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L'Égypte menace de faire la guerre pour les eaux du Nil

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  • L'Égypte menace de faire la guerre pour les eaux du Nil

    Quatre pays africains, riverains du fleuve, ont décidé de revoir le partage de ses ressources hydrauliques.

    L'Égypte le redoutait. C'est arrivé. Au bout de dix ans de négociations, quatre pays africains riverains du Nil ont conclu seuls un accord pour se partager les eaux du fleuve nourricier, sans lequel l'Égypte ne serait qu'un vaste désert. Réunis à Entebbe, en Ouganda, l'Éthiopie, le Rwanda, la Tanzanie et l'Ouganda, qui demandaient en vain à l'Égypte de participer aux négociations, ont signé vendredi un texte créant une commission chargée de gérer les projets d'irrigation, canaux ou barrages, sur la totalité des 6 700 km du Nil. Le Kenya devrait prochainement les rejoindre.

    La commission, qui aura droit de veto sur toute infrastructure concernant le Nil, devrait être basée à Addis-Abeba, la capitale de l'Éthiopie, puissance régionale. Une injure supplémentaire pour Le Caire, qui a aussitôt rejeté l'accord, avec des intonations martiales. «Les droits historiques de notre pays restent une ligne rouge», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit. Le ministre de l'Eau, Mohammed Allam, assure que l'Égypte «se réserve le droit de prendre toutes les mesures», évoquant ainsi la perspec*tive d'une guerre de l'eau.

    Pour Le Caire, il s'agit d'une question vitale. Les 80 millions d'Égyptiens reçoivent du Nil 90 % de leurs ressources en eau. Un rapport officiel prévoit néanmoins un déficit pour 2017. Le gouvernement égyptien s'appuie sur le droit international. Un texte de 1959 réserve la part du lion à l'Égypte, avec 55 milliards de mètres cubes, et au Soudan, le pays où se rejoignent le Nil Blanc et le Nil Bleu, avec 18,5 milliards de mètres cubes. À eux deux, l'Égypte et le Soudan, qui a lui aussi rejeté l'accord d'Entebbe, trustent 87 % de l'eau du Nil.

    C'est cet arrangement que les quatre pays riverains veulent réformer. «L'eau du Nil appartient à tous les pays, pas à un petit nombre» , a déclaré le ministre des Ressources hydrologiques éthiopien. L'Éthiopie, 85 millions d'habitants, abrite la source du Nil Bleu (85 % du débit) dans le lac Tana, et l'Ouganda, 31 millions d'âmes, celle du Nil Blanc dans le lac Victoria. Ces deux pays cherchent à se développer. L'Éthiopie a décidé de devenir le principal exportateur d'électricité en Afrique de l'Est. L'Initiative du bassin du Nil (IBN), jusqu'ici compétente, gère 22 projets de canaux ou de barrages.

    Les dirigeants égyptiens essaient de se rassurer en espérant que les États dissidents auront du mal à trouver des capitaux. C'est compter sans la Chine, qui finance déjà de nombreux chantiers et agira selon ses intérêts.

    Facteur d'inquiétude supplémentaire pour Le Caire, l'accord con*troversé a été signé à huit mois du référendum de janvier 2011, qui risque d'entériner la sécession de la partie sud du Soudan, où transite le Nil Blanc. Or l'Éthiopie et l'Ouganda figurent parmi les alliés historiques de l'ancienne guérilla du Sud, futur gouvernement de l'éventuel nouvel État. Ce n'est pas une bonne nouvelle, entre autres, pour le chantier du canal de Jonglei, situé au Sud-Soudan et toujours en panne malgré la fin de la guerre civile Nord-Sud en 2005. L'Égypte compte beaucoup sur ce projet, qui devrait améliorer le débit du Nil Blanc.

    Le Caire peut-il pour autant mettre ses menaces à exécution ? En réalité, on voit mal l'armée égyptienne se lancer dans des expéditions contre des pays lointains et disposant de forces aguerries. La guerre de l'eau n'aura sans doute pas lieu. «L'Égypte devra probablement négocier et perdre au passage une partie de son prestige et de son influence dans la région», estime Sophie Pommier, consultante spécialiste de l'Égypte.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    perdre au passage une partie de son prestige et de son influence dans la région
    L Egypte se trouve piégée
    -politiquement coté Ouest
    -militairement coté Est
    -vitale coté Sud/Est
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      Plus de Nil, plus d'Egypte c'est aussi simple. Cette région vit de ça depuis l'Égypte Antique et même avant. Qu'Allah les aident.
      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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      • #4
        leur arrogance les empêchent d'étre clairvoyants..

        ils ont tout interet à négocier ..

        et au passage joli coup pour israel..
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          un stupide gouvernement que pour l'an 2010 son programme pour sa population été ce qualifié pour la coupe du monde et placé le fils du présidant

          mais les vents sont venu de l'ouest du sud de l'este ils ont rien capté

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          • #6
            Bon, l'Egypte s'est fait piégé d'elle même... elle se prend encore pour ce qu'elle était à l'époque d'Abd Enasser...Si elle déclare la guerre, la foudre des instances internationales tombera sur sa tête... Seule solution pour elle est la négociation, et même avec ce choix, elle risque d'y perdre...
            Au passage, leur journaux commence à parler de ce problème comme étant un pb arabe, et que tous les arabe doivent être unis face aux africains... mais qd il s'agit de Gaza et le mur, il s'agit d'une affaire interne sans commentaire
            Et vivement bonne chance car c'est finalement le simple citoyen lambda qui payera
            "Le fascisme, c'est ferme ta gueule, la démocratie, cause toujours !"

