L’Espagne a répondu avec intransigeance à l’appel de dialogue lancé par le Maroc en vue de mettre fin à l’occupation de ses terres, arguant que la souveraineté de l’Espagne sur les deux villes de Sebta et Melilla au Nord du Maroc est "indiscutable".
La première vice-présidente du gouvernement espagnol, María Teresa Fernández de la Vega Sanz, a souligné dans une déclaration radiophonique que "la souveraineté et le cachet espagnol de Sebta et Melillla ne souffre d’aucune discussion, sous quelque forme que ce soit. Le Maroc avec qui nous entretenons de bonnes relations le sait parfaitement".
Abbas El Fassi, Premier ministre marocain, avait, auparavant, appelé l’Espagne au dialogue pour mettre fin à l’occupation des deux villes de Sebta et Melilla, au Nord du Maroc.
L’appel d’El Fassi est intervenu lundi alors qu’il présentait devant le parlement le bilan de l’action du gouvernement qu’il présidait depuis 2007.
Abbas El Fessi s’est exprimé en ces termes : "nous appelons notre amie l’Espagne au dialogue en vue de mettre un terme à l’occupation de ces deux villes marocaines et des îles avoisinantes, selon une vision d’avenir".
Cette vision doit prendre en considération, a poursuivi El Fassi, "les intérêts communs des deux pays et les nouvelles réalités stratégiques et géostratégiques, selon lesquelles ignorer le droit du Maroc à se faire restituer les deux villes serait en porte-à-faux avec l’esprit de l’époque, les relations de bon voisinage, et le partenariat stratégique entre les Royaumes marocain et espagnol"
Le Maroc considère ces deux villes occupées comme partie intégrante de ses territoires, tandis que l’Espagne refuse toute discussion au sujet des deux enclaves qu’elle contrôle depuis 1580 et 1496.
La visite du roi espagnol, Juan Carlos, à ces deux enclaves en novembre 2007, a provoqué une grande tension entrez Rabat et Madrid, ayant mené au retrait de l’ambassadeur marocain de l’Espagne pendant de nombreuses semaines.
Au sujet du Sahara occidental, le chef du gouvernement marocain a fait observer que l’initiative d’autonomie dans les districts du Sud présente des signes prometteurs.
Le Front Polisario, appuyé par l’Algérie, refuse le projet d’autonomie de cette ancienne colonie espagnole, annexée par le Maroc en 1975. Abbas El Fassi qui préside le parti conservateur al-Isteklal (l’indépendance), a réitéré son appel à l’Algérie en vue de la réouverture de ses frontières terrestres avec le Maroc pour le développement des deux pays.
L’Algérie a fermé ses frontières avec son voisin en 1994, après l’attentat de Marrakech au sud du Maroc, que Rabat a imputé aux services de renseignements algériens.
GlobalNet Tunisie
La première vice-présidente du gouvernement espagnol, María Teresa Fernández de la Vega Sanz, a souligné dans une déclaration radiophonique que "la souveraineté et le cachet espagnol de Sebta et Melillla ne souffre d’aucune discussion, sous quelque forme que ce soit. Le Maroc avec qui nous entretenons de bonnes relations le sait parfaitement".
Abbas El Fassi, Premier ministre marocain, avait, auparavant, appelé l’Espagne au dialogue pour mettre fin à l’occupation des deux villes de Sebta et Melilla, au Nord du Maroc.
L’appel d’El Fassi est intervenu lundi alors qu’il présentait devant le parlement le bilan de l’action du gouvernement qu’il présidait depuis 2007.
Abbas El Fessi s’est exprimé en ces termes : "nous appelons notre amie l’Espagne au dialogue en vue de mettre un terme à l’occupation de ces deux villes marocaines et des îles avoisinantes, selon une vision d’avenir".
Cette vision doit prendre en considération, a poursuivi El Fassi, "les intérêts communs des deux pays et les nouvelles réalités stratégiques et géostratégiques, selon lesquelles ignorer le droit du Maroc à se faire restituer les deux villes serait en porte-à-faux avec l’esprit de l’époque, les relations de bon voisinage, et le partenariat stratégique entre les Royaumes marocain et espagnol"
Le Maroc considère ces deux villes occupées comme partie intégrante de ses territoires, tandis que l’Espagne refuse toute discussion au sujet des deux enclaves qu’elle contrôle depuis 1580 et 1496.
La visite du roi espagnol, Juan Carlos, à ces deux enclaves en novembre 2007, a provoqué une grande tension entrez Rabat et Madrid, ayant mené au retrait de l’ambassadeur marocain de l’Espagne pendant de nombreuses semaines.
Au sujet du Sahara occidental, le chef du gouvernement marocain a fait observer que l’initiative d’autonomie dans les districts du Sud présente des signes prometteurs.
Le Front Polisario, appuyé par l’Algérie, refuse le projet d’autonomie de cette ancienne colonie espagnole, annexée par le Maroc en 1975. Abbas El Fassi qui préside le parti conservateur al-Isteklal (l’indépendance), a réitéré son appel à l’Algérie en vue de la réouverture de ses frontières terrestres avec le Maroc pour le développement des deux pays.
L’Algérie a fermé ses frontières avec son voisin en 1994, après l’attentat de Marrakech au sud du Maroc, que Rabat a imputé aux services de renseignements algériens.
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