Le syndicat d’Arcelor Mittal demande à l’Etat Algérien de devenir actionnaire majoritaire
ALGERIE. Dans un entretien accordé à econostrum .info dans la soirée du 20 mai 2010, le secrétaire général du syndicat du complexe sidérurgique d’ArcelorMittal à El Hadjar, Smain Kouadria a affirmé que la direction de l’usine refuse d’appliquer les conventions de branche.
Le responsable du syndicat affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA ) nous a expliqué que « le DG ne reconnaît pas la tripartite gouvernement-UGTA-patronat ni les accords de branche.
Or, il existe un Etat algérien qui, par l’intermédiaire d’une circulaire ministérielle, fait obligation aux entreprises publiques et privées, nationales ou multinationales d’appliquer les décisions de la tripartite et ce, dans tous les secteurs. »
« L’Etat doit acquérir la majorité du capital »
Accusant la direction de l’entreprise de ne pas répondre aux doléances et revendications comprises dans la plate-forme de revendications des travailleurs du complexe, Smain Kouadria a rappelé que «l’accord de partenariat qui lie ArcelorMittal (actionnaire principal à hauteur de 70%) au groupe public algérien Cosider (actionnaire minoritaire à hauteur de 30%) arrive à expiration en octobre 2011. »
A cette échéance, il espère que l’Etat algérien fera valoir son droit de préemption : « Nous demandons à l’Etat algérien de devenir actionnaire majoritaire à hauteur de 51% au moins du capital d’ArcelorMittal Algérie. »
Le Secrétaire général du syndicat d’entreprise reconnaît qu’à l’heure actuelle, « l’Etat algérien ne contrôle rien."
Aussi demande-t-il que les pouvoirs publics disposent d’un droit de contrôle comme cela est stipulé dans la loi de Finances complémentaire de l’année dernière (LFC 2009).
"Cela permettra à l’Etat d’avoir un droit de regard sur les actes de gestion car, à l’heure qu’il est, il n’a que le statut d’observateur. »
© Copyright Econostrum
ALGERIE. Dans un entretien accordé à econostrum .info dans la soirée du 20 mai 2010, le secrétaire général du syndicat du complexe sidérurgique d’ArcelorMittal à El Hadjar, Smain Kouadria a affirmé que la direction de l’usine refuse d’appliquer les conventions de branche.
Le responsable du syndicat affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA ) nous a expliqué que « le DG ne reconnaît pas la tripartite gouvernement-UGTA-patronat ni les accords de branche.
Or, il existe un Etat algérien qui, par l’intermédiaire d’une circulaire ministérielle, fait obligation aux entreprises publiques et privées, nationales ou multinationales d’appliquer les décisions de la tripartite et ce, dans tous les secteurs. »
« L’Etat doit acquérir la majorité du capital »
Accusant la direction de l’entreprise de ne pas répondre aux doléances et revendications comprises dans la plate-forme de revendications des travailleurs du complexe, Smain Kouadria a rappelé que «l’accord de partenariat qui lie ArcelorMittal (actionnaire principal à hauteur de 70%) au groupe public algérien Cosider (actionnaire minoritaire à hauteur de 30%) arrive à expiration en octobre 2011. »
A cette échéance, il espère que l’Etat algérien fera valoir son droit de préemption : « Nous demandons à l’Etat algérien de devenir actionnaire majoritaire à hauteur de 51% au moins du capital d’ArcelorMittal Algérie. »
Le Secrétaire général du syndicat d’entreprise reconnaît qu’à l’heure actuelle, « l’Etat algérien ne contrôle rien."
Aussi demande-t-il que les pouvoirs publics disposent d’un droit de contrôle comme cela est stipulé dans la loi de Finances complémentaire de l’année dernière (LFC 2009).
"Cela permettra à l’Etat d’avoir un droit de regard sur les actes de gestion car, à l’heure qu’il est, il n’a que le statut d’observateur. »
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