Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a convoqué un Conseil des ministres pour le lundi 24 mai, a-t-on appris de bonne source. C’est le second conseil qu’il aura à présider au cours du même mois, en moins de quinze jours, après celui du 11 mai dernier. D’ainsi opérer, le président se sentirait, il est fort à croire, quelques urgences à accélérer le rythme des conclaves de concertation avec ses ministres.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Ce n’est vraisemblablement pas le lifting gouvernemental qui tiendrait à cœur au président Bouteflika en ce moment. Si l’idée et la perspective le tarabustaient pour de vrai, comme suggéré par la supputation médiatique, il n’aurait certainement pas mis autant d’entrain à réunir l’exécutif, lui qui eut à s’en passer pendant cinq mois entiers, soit depuis décembre 2009. Il se décline chez Bouteflika comme une volonté retrouvée à aiguillonner un gouvernement par trop somnolent, parce que contraint à la navigation à vue durant près d’un semestre. Enormément de temps perdu que le locataire d’El- Mouradia s’aviserait à présent de rattraper. Le nouveau plan quinquennal accuse un retard d’une année. Après sa réélection en avril 2009 à un troisième mandat consécutif à la tête de l’État, le président Bouteflika devait s’atteler à la formulation programmatique de ses promesses électorales, lesquelles retiennent, fondamentalement, un plan d’investissement lourd de pas moins de 150 milliards de dollars. Or, il se trouve que douze mois se sont écoulés sans que l’opinion sache en quoi consiste concrètement ce plan. Un plan, disons à présent quadriennal, dont l’enveloppe, à en croire le Premier ministre, passerait de 150 à 280 milliards de dollars. Un doublement, s’il s’avère, qui demeure inexpliqué. Le Premier ministre fait d’ailleurs à ce sujet l’objet d’une interpellation parlementaire. La question porte surtout sur les ressources à mobiliser. Sinon le Premier ministre, le président de la République pourrait répondre à l’interrogation, notamment s’il retient d’inscrire le nouveau plan quadriennal à l’ordre du jour du Conseil des ministres convoqué pour après-demain. L’été approchant, avec son lot de farniente, surtout entre le 11 juin et le 11 juillet et à compter du 10 août, le président Bouteflika aurait à l’intention d’accélérer ces jours-ci la cadence pour ne pas avoir à gérer plus tard davantage de retards cumulés. D’autant qu’il semble avoir renoué avec les périples internationaux. Il est attendu à la fin du mois à Nice pour prendre part au sommet France- Afrique et, ensuite, en Allemagne pour la réunion du G8. Le Conseil des ministres du 11 mai dernier a été, rappelons-le, consacré à l’expédition d’une série d’ordonnances. Il a été question, notamment, d’un projet de loi fixant les conditions et modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’État, du code maritime et des amendements aux lois portant concurrence et pratiques commerciales. Un Conseil des ministres donc des plus ordinaires.
S. A. I.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Ce n’est vraisemblablement pas le lifting gouvernemental qui tiendrait à cœur au président Bouteflika en ce moment. Si l’idée et la perspective le tarabustaient pour de vrai, comme suggéré par la supputation médiatique, il n’aurait certainement pas mis autant d’entrain à réunir l’exécutif, lui qui eut à s’en passer pendant cinq mois entiers, soit depuis décembre 2009. Il se décline chez Bouteflika comme une volonté retrouvée à aiguillonner un gouvernement par trop somnolent, parce que contraint à la navigation à vue durant près d’un semestre. Enormément de temps perdu que le locataire d’El- Mouradia s’aviserait à présent de rattraper. Le nouveau plan quinquennal accuse un retard d’une année. Après sa réélection en avril 2009 à un troisième mandat consécutif à la tête de l’État, le président Bouteflika devait s’atteler à la formulation programmatique de ses promesses électorales, lesquelles retiennent, fondamentalement, un plan d’investissement lourd de pas moins de 150 milliards de dollars. Or, il se trouve que douze mois se sont écoulés sans que l’opinion sache en quoi consiste concrètement ce plan. Un plan, disons à présent quadriennal, dont l’enveloppe, à en croire le Premier ministre, passerait de 150 à 280 milliards de dollars. Un doublement, s’il s’avère, qui demeure inexpliqué. Le Premier ministre fait d’ailleurs à ce sujet l’objet d’une interpellation parlementaire. La question porte surtout sur les ressources à mobiliser. Sinon le Premier ministre, le président de la République pourrait répondre à l’interrogation, notamment s’il retient d’inscrire le nouveau plan quadriennal à l’ordre du jour du Conseil des ministres convoqué pour après-demain. L’été approchant, avec son lot de farniente, surtout entre le 11 juin et le 11 juillet et à compter du 10 août, le président Bouteflika aurait à l’intention d’accélérer ces jours-ci la cadence pour ne pas avoir à gérer plus tard davantage de retards cumulés. D’autant qu’il semble avoir renoué avec les périples internationaux. Il est attendu à la fin du mois à Nice pour prendre part au sommet France- Afrique et, ensuite, en Allemagne pour la réunion du G8. Le Conseil des ministres du 11 mai dernier a été, rappelons-le, consacré à l’expédition d’une série d’ordonnances. Il a été question, notamment, d’un projet de loi fixant les conditions et modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’État, du code maritime et des amendements aux lois portant concurrence et pratiques commerciales. Un Conseil des ministres donc des plus ordinaires.
S. A. I.
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