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Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial

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  • Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial

    Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial
    mardi 18 mai 2010

    Le discours du président Bouteflika au sommet du Groupe des 15 fera date. Le chef de l'Etat a appelé, en effet, à l'intégration des pays en voie de développement dans la fondation du nouvel ordre mondial.

    «Il est clair que l'intégration progressive des pays en développement dans une économie mondiale, dont nous devons être les co-artisans, demeure la seule voie qui leur permettra de tirer profit des opportunités ouvertes par la mondialisation», a déclaré le président Bouteflika dans son discours.

    S'agissant de la crise économique, il a souligné que «malgré une timide reprise dont la durabilité demeure hypothétique, le monde et surtout nos pays continuent de subir les contrecoups d'une crise financière mondiale sans précédent depuis 1929 et dont les causes se situent dans les pays les plus riches».

    Il est clair pour le chef de l'Etat que cette crise a mis au jour «les dérives d'un système voué à l'instabilité et aux crises cycliques». Un système qui est conçu pour servir exclusivement à «l'accumulation et l'accaparement des profits par quelques-uns au mépris des intérêts du plus grand nombre».

    Devant cette situation, le chef de l'Etat a proposé aux membres du groupe des 15 de mettre «en commun leurs moyens au service de leurs intérêts collectifs légitimes», car «le monde de ce début du XXIe siècle ne saurait, en effet, continuer à être régi par les institutions et les pouvoirs de décision reflétant les rapports de force issus de la fin de la Seconde Guerre mondiale».
    La refondation du système monétaire et financier international est plus qu'une priorité selon le président Abdelaziz Bouteflika. L'Organisation mondiale du commerce est également concernée par une profonde réforme en tenant compte de facteurs historiques. «Nous déplorons la volonté d'imposer aux pays en développement candidats à l'accession à l'OMC des conditions exorbitantes non exigées des pays membres même développés.

    Nous rejetons l'argument que tel serait le prix à payer par les pays en développement candidats pour leur retard, un retard qui leur a été imposé et qu'ils n'ont pas voulu».

    Le chef de l'Etat invite donc à revoir toutes ses organisations mondiales créées après la Seconde Guerre mondiale, à savoir le FMI, la Banque mondiale, l'OMC (héritière du Gatt) et la commission trilatérale…
    C'est pourquoi, il y a, recommande M. Bouteflika, l'implication du Mouvement des non-alignés et le Groupe des 77 et la Chine, pour
    «la revendication d'une mondialisation offrant des opportunités à tous». Dans le cadre de ce sommet, les chefs d'Etat du groupe des 15 se pencheront sur la refonte du système monétaire et financier international ainsi que le renforcement de la coopération politique et économique Sud-Sud.

    Ce sommet sera consacré aussi à un échange de vues sur les mesures à prendre par les Etats membres pour faire face aux effets pervers des crises actuelles. Comme il abordera la question du nucléaire sous l'angle de la sécurité énergétique.

    Le Temps d'Algérie, le 18 mai 2010

  • #2
    «le monde de ce début du XXIe siècle ne saurait, en effet, continuer à être régi par les institutions et les pouvoirs de décision reflétant les rapports de force issus de la fin de la Seconde Guerre mondiale».
    Il ne saurait être régit par des nabots qui triturent la constitution de leur pays pour se maintenir au pouvoir!... Non plus!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Entièrement d'accord, vive l'ère asiatique. Vive les Chinois, les Turcs.
      C'est eux qui vont nous à aider à éveiller l'Afrique, pas ces ******** d'européens qui veulent juste nous coloniser et pomper nos ressources pour que LEUR continent soit le meilleur.

