Avec un total bilan de 20,16 milliards de dollars, la marocaine Attijariwafa Bank, vient au premier rang des banques maghrébines. L'année 2006, deuxième exercice post fusion, a vu l'institution faire progresser son produit net bancaire de 19,9% par rapport à 2005, le hissant à 6,76 milliards de dirhams. Celui-ci repose certes sur les composantes classiques que sont la marge d'intérêts (4, 28 milliards de dirhams, en progression de 6,3%), la marge sur commission (1, 35 milliard, en hausse de 46,7%), mais connaît le développement rapide d'une troisième composante : le produit des opérations de marché. Ce nouveau pôle a rapporté à la première banque marocaine 740 millions de dirhams, en augmentation de 87,1%. C'est là, sur les salles de marché, que les banques marocaines ont pris le plus d'avance par rapport à leurs consœurs des autres pays du Maghreb. Chez BMCE aussi, les opérations de marché sont en très forte progression (84%), soit une contribution de 22% à la formation du PNB (16,3%). Même ordre de croissance de cette rubrique « Marchés » portée à 325 millions de dirhams (+63%) chez la BCP, filiale cotée du Groupe Banque Populaire, troisième banque dans notre classement. Ce niveau d'ingéniosité financière constitue avec le développement à l'international, les caractéristiques des banques marocaines, engagées dans la recherche de nouveaux relais de croissance.
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