PARIS — Le patron du Front national Jean-Marie Le Pen a qualifié le long-métrage "Hors-la-Loi", projeté pour la première fois vendredi au festival de Cannes, de "film à la gloire des égorgeurs du FLN" et d'"insulte permanente à l'armée française, à nos morts".
Dans son blog vidéo hebdomadaire, M. Le Pen se demande : "jusqu'où descendra-t-on dans le masochisme intellectuel et culturel, jusqu'où accepterons-nous d'être bafoués en permanence par des gens qui nous doivent tout?".
La projection vendredi matin au festival de Cannes du film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb, qui évoque la guerre d'Algérie, a été accompagnée d'une manifestation réunissant d'anciens combattants, des harkis, pieds noirs, où ont figuré des élus UMP. Le Front national avait également appelé à manifester.
Le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca, a qualifié l'oeuvre de "film caricatural, partisan, pro FLN, qui assimile l'armée française aux SS et la police française à la Gestapo".
A travers l'histoire de trois frères déchirés par la guerre d'Algérie, le film évoque notamment les émeutes de Sétif en mai 1945 dont le bilan divise encore les chercheurs, des historiens algériens faisant état de 45.000 morts, alors que d'autres sources, dont des historiens occidentaux, font état d'un bilan de 15.000 à 20.000 morts, dont 103 Européens.
AFP
Dans son blog vidéo hebdomadaire, M. Le Pen se demande : "jusqu'où descendra-t-on dans le masochisme intellectuel et culturel, jusqu'où accepterons-nous d'être bafoués en permanence par des gens qui nous doivent tout?".
La projection vendredi matin au festival de Cannes du film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb, qui évoque la guerre d'Algérie, a été accompagnée d'une manifestation réunissant d'anciens combattants, des harkis, pieds noirs, où ont figuré des élus UMP. Le Front national avait également appelé à manifester.
Le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca, a qualifié l'oeuvre de "film caricatural, partisan, pro FLN, qui assimile l'armée française aux SS et la police française à la Gestapo".
A travers l'histoire de trois frères déchirés par la guerre d'Algérie, le film évoque notamment les émeutes de Sétif en mai 1945 dont le bilan divise encore les chercheurs, des historiens algériens faisant état de 45.000 morts, alors que d'autres sources, dont des historiens occidentaux, font état d'un bilan de 15.000 à 20.000 morts, dont 103 Européens.
AFP
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