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            • #7
              la marine egyptienne ne s'occupe meme pas de la piraterie sur les cotes somaliennes voisines...

              ca montre bien la puissance de ce pays deliquescent

              leur armee sert au blocus de ghaza, a la securite des israeliens, point final

              l'egypte est un non-pays, sans gouvernement, sans souveraineté, sous perfusion americano-saoudienne

              ils ne sont leaders en rien, si ce n'est en arrieration, et en misere


              le partage des eaux du nil sur une base plus equitable (l'ethiopie a le meme nombre d'habitants que l'egypte) va leur couter cher

              et je suis completement contre toute intervention ou mediation contre les le soudan, l'ethiopie, l'ouganda

              les egyptiens aiment se dire qu'ils sont des leaders, qu'ils le prouvent

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              • #8
                PAUVRE ÉGYPTE!
                Ses dirigeants se sont toujours montrés condescendants vis à vis des autres peuples.
                Nasser er maintenant Moubarek sont de mauvais observateurs et mauvais élève de l'Histoire: Avec le coup d'état de Nasser le roi d'Égypte s'est retrouvé sans trône et aurait dit:
                Bientôt il n'y aura que 5 Rois: Celui d'Angleterre et les 4 du jeu de cartes!

                Si Moubarak croit à un droit du céleste celui de recevoir l'eau que le Bon Dieu envoie au Nations du Sud ... il risque de se retrouver comme les jordaniens et les pauvres palestiniens à qui on a coupé le Jourdain.

                Ce jour là les pauvres égyptiens seront obligés de quêter chez les gens qu'ils longtemps méprisés!.....
                L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                • #9
                  Il est beaucoup plus facile pour l'égypte de contrecarrer les projets de barrages etc... qu'on ne le croit.

                  Il leur suffit de bombarder tout commencement de chantier de barrage, pour éviter les pertes humaines etc...

                  Et ça ils peuvent le faire.

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                  • #10
                    Cette info m'a rappelé une chose: que l'Ethiopie est un grand pays peuplé de 85 millions d'habitants c'est pas rien!
                    Je pense que pour les Egyptiens le problème de l'eau est bien plus important que la situation de leurs frères entassés dans le ghetto de Gaza!

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                    • #11
                      L'Egypte n'a fait retarder un processus inevitable qu'est celui du nil. Par contre, une guerre, faut arreter de vouloir montrer ses muscles quand ils sont à peine visibles.
                      "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                      • #12
                        L'Égypte le redoutait. C'est arrivé. Au bout de dix ans de négociations, quatre pays africains riverains du Nil ont conclu seuls un accord pour se partager les eaux du fleuve nourricier, sans lequel l'Égypte ne serait qu'un vaste désert.
                        Blocus sur Gaza=Kama toudinou, toudène.

                        Après la disqualification au Mondial ou le foot occupe une place déterminante de distraction et de diversion de la majorité du peuple,l'apparition d'une véritable opposition en la personne de Baradei, la quasi invisibilité de la diplomatie "Egyptienne" ces derniers temps et coup de grace cette "affaire" de l'eau, l'arme du futur,augure tout ce qui à de mauvais, dans l'avenir de Moubarak.
                        “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

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                        • #13
                          Il est beaucoup plus facile pour l'égypte de contrecarrer les projets de barrages etc... qu'on ne le croit.

                          Il leur suffit de bombarder tout commencement de chantier de barrage, pour éviter les pertes humaines etc...

                          Et ça ils peuvent le faire.
                          tout comme ses infrastructure a elle dont la barrage d'assouan (cœur de l'égypte) n'est pas a l'abri de bombardement ... si ce barrage est détruit c'est toutes l'Égypte qui retourne a l'age du fer.
                          faut pas négliger la force de l'armée éthiopienne l'une des plus aguerri en Afrique.

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                          • #14
                            gironimo

                            tu as raison, à condition que l'aviation éthiopienne soit à la hauteur de la tache, ce dont je doute. Et puis bombarder un chantier à son commencement n'est pas aussi grave que détruire un barrage dont les eaux pourraient tuer des dizaines de milliers de personnes

                            Commentaire


                            • #15
                              Et puis bombarder un chantier à son commencement n'est pas aussi grave que détruire un barrage dont les eaux pourraient tuer des dizaines de milliers de personnes
                              bombarder c'est bombarder ... c'est la guerre ouverte !!!

                              gironimo
                              tu as raison, à condition que l'aviation éthiopienne soit à la hauteur de la tache, ce dont je doute.
                              c'est une tache parfaitement à la portée de l'aviation éthiopienne ... qui a eu a intervenir dans les conflits en Érythrée et en Somalie.
                              mais de telles actions me semble peu vraisemblables pour les deux pays ... car devront survoler des espaces aériens étrangers (Soudan et bien tôt peut être sud_soudan ou Érythrée) et je ne pense pas que ceci leur soit accorder .... autrement ça sera une guerre régionale.

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