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Pétrole: l'Algérie écarte la tenue d'une réunion extraordinaire de l'Opep
ALGER - Les pays membres de l'Opep n'envisagent pas la tenue d'une réunion extraordinaire, en raison de la chute des prix du pétrole, avant la prochaine réunion ordinaire de l'organisation prévue le 15 octobre, a indiqué mercredi à Alger le ministre algérien de l'Energie Chakib Khelil.
"Il n'y aura pas de réunion (extraordinaire) de l'organisation des pays exportateurs de pétrole avant le 15 octobre prochain", a déclaré M. Khelil à la presse en marge d'un séminaire international sur la pollution marine par les hydrocarbures.
M. Khelil, dont les propos sont rapportés par l'agence APS, a attribué la chute actuelle des prix de pétrole aux incertitudes sur les prévisions de croissance de l'Union européenne, en raison de la crise déclenchée en zone euro par les problèmes budgétaires de la Grèce.
Mais il a précisé qu'il prévoyait un revirement rapide de la situation à la faveur de l'application du plan européen de sauvegarde des finances publiques de 750 milliards d'euros.
"Les prix vont rebondir rapidement dés que le marché pétrolier intégrera les mécanismes qui sont en cours de mise en place dans le cadre de ce dispositif d'aide", a-t-il dit.
Le ministre a estimé que "cela prouve que les prix de pétrole ne sont pas liés actuellement aux fondamentaux du marché (l'offre et la demande du brut) mais plutôt aux incertitudes entourant les prévisions de croissance de l'économie mondiale".
"A ce stade, l'Opep ne peut intervenir pour réguler un marché lié aux fluctuations économiques mondiales", a-t-il dit.
AFP
"Il n'y aura pas de réunion (extraordinaire) de l'organisation des pays exportateurs de pétrole avant le 15 octobre prochain", a déclaré M. Khelil à la presse en marge d'un séminaire international sur la pollution marine par les hydrocarbures.
M. Khelil, dont les propos sont rapportés par l'agence APS, a attribué la chute actuelle des prix de pétrole aux incertitudes sur les prévisions de croissance de l'Union européenne, en raison de la crise déclenchée en zone euro par les problèmes budgétaires de la Grèce.
Mais il a précisé qu'il prévoyait un revirement rapide de la situation à la faveur de l'application du plan européen de sauvegarde des finances publiques de 750 milliards d'euros.
"Les prix vont rebondir rapidement dés que le marché pétrolier intégrera les mécanismes qui sont en cours de mise en place dans le cadre de ce dispositif d'aide", a-t-il dit.
Le ministre a estimé que "cela prouve que les prix de pétrole ne sont pas liés actuellement aux fondamentaux du marché (l'offre et la demande du brut) mais plutôt aux incertitudes entourant les prévisions de croissance de l'économie mondiale".
"A ce stade, l'Opep ne peut intervenir pour réguler un marché lié aux fluctuations économiques mondiales", a-t-il dit.
AFP