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      • #4
        @tmsn
        c'est ce que fait la chine : pomper l'afrique.
        un bel exemple en afrique de l'est, il achete des terre agricoles, ils ramenent leurs ouvriers, ils exportent chez eux les produits agricoles et ils repartent:

        L’achat et la location de terres agricoles par les Chinois sont également source d’un ressentiment contre ces derniers, alimenté, entre autres, par le fait que la production agricole issue de ces terres est le plus souvent exportée vers la Chine. Plus discrètement que le pétrole, le foncier devient un enjeu pour les Chinois qui prennent le contrôle d’exploitations agricoles au Zimbabwe, en Tanzanie ou en Afrique du Sud. Le directeur de la Banque d’export-import de Chine avait incité en 2007 les paysans sans terre chinois à s'installer en Afrique. Dans plusieurs pays africains, des producteurs, des entrepreneurs, des commerçants se plaignent de la concurrence chinoise. Tout cela contribue à la montée du sentiment anti-chinois que les dirigeants des deux entités vont avoir à gérer."
        cylope.2009
        l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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        • #5
          «l'accumulation et l'accaparement des profits par quelques-uns au mépris des intérêts du plus grand nombre».



          je trouve ca comique
          "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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          • #6
            Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial
            ok demain OBAMA et Medvedev vont s'y exécuter, sinon il y a taoufik mediane

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            • #7
              Sa sent la mendicité.

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              • #8
                Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial
                Quelque chose comme la nouvelle constitution ? Il a du faire sourire plusieurs des presents a son discours
                Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                • #9
                  Dans son discours au 14ème sommet du G15, Bouteflika affirme:

                  «L’intégration à l’économie mondiale, une nécessité vitale pour les pays en développement»


                  La crise financière mondiale et ses retombées ainsi que la coopération économique Sud-Sud ont constitué les principaux axes de l’intervention du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, hier, devant les chefs d’Etat et les chefs de gouvernement, membres du G15. M. Bouteflika a insisté sur l’importance de la consolidation du groupe des 15 et du renforcement de son action pour faire face à la crise financière mondiale «dont les causes se situent dans les pays les plus riches».

                  Pour lui, il est important que les pays membres du G15 se ressaisissent en mettant en commun leurs moyens au service de leurs intérêts collectifs légitimes : «Le monde de ce début du XXIe siècle ne saurait continuer à être régi par les institutions et les pouvoirs de décisions reflétant les rapports de force issus de la fin de la Seconde Guerre mondiale.» Le premier magistrat du pays affirme très clairement que les progrès de la concertation multilatérale, certes encourageants, restent insuffisants au regard des pays en développement et des défis auxquels ils sont confrontés. «Ils sont encore moins adéquats face aux défis plus graves qui les attendent.» Rappelant que les règles du système monétaire et financier international, qui menace ruine aujourd’hui, ont été dictées par les pays industrialises, Abdelaziz Bouteflika affirme que, face à cette faillite des «gardiens du Temple de l’orthodoxie financière», les pays du Sud peuvent revendiquer «légitimement» leur droit d’impulser la refonte du système monétaire et financier international. Pour le chef de l’Etat, le fait que 5 Etats membres du G15 sont également membres du G20, offre cette opportunité.

                  Et pour mettre encore plus en exergue les préoccupations des pays en développement et les entraves qu’ils rencontrent, le chef de l’Etat rappelle les négociations commerciales multilatérales lancées dans le cadre du cycle de Doha. «Les aléas de ces négociations interminables pénalisent d’abord les plus vulnérables qui voient chaque jour s’éloigner un peu plus les perspectives d’accès de leurs produits aux marchés des pays développés», soutient le chef de l’Etat qui déplorera également les conditions exorbitantes exigées des pays en développement candidats à l’accession à l’OMC.

                  «Nous rejetons l’argument que tel serait le prix à payer par les pays en développement pour leur retard, un retard qui leur a été imposé et qu’ils n’ont pas voulu», dira-t-il. Le chef de l’Etat ne manquera pas non plus cette occasion d’évoquer la nouvelle entrave mise en travers des pays en développement. «L’accès aux marchés mondiaux de nos produits est encore plus gravement compromis par un nouveau protectionnisme vert», déclare le Président. Un protectionnisme qui transfert la charge de l’ajustement des changements climatiques des pays industrialisés, historiquement responsables des émissions de gaz à effet de serre, aux pays qui en subissent les conséquences.Abdelaziz Bouteflika finira par dire clairement que les pays en voie de développement ont pour objectif principal d’assurer la mise en place d’un partenariat international rénové fondé sur le partage équitable des responsabilités et des bénéfices pour «jeter les bases d’une croissance soutenue de l’économie mondiale qui garantit une intégration effective des pays en développement dans les courants de production, de technologie et d’échanges».

