mal devienne à l'avenir bien...

                Le grand chamoine Tartempion exigeait des parents ses ouailles une raclée quotidienne à leurs rejetons. Une raclée comme un repas pour les mioches, c'est bien, c'est la meilleure pédagie éducative.
                Le non moins grand chamoine tartensucre son auguste successeur, de crainte d'une poursuite qui aurait mis en émoi ses ouailles déclara l'interdiction de cette pratique digne des grands barbares de Barbarie.

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