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Saâdane fait monter la pression

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  • Saâdane fait monter la pression

    PRÉPARATION DE L’EN À CRANS MONTANA
    Saâdane fait monter la pression



    Après une bonne semaine qui a permis aux joueurs de s’acclimater aux conditions de travail en altitude, le coach entame la deuxième phase de préparation.

    La première phase de préparation des Verts à Crans Montana touche à sa fin. Car, la première semaine dédiée aux tests physiques et médicaux avec des séances d’entraînement biquotidiennes a pris fin depuis hier. Le coach entame donc la deuxième phase de la préparation à partir d’aujourd’hui, et qui dure une semaine. Les joueurs auront à appliquer des exercices avec ballon qui constituent l’aspect technique du travail.
    Ainsi et comme le précise le coach national lui-même: «C’est à partir du 19 mai, (aujourd’hui, Ndlr), que nous nous attaquerons à l’aspect technique consistant en des entraînements individuels le matin à l’hôtel, et des séances tactiques l’après-midi sur les terrains mis à notre disposition durant ce stage.» Ce serait donc au sein de l’hôtel Golf & Palace que se dérouleront les séances individuelles avec l’ensemble des joueurs alors que ce serait sur la pelouse du stade Moubra qu’auront lieu les entraînements spécialement consacrés à l’aspect technique.
    Il est évident que cet aspect est capital dans une compétition comme la phase finale de la Coupe du monde. D’ailleurs, Rabah Saâdane a beaucoup insisté sur ce point, d’autant qu’il avait évoqué avant le début de ce stage, l’idée de préparer pour chaque adversaire des Verts au Mondial un plan tactique spécial avec sa propre couverture consistant en un second plan «B» au cas où il serait obligé de procéder à un changement du plan initial. Ce qui veut dire que l’assimilation par les joueurs de ces plans tactiques revêt une importance particulière aux yeux du coach national.
    Et c’est la raison pour laquelle il a déjà fait remarquer que les résultats techniques des prochains matchs amicaux face à l’Eire, le 28 mai prochain à Dublin, et les Emirats arabes unis le 5 juin prochain en Allemagne, n’auront aucune importance. Car, il faudrait surtout tirer les enseignements nécessaires de ces deux matchs afin de corriger les erreurs commises ou les imperfections remarquées. L’actuelle situation du coach complique davantage sa tâche et le défi qu’il veut relever.
    C’est le cas du moins pour ce premier stage. Jugez-en: Rabah Saâdane dispose d’un groupe composé d’abord de joueurs blessés, ensuite des joueurs manquant visiblement de compétitions et enfin des joueurs fatigués de par l’enchaînement des matchs qu’ils ont eus ces derniers jours avec leurs équipes respectives. De plus, il ne faut surtout pas oublier que parmi ces joueurs, il y a sept nouveaux qui doivent nécessairement se familiariser et comparer avec le groupe et épouser l’état d’esprit qui règne en son sein. Réussir à fédérer ces trois groupes de joueurs pour un travail collectif est vraiment délicat. Par ailleurs, et au cours de ce même stage, Rabah Saâdane doit impérativement faire un choix difficile en devant écarter un des quatre gardiens et un joueur de champ.
    En tous les cas, il ne faudrait surtout pas oublier deux autres aspects dont il faut bien tenir compte pour la réussite d’un tel stage.
    Il s’agit de l’aspect adaptation au travail en altitude. Et l’adaptation nécessitera sept jours si tout va bien. Et c’est ce qu’il faudrait bien vérifier ces jours-ci. Ensuite, et c’est directement lié à la situation d’adaptation, il ne faut pas non plus négliger l’aspect récupération. L’altitude influe directement sur les performances des joueurs et il faudrait à chaque fois, effectuer des séances de récupération dès la fin des efforts fournis. Du biquotidien il faudrait donc assurer cette récupération active, nécessaire à chaque élément et c’est ce qui est très important pour l’organisme de chaque joueur.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    CONVALESCENT À VINGT JOURS DU MONDIAL
    Quelle solution pour Meghni?