                  Le mouvement des non-alignés, le G77 et la Chine, dont fait partie le G15 «demeurent pour nous les forces privilégiées pour la revendication d’une mondialisation offrant des opportunités à tous», précise le Président qui affirmera que l’intégration des pays en développement dans l’économie mondiale demeure la seule voie qui leur permettra de tirer profit des opportunités offertes par la mondialisation. Les pays en développement, qui doivent être les co-artisans de cette intégration dans l’économie mondiale, ne peuvent réussir, estime encore le chef de l’Etat, sans «donner un contenu concret à leur coopération» notamment en matière de sécurité énergétique, de développement agricole, de ressources en eau et même élargir cette coopération au secteur privé.

                  Abdelaziz Bouteflika, qui a assuré que l’Algérie est totalement disponible à apporter sa contribution en faveur de la consolidation du groupe des 15 et du renforcement de son action, a, enfin, appelé les Etats membres à se regrouper autour des objectifs communs. «Le G15 demeure un instrument qui peut nous aider à une prise en compte, au-delà de ce que chaque pays peut faire individuellement, d’un certain nombre d’objectifs de développement, donc de paix qui sont les nôtres», affirme M. Bouteflika.


                  Hasna Yacoub
                  © Copyright La Tribune d'Algerie

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                  • #10
                    NÉGOCIATIONS ENTRE L’ALGÉRIE ET L’OMC: le coup de colère de Bouteflika

                    Le président de la République ne manquera pas de stigmatiser le processus de Doha dont les engagements ne sont pas concrétisés sur le terrain.

                    L’Algérie ne se pliera pas aux exigences de l’OMC. Tel est le message lancé par le Président Abdelaziz Bouteflika à partir de Téhéran, à l’occasion d’un discours prononcé au 14e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du G15, qui a pris fin hier. «Nous déplorons la volonté d’imposer aux pays en développement, candidats à l’accession à l’OMC, des conditions exorbitantes, non exigées des pays membres, même développés», déclare-t-il. Avant de poursuivre: «Nous rejetons l’argument que tel serait le prix à payer par les pays en développement candidats pour leur retard.»

                    Un retard qui leur a été imposé et qu’ils n’ont pas voulu choisir. Cette position renseigne sur la complexité des négociations entre l’Algérie et l’OMC. Le commerce extérieur, les services, l’énergie et l’importation des véhicules de plus de trois ans compliquent les négociations.
                    Le Président Bouteflika a rappelé que l’accès aux marchés mondiaux de nos produits est encore plus gravement compromis par un nouveau «protectionnisme vert» qui transfère par ce biais également, des pays du Nord aux pays du Sud, la charge de l’ajustement qu’appellent les changements climatiques.
                    «Pourtant les pays industrialisés, historiquement responsables des émissions de gaz à effet de serre, se soustraient à leurs obligations en matière de lutte contre ce phénomène.»

                    La promotion de règles de jeu équitables dans les domaines du commerce, du financement, de l’investissement et du transfert de technologie en est la condition incontournable.
                    Bouteflika ne manquera pas de stigmatiser le processus de Doha, dont les engagements ne sont pas concrétisés sur le terrain. «En effet, les aléas de ces négociations interminables pénalisent d’abord, les plus vulnérables qui voient chaque jour s’éloigner un peu plus les perspectives d’accès de leurs produits aux marchés des pays développés», précise-t-il.
                    Le Président Abdelaziz Bouteflika a dénoncé à partir de l’Iran «la gestion des Gardiens du Temple» de l’orthodoxie financière qui ont failli dans leur tâche.

                    Il rappelle que le système monétaire et financier international, dont les pays industrialisés ont dicté les règles, a failli s’effondrer totalement et menace ruine encore. «Nous pouvons aussi revendiquer légitimement notre droit d’impulser la refonte du système monétaire et financier international», lance-t-il à l’assistance. Le fait que 5 Etats membres du Groupe des 15 soient aussi membres du G20, offre l’opportunité aux pays en voie de développement de faire valoir, au sein de ce dernier les objectifs et les priorités «que nous aurons déterminés ensemble».

                    Et au Président de s’attaquer aux promesses non tenues de la Communauté internationale, en termes d’Aide publique au développement. «Tout en revendiquant une amélioration de la qualité et de l’efficacité de cette aide, il nous faut faire campagne pour son augmentation substantielle, afin de nous rapprocher des objectifs de développement internationaux.»

