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Les exercices militaires « opération Flintlock 2010 » seront les derniers d’une série

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  • Les exercices militaires « opération Flintlock 2010 » seront les derniers d’une série

    ’Opération Flintlock 2010, qui a débuté le 3 et se prolongera jusqu’au 22 mai, est la dernière d'une série de ces exercices militaires américaines en Afrique. Lancée au Burkina Faso, l’opération en cours, dirigée par Anthony Holmes, adjoint au commandant de la société civile-militaire activités du commandement militaire américain pour l'Afrique (AFRICOM), comprend des forces du Burkina Faso, Mali, Niger, Algérie, Maroc, Mauritanie, Nigeria, Sénégal, Tchad et Tunisie.

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    Quelque 1.200 soldats sont concernés: 600 membres des Forces spéciales américaines, 400 de les différentes armées d'Afrique, et 150 proviennent de pays européens dont la France et le Royaume-Uni.
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    Toutefois, « Africom » butte depuis 2007 sur les réticences des principaux pays africains sollicités pour servir de base militaire et de rampe de lancement contre les groupes terroristes. Lorsque Donald Rumsfeld et Dick Cheney chuchotent, en février 2007, dans l’oreille de Bush la perspective de créer une base en Afrique afin de combattre dans leurs propres fiefs les groupes armés hostiles aux intérêts et aux ressortissants américains, Bush était loin de penser que les pays alliés à Washington dans sa guerre totale contre le terrorisme allaient créer un bloc de « résistants » pour signifier leur fin de non-recevoir à toute pensée de créer une base militaire dans l’espace maghrébin ou sahélien.
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    Des pays comme le Djibouti, le Sénégal, l’Angola, l’Ethiopie, le Libéria et le Togo avaient certes donné leur accord pour Washington, mais il s’agit là de pays soit secoué par des tensions internes, donc instables, soit de pays situés loin de la triple région maghrébo-saharo-sahélienne, qui constitue la principale fixation des Etats-Unis sur le continent, pour des raisons diverses, liées aussi bien à la sécurité qu’à des motifs plus suspects.
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    Sous l’impulsion de l’Algérie, des pays comme le Nigeria, la Libye et l’Afrique du Sud, ont clairement signifié aux Etats-Unis que le choix d’implanter « Africom » au cœur de l’Afrique était totalement malvenu, car il attirerait dès lors une multitude de groupes épars mais aussi tentés les uns que les autres par l’alliance sacré contre la présence américaine au Sahel.
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    L’Algérie avait pu convaincre aussi bien les Etats-Unis que les pays de la région saharo-sahélienne que le mieux, aussi bien au plan opérationnel qu’au plan politique, est de constituer une armée africaine assez forte pour répondre aux défis sécuritaires, et que les Etats-Unis, s’ils veulent soutenir le Sahel, ils le feraient par le biais de formations appropriées pour les officiers africains, par le biais d’équipements militaires sophistiqués et le soutien matériel au développement local des pays pauvres de la région sahélienne, comme la Mauritanie, le Niger et la Mali.
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    Lors du lancement de l’opération en cours, Anthony Holmes, adjoint au commandant de la société civile-militaire activités du commandement militaire américain pour l'Afrique (AFRICOM), avait déclaré que «l'objectif est d'établir la confiance et rétablir des relations avec les forces militaires des pays alliés ». Les manoeuvres, qui sont supervisées par des officiers américains, sont en cours d'exécution à partir d'un multi-Centre national de coordination mis en place dans le but de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
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    Les manœuvres américaines risquent en définitive d’être les dernières effectuées en terre africaine avant longtemps…
    echourouk
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel
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