    Le retard sur le plan physique et le manque de compétition que traînent le joueur, pèseront lourd sur son potentiel, même s’il venait à se remettre avant le début de la compétition.

    Ira-t-il ou n’ira-t-il pas au Mondial? Cette question revient sur toutes les lèvres concernant la participation ou non du milieu de terrain des Verts, Mourad Meghni. La question reste posée. Alors que le coach temporise encore, le joueur lui-même annonce la couleur. «Il est certain que ma blessure soit compliquée». Mot pour mot, Meghni a décidé de rompre le silence est d’annoncer aux Algériens, via la Télévision nationale, que son cas est compliqué.
    Une déclaration qui ne rassure nullement les Algériens qui sont déjà trop alarmants. Face à une situation délicate, le joueur a tenu tout de même à dire qu’il garde toujours espoir d’aller en Afrique du Sud: «Moi, je travaille beaucoup. Il y a tout un staff médical qui est derrière moi. Je trouve que j’ai un bon suivi. Je dirai que ça va mieux. Petit à petit, jour après jour, je verrai comment cela va se passer», a t-il dit.
    L’Algérie entière est à l’écoute de l’évolution de son état de santé. Même si pour la plupart, Meghni ne sera jamais prêt pour le Mondial. Le milieu de terrain de la Lazio de Rome se montre optimiste et ne compte rien lâcher afin de vivre son rêve de mondialiste: «Je vais reprendre petit à petit les terrains.» Une volonté qui nous fait découvrir un joueur motivé et surtout déterminé à ne pas abandonner aussi près du but.
    Le joueur veut braver toutes les difficultés et dépasser la blessure afin de répondre aux attentes des Algériens. «Je dirai aux Algériens que je ferai tout pour y être. Maintenant, si je n’y serai pas, c’est le maktoub voilà! Je ferai tout pour participer à cette Coupe du Monde», a-t-il souhaité. Au-delà de cette stimulation pour la Coupe du Monde, Mourad Meghni ne peut évidemment pas ignorer les risques qu’il encourt en allant à l’opposé de ce que lui dicte sa blessure. D’ailleurs, c’est avec grande sagesse qu’il se rectifie presque en affirmant vouloir se battre, mais au final il ne peut savoir si cela va marcher.
    Ainsi, le milieu du charme des Verts promet de faire l’impossible pour ne pas priver ses coéquipiers de ses services. Près de vingt jours de l’entame de la compétition mondiale, il est difficile d’imaginer que le milieu de terrain de la Lazio de Rome pourrait être d’attaque.
    En effet, ce dernier n’a pas encore intégré le groupe et ressent toujours des douleurs. Même dans le cas où il se rétablirait, pourra-t-il vraiment être au top de sa forme? Difficile à croire. Le retard sur le plan physique et le manque de compétition que traînent Meghni depuis le mois de janvier pèseront lourd sur son potentiel, même s’il venait à se remettre avant le début de la compétition. La réserve du coach Saâdane sur la blessure de son capé en dit long sur son inquiétude, mais surtout sur la gravité de ce mal dont souffre le joueur.
    Ainsi, le sélectionneur préfère esquiver le sujet tout en affirmant qu’il tranchera à la fin du stage. Certains expliquent la retenue de Saâdane d’incompréhensible, surtout que le Mondial concerne tout un pays. Par ailleurs, le coach devrait penser au remplaçant de Meghni au lieu d’attendre un rétablissement qui ne veut pas arriver.
    Une véritable énigme entoure, donc, la blessure de Meghni, surtout qu’une place pour le voyage sud-africain est en jeu. Il serait inadmissible de gâcher une licence de joueur pour un tel événement et le staff technique ne l’ignore pas. La Coupe du Monde est une compétition qui n’est pas du tout facile.
    Le niveau est très élevé, d’où la nécessité de disposer de tous les joueurs en possession de leurs moyens.
    Or, Meghni, en dépit de toutes les qualités qu’il renferme en étant en possession de sa forme, ne l’est absolument pas à l’heure qu’il est et ne le sera probablement pas dans vingt jours. Mais dans la maison des Verts, on n’annonce pas ce qui sonne pourtant comme une évidence tant que le stage n’est pas bouclé.
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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