                    Notons que le 14e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du G15 a pris fin lundi à Téhéran, après plus de 3 heures de travaux à huis clos. Les dirigeants des pays du G15, dont le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, ont adopté une déclaration finale dans laquelle l’accent a été mis sur le renforcement de la coopération politique et économique Sud-Sud.

                    Achira MAMMERI

                    © Copyright L'Expression

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                    • #11
                      oh mon dieu !!!!! il a osé quand meme ????? c'est l'hopital qui se fout de la charite
                      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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                      • #12
                        Encore un qui nous parle du NOM (nouvel ordre mondial)... Reste à savoir si c'est le même que les Bilderberg veulent...

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                        • #13
                          Je salue son discours ,même s'il n'est pas apte pour le faire...comme tout autre dirigent arabe.

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                          • #14
                            a voir comment leuro est menacé...meme pas besoin de ce discours

                            il y le feu au lac, et pas chez les arabes, chez les europeens

                            ils se suicident tout seuls, comme des grands

                            Commentaire


                            • #15
                              Le Nouvel Ordre Mondial selon Bouteflika.. Quand on sait son passé... Nouvelle polemique qui est en train de nurturer.. A suivre...

                              Mercredi, Mai 19, 2010

                              L’ombre d’Ilich Ramírez Sánchez plane sur Abdelaziz Bouteflika

                              Écrit par Khalid Ibrahim Khaled Mercredi, 19 Mai 2010

                              C’est un véritable début de polémique franco-algérienne –une de plus- qui a été enclenchée par le film « Carlos », réalisé par Olivier Assayas, et dans lequel l’on verrait le terroriste se faire remettre une mallette pleine de billet par Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des affaires étrangère de l’Algérie, en contrepartie de la libération d’otages.

                              Petit rappel des faits : c’était il ya trente-cinq ans, un DC-9 se posait sur le tarmac de l’aéroport d’Alger avec à son bord le terroriste Carlos (de son vrai nom Ilich Ramírez Sánchez) et les quarante-deux otages kidnappés au siège de l’OPEP à Vienne. En guise de comité d’accueil, un petit homme qui trépigne, dévoilant un large sourire sous une moustache barrant son visage. Abdelaziz Bouteflika vient de réussir la médiation de tous les dangers, celle qui devrait permettre aux otages du terroriste le plus recherché au monde de retrouver leurs familles. Pour le ministre des affaires étrangères algérien, Carlos est une vieille connaissance, car ils chassent tous deux sur les mêmes terres : celles des réseaux clandestins d’extrême gauche qui s’activent en Europe et qui sont prêts à passer à la lutte armée. L’Algérie les soutient, leur offre une base logistique ainsi que des camps d’entrainement cosmopolites, où se rencontrent les « freedom fighters » du monde entier, dont certains sont entrés dans la légende du terrorisme international, comme le « docteur » Waddi Haddad.

                              Subitement, tout ce passé ressurgit, et c’est à travers la fiction que les liens entre Carlos et Bouteflika sont remis en lumière. Or Bouteflika pensait avoir tourné la page, en avoir fini avec ces jeunes aux cheveux longs qui réclamaient à cors et à cri la révolution.

                              Alors, c’est sûr, faire remonter ces « vieux dossiers », cela ne peut être qu’une conspiration visant à déstabiliser la Présidence et l’Algérie, en ces temps où le terrorisme et le détournement d’avions ne sont plus considérés comme des activités ludiques pour révolutionnaires en goguette. La question ici n’est même pas de savoir si Abdelaziz Bouteflika a effectivement remis des fonds à un terroriste international, mais de se replonger dans le cœur de la prise de décision algérienne des années 70, avec ses luttes d’influences et ses intrigues, dont le paroxysme sera d’écarter du pouvoir ce même Bouteflika, qui connaîtra une traversée du désert de plus de vingt ans. Un système qui est capable d’éliminer le choix le plus évident pour diriger le pays mérite que l’on s’y intéresse de plus prêt, afin de comprendre les ressorts du mécanisme implacable et déterminé qui anime la République Démocratique et populaire.

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