Amnesty International dénonce les abus sur les détenus de la prison d'El Harrach
Hakim Arous
Stop aux actes de torture dans la prison d'El Harrach. C'est le message de l'ONG Amnesty International dans un communiqué publié lundi 17 mai. Amnesty International « presse les autorités algériennes d'ouvrir immédiatement une enquête sur des témoignages de détenus de la prison d'El Harrach qui ont dit avoir été victimes de mauvais traitements ».
Cette initiative de l'ONG intervient alors que plusieurs détenus ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention. Fares Khalouf et Aziz Abdel Nour, ont commencé une grève de la faim le 17 avril dernier pour protester contre les traitements qu'ils subissent de la part de leurs gardiens. Ils ont été rejoints par deux autres détenus, Bilal Yaakoub et Hurfi Karman. Ils sont tous dans l'attente de leur procès pour des accusations de terrorisme. Fares Khalouf a stoppé sa grève après son transfert dans une autre prison, et Bilal Yaakoub en raison de son état de santé.
Selon les témoignages de ces détenus que rapporte Amnesty, ils ont été privés de draps et d'autres produits de première nécessité. Des gardiens de la prison les ont étendus nus devant les autres détenus et les ont frappés. Ils dénoncent également l'interdiction des visites de leurs familles par l'administration de la prison.
« Ce n'est pas la première fois que la prison d'El Harrach est sous les projecteurs pour des accusations de torture ou de mauvais traitements sur les détenus », accuse Amnesty, qui rappelle également qu'elle a reçu le même genre de témoignages concernant le Département du renseignement et de la sécurité (DRS). « Aucune enquête judiciaire n'a jamais été conduite sur ces accusations malgré les plaintes des avocats des détenus », s'alarme l'ONG, et cela malgré le fait que le Code Pénal criminalise depuis 2004 la torture.
tsa
Hakim Arous
Stop aux actes de torture dans la prison d'El Harrach. C'est le message de l'ONG Amnesty International dans un communiqué publié lundi 17 mai. Amnesty International « presse les autorités algériennes d'ouvrir immédiatement une enquête sur des témoignages de détenus de la prison d'El Harrach qui ont dit avoir été victimes de mauvais traitements ».
Cette initiative de l'ONG intervient alors que plusieurs détenus ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention. Fares Khalouf et Aziz Abdel Nour, ont commencé une grève de la faim le 17 avril dernier pour protester contre les traitements qu'ils subissent de la part de leurs gardiens. Ils ont été rejoints par deux autres détenus, Bilal Yaakoub et Hurfi Karman. Ils sont tous dans l'attente de leur procès pour des accusations de terrorisme. Fares Khalouf a stoppé sa grève après son transfert dans une autre prison, et Bilal Yaakoub en raison de son état de santé.
Selon les témoignages de ces détenus que rapporte Amnesty, ils ont été privés de draps et d'autres produits de première nécessité. Des gardiens de la prison les ont étendus nus devant les autres détenus et les ont frappés. Ils dénoncent également l'interdiction des visites de leurs familles par l'administration de la prison.
« Ce n'est pas la première fois que la prison d'El Harrach est sous les projecteurs pour des accusations de torture ou de mauvais traitements sur les détenus », accuse Amnesty, qui rappelle également qu'elle a reçu le même genre de témoignages concernant le Département du renseignement et de la sécurité (DRS). « Aucune enquête judiciaire n'a jamais été conduite sur ces accusations malgré les plaintes des avocats des détenus », s'alarme l'ONG, et cela malgré le fait que le Code Pénal criminalise depuis 2004 la torture.
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